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    Les années 80 sont difficiles à comprendre pour un français. Pour celui qui est né au pays du camembert, la B.O. des eighties est "Les Démons De Minuit" ou "Besoin De Rien Envie De Toi". Pour un américain, ce sera "Livin' On A Prayer" de Bon Jovi, "Hot For Teacher" de Van Halen ou "Pour Some Sugar On Me" de Def Leppard. A part en France, le succès du hard rock et du metal pendant les eighties est comparable à celui du rap aujourd'hui : Femmes, dollars, grosses bagnoles et champagne.

    Mais revenons en au commencement : 1980. Une loi quasi universelle a montré qu'au bout de dix ans, un groupe avait de fortes chances de ne plus sortir de classiques et de lentement dépérir. Les grands du hard du début des années 70 ne font pas exception à la règle. Led Zeppelin faiblit et la mort du batteur John 'Bonzo' Bohnam met fin au groupe. Deep Purple splitte, Black Sabbath dans un dernier effort renvoie Ozzy Osbourne et sort quelques albums avant de sombrer à son tour, le Alice Cooper's band splitte également mais le chanteur du groupe, Alice Cooper, continue en solo avec difficultés, Thin Lizzy non plus ne durera pas longtemps. Le seul homme pionnier des seventies qui survivra au passage aux eighties est Ozzy Osbourne qui sera ironiquement sauvé par son renvoi de Black Sabbath, cet événement le poussant à se battre en créant un nouveau groupe à son nom qui apportera un sang jeune à sa musique.

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    Malgré le fait que les grands dinausores déperissent, les jeunes loups de la fin des seventies sont prêts à avoir leur heure de gloire. La meute se rassemble, une fois de plus, en Grande Bretagne, sous le nom de New Wave Of British Heavy Metal (ou NWOBHM). Ils s'appellent Saxon, Angel Witch, Witchfinder General, Venom ou Iron Maiden et se revendiquent descendants de Black Sabbath. Mais malgré la popularisation du terme heavy-metal pour désigner ces groupes, leur musique reste très proche du hard de la décennie précédente. Il faut attendre 1982 pour qu'avec son troisième album, The Number Of The Beast, Iron Maiden trace une ligne blanche entre hard rock et heavy-metal en imposant le standard du genre. Après un bon succès pendant le début des années 80, la relève de la NWOBHM sera prise dans la seconde moitié des années 80 par une nouvelle génération de groupes principalement allemands (Blind Guardian, Helloween, Grave Digger ou encore Running Wild). Nommé Speed Metal, ce mouvement oeuvrera avec un succés commercial moins important (principalement du au succés du hard ricain au même moment) mais restera bigrement influente et aura son petit effet.

    Aux USA, les fans de musiques puissantes restent plutôt branchés hard avec une nouvelle génération de groupes venus relever un Aerosmith déjà souffreteux. D'abord Van Halen qui de 1978 a 1981 sortira une série de trois excellents albums, puis Motley Crüe qui inventera une toute nouvelle façon de voir le hard. Influencés par Kiss, le heavy-metal, Queen et la scène Punk, Motley Crüe impose grâce à un look choquant fait de bric et de broc le glam-metal, un mélange de hard, punk et Glam. Mais déjà, parallèlement aux groupes US chantant les filles, le sexe et la 'rock 'n' roll Way Of Life' se développe sur la côte ouest américaine un contre style influencé par la musique européenne : le thrash-metal ; une sorte de version plus violente de la NWOBHM influencé par l'énergie punk et parlant d'assassins, de dégoût et de la lie du monde. Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax qui percent tous définitivement en 1986 (chacun d'eux pond un classique cette même année !) s'imposeront comme le 'club des quatres', les quatre gros vendeurs du genre, bien que d'autres combos comme Overkill, Exodus, Testament ou Death Angel gravitent autour. Slayer notamment introduira le satanisme dans le heavy-metal, poursuivant le travail de Venom et Mercyful Fate en Europe.

