• NOTRE SYSTEME SOLAIRE

    systeme solaire1


    Parmi les planètes du système solaire, cinq sont connues depuis que l'homme a commencé à étudier le ciel : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Elles ont attiré l'attention par leur luminosité et les mouvements qu'elles décrivaient (planète vient du grec planète, vagabonde). Trois autres planètes - Uranus, Neptune et Pluton ont été découvertes après l'invention du télescope. Les astrologues se réjouirent de constater que leurs influences comblaient les lacunes existant dans les interprétations de leurs prédécesseurs.




    Le Soleil


    Au centre du système planétaire dont la Terre fait partie, le Soleil est situé à environ 150 millions de kilomètres de notre planète, sa taille représente 109 globes terrestres.




    La Lune


    Seul satellite naturel de la Terre, la Lune est classée par commodité parmi les planètes. A la différence des vraies planètes, elle décrit une orbite autour de la Terre (en 27 jours, 7 heures, 43 minutes et 2 secondes) ; dans le même temps, la Terre et la Lune ^tournent ensemble autour du Soleil. Eclairée par la lumière du Soleil, la Lune donne l'impression de croître et de décroître. Elle est « nouvelle » quand elle se situe entre la Terre et le Soleil (elle est alors invisible) ; elle est « pleine » quatorze jours et demi plus tard, quand elle est en pleine lumière. Comme la Lune se déplace vers l'est contre le fond des étoiles, elle se lève un peu plus tard chaque nuit (cinquante minutes en moyenne, mais parfois quinze minutes seulement et dans certains cas jusqu'à une heure). Lorsque la Lune est pleine, elle se lève toujours au coucher du Soleil et se couche au moment où le Soleil se lève. Lorsque la Lune passe exactement devant le Soleil, il y a éclipse de Soleil : phénomène spectaculaire auquel les Anciens attachaient une grande importance astrologique.




    Mercure


    C'est la planète située le plus près du Soleil. On la désigne comme une planète « inférieure », c'est à dire dont l'orbite se situe entre celle de la Terre et celle du Soleil. C'est aussi la plus petite des planètes connues (4 880 kilomètres de diamètre seulement). Elle a une année de 88 jours.




    Corps mineurs et corps hypothétiques


    D'innombrables conjectures ont été formulées sur les effets astrologiques éventuels des corps mineurs du système solaire, les astéroïdes, par exemple, qui est plus de 40 000. Le plus gros d'entre eux s'appelle CERES. On a également étudié Vesta, Pallas et Eros, et des éphémérides de leurs mouvements ont été publiées. En 1977, une minuscule planète (482 kilomètres de diamètre seulement) a été découverte entre l'orbite de Saturne et celle d'Uranus mais il n'existe aucune spéculation astrologique sur ses effets possibles.


    On a également émis des hypothèses sur Lilith, qui serait un satellite de la Terre et dont la taille correspondrait à un quart de la Lune. Il est d'ailleurs probable que Lilith n'existe même pas : les astrologues du 16e siècle avaient sans doute vu un astéroïde. Les astronomes et les astrologues ont également supposé l'existence d'une planète réelle - parfois appelée Vulcain - qui peut être découverte maintenant dans l'orbite de Mercure.


    Elle met à décrire sa trajectoire autour du Soleil. Ainsi, excepté la Lune, c'est le plus rapide des corps célestes utilisés par les astrologues. Ses mouvements sont relativement excentriques quelques fois son orbite l'amène parfois à 47 millions de kilomètres du Soleil et à d'autres moments l'expédie à 70 millions de kilomètres. Néanmoins, vu de la Terre, Mercure semble toujours relativement tourner autour du Soleil, à une orbite qui ne dépasse jamais 27 degrés.




    Vénus


    Autre planète « inférieure », Vénus se trouve à 108,2 millions de kilomètres du Soleil ; elle met 225 jours à en faire le tour. Sa distance maximale du Soleil, ne de la Terre, est de 48 degrés : à la différence de Mercure, on peut voir Vénus de nuit.




    Mars


    C'est la première des planètes dites « supérieures », c'est-à-dire dont l'orbite par rapport au Soleil passe au-delà de la Terre. Cette orbite est excentrique : Mars passe soit à 208 millions de kilomètres du Soleil, soit à 228 millions de kilomètres. La durée de sa révolution est de 687 jours.