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    En Europe, justement, après le double succès phénoménal du duo Highway To Hell/Back In Black de AC/DC (environ une trentaine de millions d'exemplaires vendus chacun) le metal commence à percer dans les charts : Les bikers de Motörhead se retrouvent propulsés à Top Of The Pops suite aux disques Ace Of Spades et le live No Sleep 'Till Hammersmith ; The Number Of The Beast entraîne pour Iron Maiden une série de bons scores ; Judas Priest aussi se fait rapidement quelques disques de platines, notamment avec British Steel et Screaming For Vengance? Mais pour le record va à Ozzy Osbourne qui relance sa carrière des deux côtés de l'atlantique avec le duo Blizzard Of OZZ/Diary Of A Madman qui se vendront à plus de cinq millions d'exemplaires chacun rien qu'aux US. Ces grands chiffres de ventes sont rapidement balayés dans la seconde partie des années 80 par la vague américaine surnommée hair-metal. Influencés par leurs ancêtres Aerosmith, Motley Crüe et Van Halen, ces groupes du nom de Poison, Bon Jovi, Dokken, Ratt ou Winger se font remarquer par un look extravaguant et surtout des coiffures défiant les lois de la gravité. Croisant Pop, glam, hard et mélodies pop, ces groupes se font des millions en mettant le hard rock à la mode. Ce retour à des sonorités plus douces après l'avalanche électrique NWOBHM/thrash-metal permet à Aerosmith et Alice Cooper de faire leurs grands come-backs. Refusant cet adoucissement, un groupe deviendra quelques années plus tard l'idole des jeunes qui ne veulent ni du thrash, ni du glam : Guns 'n' Roses et leur hard rock 'n' roll énervé.

    La montée du pouvoir d'achat du heavy-metal décide MTV a créer une émission dédiée au genre, ce sera Heavy Metal maniacs, présenté par Dee Snider (chanteur Twisted Sister) mais avec le succès de son programme, Snider demandera une rémunération et sera renvoyé. Pour remplacer Heavy Metal Maniacs, MTV crée Headbanger's Ball. Le concept est simple : des clips de metal entrecoupés d'interviews et parfois de petits événements. Malheureusement le succès de l'émission est saboté par le choix du présentateur, celui ci ne connaît rien autre que Bon Jovi et a une capillarité ridicule (on avait l'impression qu'il s'était laissé pousser les cheveux juste pour avoir le job). Apres quelques années, MTV remplacera l'ancien présentateur par Rikki Rachtman, un petit excité fan du metal dans tous ses genres qui apportera à l'émission des idées fraîches (L'émission devint presque un Jackass avant l'heure). Rapidement Headbanger's Ball aura un succès fou, devenant le rendez vous indispensable pour tout metalhead.

    En Europe, la face sombre du metal se développe tout au long des années 80. D'abord avec Venom et Mercyful Fate au début de la décennie, puis avec des petits groupes undergrounds éparpillés sur le continent comme Hellhammer, Bathory ou Celtic Frost pendant la seconde moitié des eighties. Ces groupes ne recevront leur reconnaissance que bien plus tard lorsque une nouvelle génération de jeunes groupes les citera comme références. On appellera alors ces groupes la première vague du black-metal, bien que le terme 'vague' soit ici un peu gros.

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    Tandis que le metal étend sa domination, un nouveau genre souvent associé à celui-ci débarque : Le Hardcore. Sorte de contre culture combattant la politique ultra conservatrice de Ronald Reagan aux Etats Unis, le Hardcore est une espèce d'évolution du Punk plus rapide et plus bourrine née a New York et créé par des groupes souvent très jeunes refusant les affirmations de la presse rock proclamant la mort du punk (et non, la formule 'Punk is not dead' ne date pas d'hier!). Bad Brains, Cro Mags, Biohazard et Agnostic Front sont probablement les groupes les plus célèbres de cette scène unique. Le hard rock FM atteint aux USA des proportions énormes, Def Leppard vend trente millions de copies de son Hysteria mais en même temps, les groupes klee-nex se multiplient et la scène n'évolue pas.

    Mais déjà, tel un tremblement de terre, débarque de l'underground américain un nouveau style : Le death-metal. Il y a différentes hypothèses sur l'origine de ce nom, il pourrait provenir de la compilation de metal européen du même nom sorti au début des années 80, ou du titre de Possessed (présent sur l'album culte Seven Churches). La plus répandue reste celle qui raconte que le terme vient du groupe Death mené par le guitariste virtuose Chuck Schuldiner. Ce tout nouveau genre a alors pour but de pousser le metal dans ses dernières limites. 'Pousser le Métal dans ses dernières limites' dans l'idée de Chuck Schuldiner c'est jouer plus vite et plus fort que tout afin de créer la violence ultime et l'accompagner par un niveau technique dépassant ce qui s'était vu jusque ici (même Hendrix peut aller se recoucher). Morbid Angel, Napalm Death, Obituary, Death, Carcass, Deicide et Cannibal Corpse ne sont que quelques unes des pointures du genre. Malheureusement l'heure de gloire du death sera aussi rapide qu'un solo de Morbid Angel et après un succès en explosion au début des nineties le genre s'empêtrera dans ses clichés.

    Napalm Death, pionnier et génie du genre créera son propre style avec le Grindcore, une version simplifiée du death-metal à l'imagerie tantot politisée, tantot porno/gore. Au même moment matraquage du hard FM sur les auditeurs commence à les fatiguer et le climat de faveur duquel disposait le metal s'estompe petit a petit. La nouveauté que la musique metal était censée apporter au rock a été abandonnée par une logique commerciale effrayante à base de chansons ultra formatées. Evidement ces problèmes ne s'appliquent qu'au hard FM et aux années 1989 et 1990, Megadeth, Judas Priest et Slayer arrivent à se faire une petite retraite à l'ombre avec des albums géniaux ; mais une armaggedon est nécessaire pour remettre à nouveau le heavy-metal sur de bonnes bases, cet armaggedon s'appelle le Grunge et son ange de la rédemption sera Nirvana. L'ère de gloire du metal vit ses dernières heures, en 1991, Nevermind bouleversera le Rock, déterminant tout ce qui marchera ou ne marchera pas en matière de rock dans la dernière décennie du vingtième siècle. Cependant, si le metal souffrira d'une baisse des ventes et d'un abbandon par le public mainstream, le genre gardera une bonne fan-base qui permettra au genre de continuer son petit bonhomme de chemin à travers les nineties avant un soudain regain commercial au passage dans le troisième millénaire qui ironiquement ne plaira pas à tout le monde (moi y compris).

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    Avant tout autre chose, lorsqu'on veut se faire chroniqueur d'un genre musical, il faut trouver un point de départ. La solution simple ici consiste à prendre le premier Led Zeppelin et à placer ce pavé dans la marre britrock sixties comme le premier acte d'existence hard rock. Cependant, même avant le célèbre quator Anglais Led Zep', Black Sab' et Deep Purple, il y avait toute une flopée de groupes qui avaient sérieusement préparé le terrain : Frank Zappa, les Yardbirds, Steppenwolf, Jimi Hendrix, Cream, Blue Cheer et bien d'autres. Hendrix par exemple est le Dieu guitare, descendu des cieux ayant révélé aux pauvres rockers de la fin des années 60 tout ce qu'on pouvait faire avec les pédales de disto, de résonance ou encore les tiges vibrato si on les utilisait à bon escient, tout ce matériel ayant apporté à la guitare la puissance dont les musiciens avaient besoin pour l'invention d'un nouveau genre. Afin de simplifier les choses, on en restera à l'histoire classique dans sa version stricte et donc, là où tout commence : 1969. Cette même année en Angleterre les Yardbirds splittent donnant naissance à Led Zeppelin ; Ritchie Blackmore réfléchit à une nouvelle orientation pour son groupe Deep Purple et Earth, un combo de la banlieue de Birmingham se renomme Black Sabbath puis part avec son nouveau patronyme peu avenant à la recherche d'une maison de disques. Au même moment aux USA le Alice Coopers' Band sort son premier album pas encore réellement hard rock. Après quelques semaines seulement, Led Zeppelin a stabilisé un line-up, répète et enregistre son premier album ; celui-ci est descendu en masse par la critique et acclamé par le public. La recette était simple : dynamiter le rock 'n' roll par des solos sauvages, une batterie au son épais, un chanteur polyvalent et jouer le tout à fort niveau sonore en live. Le hard rock était né et Led Zeppelin I en était le premier album officiel. Led Zeppelin ne restera pas longtemps seul et une poignée de mois plus tard, en 1970, Deep Purple refond son line-up et sort son premier album définitivement hard, In Rock. De son côté, Black Sabbath, après maintes tribulations, sort son premier LP éponyme ; l'album est totalement novateur, plus encore que le premier Led Zeppelin (bien que pas encore parfait) le heavy-metal est né. Au delà de la paternité du hard rock/metal et de leur nationalité britannique ces trois groupes ont un point commun : celui d'être plus ou moins dirigés par un guitariste chacun ayant sa touche personnelle et chacun techniquement exceptionnel.

    Jimmy Page et son jeu bluesy et expérimental pour Led Zeppelin ; Ritchie Blackmore, son attaque des cordes tout en finesse et ses influences néo-classiques avec Deep Purple et Tony Iommi pour Black Sabbath, inventeur du son metal plus lourd qu'un troupeau d'éléphants. Cette virtuosité à la guitare deviendra une tradition dans le genre jusqu'aux années 90 où certains se mettront à considérer les solos comme ringards (même si beaucoup de groupes moins connus continueront à en jouer). Si In Rock, Led Zeppelin I et Black Sabbath sont parmis les premiers albums du hard/metal, ces trois groupes recevront la reconnaissance totale en 1971 et 1972, Led Zeppelin avec son étrange Led Zeppelin IV, Black Sabbath avec le monstrueux Paranoid et Deep Purple avec l'éternel Machine Head et leurs tubes respectifs "Stairway To Heaven", "Paranoid" et "Smoke On TheWater".