    Jupiter


    C'est le plus gros corps céleste du système solaire (143 000 kilomètres de diamètre) ; il se trouve à 778 millions de kilomètres du Soleil, et en fait le tour en plus de onze ans. Il possède un champ magnétique 2000 fois plus fort que celui de la Terre, et émet des ondes radioélectriques. Il possède 15 satellites, parmi lesquels Ganymède, Callisto, lo et Europa, qui ont été découverts par Galilée en 1610 à l'aide du premier télescope,




    Saturne


    C'est la deuxième plus grosse planète du système solaire (120 000 kilomètres de diamètre) ; son orbite autour du Soleil, dont elle est distante de l 426 millions de kilomètres, prend vingt-neuf ans et demi. Ses anneaux - il y en a trois principaux, mais des centaines et. peut-être des milliers d'autres - ont été étudiés pour la première fois en 1655 ; on sait aujourd'hui qu'ils sont constitués de glace et de rochers, et qu'ils tournent autour de la planète. Saturne possède également douze satellites, dont le plus gros s'appelle Titan.


    Les Planètes Modernes


    Les cinq planètes présentées plus haut étaient toutes connues dans l’Antiquité. Les trois suivantes ont été découvertes au cours des temps modernes, c’est pourquoi les astrologues les appellent "les planètes modernes".




    Uranus


    Découverte, par hasard, par Wiliam Hershel en 1781, Uranus se trouve à 2 875 millions de kilomètres du Soleil ; il met quatre-vingt-quatre ans à en faire le tour. Il est quatre fois plus gros que la Terre et il possède un système d’anneaux et quatre satellites.




    Neptune


    Cette planète fut découverte en 1846, après l’étude des perturbations sur l’orbite d’Uranus qui laissaient supposer une l’existence d’un corps céleste inconnu. Un peu plus grosse qu’Uranus, Neptune met 165 jours à faire le tour du Soleil ; il en est distant de 4497 kilomètres . Il possède deux satellites, Triton et Néréis. Triton qui fait le tour de Neptune en six jours, est l’un des plus gros satellites du système solaire.




    Pluton


    Percival Lowell avait émis l’hypothèse que Pluton existait, sur la base de calcul mathématique. C’est Clyde Tombaugh qui le découvrit en 1930. Son diamètre, et son orbite est inclinée de 17 degrés par rapport à l’écliptique ; 5 800 millions de kilomètres le séparent du Soleil, dont il fait le tour en 248 ans. Son orbite excentrique la place sur celle qui suit Neptune, mais une collision entre les deux planètes semble improbable. Son satellite, Charon, fut découvert en 1978.


    Les mouvements des planètes


    Les planètes ne suivent pas les mouvements réguliers autour du Soleil. Les excentricités de leurs orbites respectives sont sans doute plus important pour les astronomes que les astrologues, mais il faut souligner un phénomène observé de la Terre, les planètes semblent hésiter dans leur progression, s’arrêter, puis repartir dans l’autre sens, avant de reprendre leur mouvement initial. Une planète qui "recule" ainsi effectue un mouvement dit "rétrograde", et l’illusion optique résulte du fait que la Terre est en train de dépasser la planète ne question. Le point auquel une planète devient rétrograde est noté par la lettre "R" est son retour au mouvement par la lettre "D". Certains astrologues surestiment les effets d’une planète rétrograde.


    Conjonctions


    Une conjonction se produit lorsque deux planètes ou plus (n’oublions pas que, pour les astrologues, le Soleil est une planète) donnent l’impression, vu de la Terre, d’être situées sur la même ligne. Mercure et Venus peuvent opérer une conjonction supérieure ou inférieure : inférieur lorsque la planète se trouvent entre le soleil et la Terre, et supérieure lorsqu’elles se trouvent derrière le Soleil.






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    LA CREATION

    La création


    Lorsque le Ciel et les Hommes n'avaient pas pris naissance.

    Lorsque les Dieux n'avaient pas été enfantés et que même la Mort n'était pas née

    Lorsque que le Chaos régnait en Maître et que l'Univers se composait d'Eaux Cosmiques.




    L' INSONDABLE ( LES EAUX PRIMORDIALES - LE CHAOS )


    LES SUMÉRIENS - 4000 av JC


    Au commencement de tout se trouvait NAMMU, la Mer Primordiale. De ses Eaux émergèrent An, le dieu du Ciel et Ki la déesse de la Terre.


    A leur tour, An et Ki mirent au monde Enlil. Dieu de l'Air et de l'Orage, ce dernier sépara le Ciel de la Terre et donna à chacun sa forme et sa fonction respective. An, le père, se réserva alors le Ciel, tandis que Enlil s'appropria sa mère, la Terre.