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    C'est aux environs de 1973-1974 que les critiques rock finiront par consentir à donner un nom à la nouvelle vague qui commence à grossir et grossir des deux côtés de l'Atlantique selon eux condamnée à s'autodétruire sous peu. Ce sera hard rock mais à l'époque on mélange un peu les genres, surtout que Black Sabbath est en train de donner une signification au terme heavy (lourd) et que ce nouveau mot embrouille un peu les pinceaux. Pour les expérimentateurs du metal, les seventies sont la décennie parfaite, tout reste à créer et chaque groupe distille son propre son dans son coin. Thin Lizzy en Irlande, Scorpions débute en Allemagne, Aerosmith et Alice Cooper aux USA, Nazareth en Ecosse, Queen en Angleterre. Ces groupes si ils peuvent être tous rassemblés sous la même bannière ont chacun un feeling personnel mais le plus souvent celui-ci reste clairement empreint des influences rock 'n' roll traditionelles. Aux USA, le patriotisme célèbre des américains les poussent à acheter en priorité les groupes maison. Délaissant les groupes britanniques les habitants du nouveau monde se jettent en masse sur les disques d'Aerosmith et surtout du premier phénomène de la commercialisation du hard : Kiss ! Un groupe de déguisés/maquillés basant leur promo sur leur look improbable et commercialisant tout et n'importe quoi estampillé à leur nom (des préservatifs à la ?lunchbox? en passant il y a quelques années par le cercueil (!!!)). En moyenne, les groupes américains se démarquent des européens par des paroles plus positives sur le sexe, l'amour et la fête alors que les britanniques de Sabbath ou Deep Purple préfèrent le bizarre, sombre et ésotérique.

    Au milieu des années 70, Ritchie Blackmore fonde son second groupe, Rainbow. Ce projet apportera au metal la passion pour la fantaisie Tolkiennienne (mal suprême, donjons, dragons, magie etc.). Black Sabbath, tout en participant à la création du hard rock ouvre une porte de sortie grâce à son son de guitare lourd et puissant : le heavy-metal. Mais plus qu'un nouveau son, le heavy-metal apporte aux fans une attitude et un look. Comme je l'ai dit dans mon prologue, Black Sabbath, Deep Purple et Led Zeppelin n'étaient que des hippies ayant découvert que le bouton 'son' sur l'amplificateur pouvait se tourner dans un sens ou dans l'autre, leurs looks et attitudes héritées de ce mouvement ne correspondaient plus à leur musique et à l'air du temps. La solution, c'est Judas Priest qui l'apporte. Cuir, chaînes, clous, casquettes militaires et Harley Davidsons deviennent avec ce groupe l'uniforme de la nouvelle génération metal. La musique se fait plus puissante et les symboles culturels du genre arrivent petit à petit. Le premier, le headbanging vient des fans du groupe australien de Boogie Hard AC/DC qui choquaient les biens pensants en remuant leurs têtes chevelues en rythme. Le second, aujourd'hui pompé par tous les styles de musique sont les célébrissimes cornes inventées par Ronnie James Dio (chanteur de Elf, Rainbow, puis de Black Sabbath) ; un signe de main hérité de sa grand mère italienne consistant a replier tout son poing sauf l'index et l'auriculaire et censé servir à jeter un sort ou à se protéger d'une malédiction. A force de faire les 'cornes' en permanence pour saluer son public, Dio fera passer aux fans cette habitude et elle deviendra le symbole du metal. Depuis, j'ai vu des gens s'exciter index et auriculaire levés à des concerts de Kyo, Hoobastank ou Good Charlotte. Quoi qu'il en soit, la seconde moitié des seventies permettra aux metalheads de se forger une identité propre avec ses codes vestimentaires et ses symboles. De leur côté, Black Sabbath et Alice Cooper développent une imagerie scénique sombre (croix géante pour le Sabbath, décapitation, pendaison et monstres pour Alice Cooper) qui choquera et augmentera l'intensité des shows.

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    A la fin des années 70, une dernière évolution permettra d'abolir l'un des tabous du metal à l'époque : celui du chant lyrique quasi obligatoire dans chaque groupe. En effet, le metal s'est toujours fait l'honneur de compter dans ses rangs beaucoup des plus grands chanteurs du Rock : Dio, Gillan, Plant, Coverdale... Motorhead, groupe de metal pionnier du punk et son leader/bassiste/chanteur Lemmy Kilmister abolira cette loi grâce à un chant juste mais rauque, véloce et puissant offrant une myriade d'opportunités pour les années à venir. L'ère de la création du heavy-metal est alors terminée, le genre peut maintenant passer à son expansion pour des années 80, pleines de gloire et décadence.

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