    Avec l'aide de sa mère et d' Enki, le dieu des Eaux, Enlil produisit les plantes et les animaux...




    LES ÉGYPTIENS - HÉLIOPOLIS - 2600 av JC


    LE NOUN, LES EAUX INERTES. Ces eaux abritaient en elles les forces négatives cherchant à détruire le monde organisé, mais également le potentiel de vie, et de création. C'est sous la forme d'un grand lotus que le Dieu du Soleil, ATOUM sortit des Eaux primordiales et devint le créateur du monde...

    « Je flottais absolument inerte. J’ai amené mon corps à l’existence grâce à mon pouvoir magique. Je me suis créé moi-même… Je suis l’éternel, je suis Rê le maître de la lumière.» (Atoum)


    Il donnera naissance au couple divin Shou l'air, et Tefnout l'humide qui créeront à leur tour Geb la terre, et Nout le ciel. La grande Ennéade d'Héliopolis était ainsi formée avec Atoum-Rê, Shou et Tefnout, Geb et Nout et leurs enfants Osiris, Isis, Seth et Nephthys.




    COSMOGONIE AKKADIENNE - 2000 av JC


    APSOU représentait l'eau douce sur laquelle repose le monde. TIAMAT, Son épouse, personnifiait la Mer et possédait en elle toute les éléments de la création à venir.


    De ce couple naquirent les dieux inférieurs dont ANU, le dieu du Ciel, ENLIL le dieu de la Terre, et EA, le dieu des eaux... APSOU, de plus en plus irrité par le bruit que faisaient tous ces jeunes dieux, se mit un jour en colère :


    " Insupportable m'est leur conduite. De jour, je ne puis me reposer; de nuit, je ne puis dormir. Je veux les anéantir afin de mettre un terme à leurs agissements et que règne le silence." (Enuma Elish, 37-39)

    EA eut vent des intentions de son père et le tua sans plus tarder. Il engendrera ensuite MARDUK qui deviendra le souverain universel.


    Pendant ce Temps TIAMAT, désireuse de vengeance, préparait la guerre. Affolés, les dieux demandent à MARDUK de la combattre, ce qu'il fut. Après l'avoir tué, il coupa son corps en deux. Avec l'une des moitiés, il conçut la voûte céleste et avec l'autre il forma la Terre...




    MYTHOLOGIE GRECQUE - HÉSIODE - 1000 av JC


    Au commencement de tout, CHAOS vint à être... Et ensuite par là GAIA, la Terre, au sein généreux, le foyer solide de toutes choses pour toujours.Et le brumeux TARTARE dans un recoin de la terre sillonnée de larges voies. Et ÉROS, l’Amour, qui est le plus beau parmi les dieux immortels, celui qui délie les membres et qui subjugue en leurs cœurs, l’esprit et le conseil avisé de tous les dieux et de tous les hommes.


    De Chaos naquirent Érèbe et la noire Nuit. Et de Nuit à son tour sortirent Éther et Lumière. Gaïa, la Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même, capable de la couvrir tout entière, Ouranos - le Ciel qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais.


    Elle mit aussi au monde les hautes Montagnes, plaisant séjour des déesses, les Nymphes, habitantes des monts vallonnés. Elle enfanta aussi la mer inféconde aux furieux gonflements... "



    Le "DREAMTEAM" DES ABORIGENES


    Le Dreamtime est cette lointaine époque où nos ancêtres, des "esprits", établirent les structures de l'Existence...


    Ce "Temps du Rêve" représente le moment de la Création. C'est de part ce monde onirique que notre monde est venu à se former et que la Vie vint à émerger.


    Ce temps existait en dehors du temps normal, au-delà des mémoires, des histoires et des connaissances. C'est un temps sacré, d'une force cosmique où le physique et le moral se formaient.


    Dans le Dreamtime, le passé, le présent, l’avenir, l’homme et tout ce qui fait l’univers, s’articulent dans un mouvement perpétuel.




    LE MYTHE POLYNESIEN


    Au début, il n'y avait que PO ... Un vide dépourvu de lumière, de chaleur, de son, de forme et de mouvement. De cette substance indifférencié et imperceptible aux sens, sortirent par une évolution graduelle :


    - le mouvement et le son

    - une lumière croissante

    - la chaleur et l'humidité

    - la matière et la forme

    - et finalement le Ciel père et la Terre mère, parents des Dieux, des hommes et de la nature.




    L' OEUF COSMIQUE

    LA SÉPARATION ET LA LIBÉRATION DES ÉLÉMENTS


    MYTHE ÉGYPTIEN - HERMOPOLIS - 2600 av JC


    Les forces du chaos étaient personnifiées par L' OGDOADE qui était une assemblée de 8 dieux (4 grenouilles mâles, et 4 serpents femelles) :


    - HEH et HEHET > L' Infini

    - KEK et KEKET > Les Ténèbres

    - AMON et AMAUNET > L' Inconnu

    - NOUN et NAUNET > Les Eaux primordiales


    Ces divinités incarnaient à elles seules les forces élémentaires, et le potentiel créateur contenu dans le chaos. Ensemble, elles façonnèrent l'Oeuf cosmique et le tertre primitif sur lequel elles déposèrent l'Oeuf. C'est de ce dernier que surgit le dieu soleil : ATOUM




    MYTHE CHINOIS - 1500 av JC


    "Au temps où le ciel et la Terre étaient un chaos ressemblant à un oeuf, P'an-kou naquit dans celui-ci et y vécut pendant dix huit milles années "


    Progressivement, il sépara les éléments du monde : la terre du ciel, mais également la lumière de l'obscurité, l'humide du sec, le yin du yang... qui étaient tous intimement liés à l'intérieur de l' oeuf.


    "Lorsque P'an-kou mourut, sa tête devint un pic sacré, ses yeux devinrent le soleil et la lune, sa graisse les fleuves et les mers, ses cheveux et ses poils les arbres et les autres végétaux" (Chou Yi Ki)




    MYTHE HINDOU - 1500 av JC


    Le Brahman, l'Énergie divine infinie et créatrice, plongea une graine dans l'eau afin qu'elle produise la création.


    Cette graine se transforma en un immense Oeuf d'or. Après avoir mûri à la surface des eaux pendant 1000 ans, cet œuf se sépara en 2 révélant le Dieu Brahma. Ce dernier était représenté avec 4 bras et 4 visages, symbolisant la direction des 4 points cardinaux.


    Brahma créa les 7 étages du monde supérieur avec une des moitiés de l'œuf, et les 7 étages du monde inférieur avec la seconde moitié.




    MYTHE ORPHIQUE - 600 av JC


    Au commencement était CHRONOS (le temps), qui engendra CHAOS (l'infini) et ETHER (le fini).


    Au Temps où la Nuit "la déesse aux ailes noires" enveloppait le Chaos, se glissa l'action créatrice et organisatrice de l' éther. De cette rencontre émergea l'Oeuf d'argent (symbole de Vie, d'unité, et de perfection), et dont la nuit en dessinait la coquille. Au sein de cet oeuf gigantesque, naquît Phanès, la Lumière qui, de par son union avec la Nuit, créa le Ciel, la Terre, et Zeus.


    L’émergence de la vie entraîna également une dégradation de cette totalité primitive. La mission de chaque être fut dès lors de retrouver l'unité perdue, et la plénitude des origines...




    MYTHE POLYNESIEN


    Au commencement était Taaroa, l'Unique. Il était son propre créateur et demeurait solitaire dans sa coquille. Cette coquille était semblable à un oeuf tournant dans l'espace infini, sans ciel, sans terre, sans lune, sans soleil, sans étoiles. Rongé par l'ennui, Taaora brisa sa coquille rendant ainsi possible la création de l’univers.


    - Avec sa coquille il établit la Grande fondation du monde.

    - Avec sa colonne vertébrale il créa les chaînes de montagnes.

    - Avec ses larmes il fit les océans, les lacs et les rivières.

    - Avec ses ongles il recouvrit d'écailles les poissons et les tortues.

    - Avec ses plumes il fit les arbres et les buissons.

    - Avec son sang il colora l'arc-en-ciel et le couchant.


    Cet univers s'était alors organisé en plates-formes, empilées les unes sur les autres. Un trou percé dans chacunes d'elles permettait aux plus courageux de progresser dans le savoir...




    LA DUALITE ET LA COMPLEMENTARITE


    MYTHE SCANDINAVE


    A l'origine des temps, se trouvaient 2 contrées : MUSPELLSHEIM, une région enflammée et brûlante. NIFLHElM, le pays des glaces et des brumes. Entre les deux : Ginnungagap, l'abîme béant et inconcevable, le néant originel. Dans ce gouffre béant, le feu du sud se heurta aux glaces du nord.


    La glace fondit et l'eau forma le premier géant, Ymir puis la vache, Audhumla dont les pis laissaient s'écouler 4 fleuves de lait et dont le géant se nourrissait. Durant son sommeil, Ymir se mit à transpirer et de son aisselle gauche apparurent deux êtres, mâle et femelle.




    LÉGENDE MAORI


    Du vide sortit RANGI (le Ciel) et PAPA (la Terre). Amoureux, ils étaient restés unis l'un à l'autre dans un long baiser. Entre eux, il y n'avait que l’obscurité. RANGI et PAPA eurent six enfants :


    Le Dieu des vents et des tempêtes, le Dieu de la mer, le Dieu de la forêt, le Dieu de la nature sauvage, le Dieu de la guerre et le Dieu des plantes. Un jour, ils voulurent tous se lever et décoller le ciel et la terre pour laisser la lumière enter.


    Tane, le Dieu des forêts, se coucha par terre et avec ses pieds commença à repousser le ciel de toutes ses forces. Le ciel commença à s’éloigner un peu. Le Dieu des vents et des tempêtes décida de rejoindre son père le ciel en déclenchant une énorme tempête... Finalement, la lumière arriva et RANGI fut inconsolable.


    Aujourd'hui, RANGI pleure encore, ses larmes sont devenues des rivières, des fleuves, des mers ou les gouttes de rosée que l’on trouve au petit matin. PAPA soupire de tristesse, ce sont les nuages de brumes que l’on aperçoit encore...




    MYTHE JAPONAIS


    Au début des temps, alors que la Terre et le Ciel ne faisaient qu'un, IZANAGI et son épouse IZANAMI créèrent le monde.Du haut du Pont flottant du Ciel, ces deux divinités primordiales créèrent le cosmos et le peupla de dieux. IZANAGI et IZANAMI engendrèrent également le chapelet d'îles formant l'archipel japonais.


    Les trois enfants les plus importants nés d' IZANAGI furent :


    - Amaterasu, la déesse du Soleil surgie de l'œil gauche de son père.

    - Susanowo, le dieu de l'Orage.

    - Tsuki-yomi le dieu de la Lune.




    MYTHOLOGIE PERSE - 700 av JC


    De l'éternel émergea 2 esprits primordiaux : Spenta Mainyu, Dieu du Bien, et Angra Mainyu Dieu du Mal " qui, jumeaux souverains, furent proclamés comme le meilleur et le pire... Quand donc ces deux esprits se rencontrèrent, ils créèrent tout d'abord la Vie et la Non-Vie" (Yasna, 30, 2-3)


    La lutte qui oppose ces 2 esprits constitue l'histoire de notre monde et se terminera par le triomphe d' Ahura Mazda, "Le Seigneur Grand Sage", qui demeure le Créateur suprême et le Maître de l'Univers.




    MYTHE AZTEQUE


    Au commencement se trouvait Ometeotl symbole du principe féminin et masculin, de l'ordre et du chaos, du jour et de la nuit, de la matière et de l' esprit...


    A l'origine de notre Univers, Ometeotl, le "dieu-déesse" de la dualité vint à se diviser... Toute la création émana alors de ce double principe divin, masculin et féminin. De cette division, émergea :


    - Ometecuhtli, l'élément masculin (Ome : Deux ; Tecuhtli : Seigneur)

    - Omecihuatl l'élément féminin (Ome : Deux ; Cihuatl : Dame)




    UN DIEU CRÉATEUR TOUT-PUISSANT


    MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE - MEMPHIS - 2200 av JC


    « Toute parole du dieu s'est manifestée selon ce que le cœur concevait et ce que la langue ordonnait »


    PTAH pensa d'abord le monde puis le créa en prononçant son mot. C'est ainsi qu' il conçu d'abord dans son cœur les hommes, les animaux et la végétation et prononça ensuite leur nom pour les faire exister. Les prêtres de Memphis accordent dans leur récit une place importante à leur dieu Ptah. Ce n'est plus Atoum qui est le créateur du monde, mais PTAH qui devient créateur d' Atoum.




    COSMOGONIE JUDÉO-CHRÉTIENNE - 1000 av JC


    Au commencement, DIEU / YAHweh créa les Cieux et la Terre. La Terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit: "Que la Lumière soit!" Et la Lumière fut. Dieu vit que la Lumière était bonne; et Dieu sépara la Lumière d'avec les Ténèbres. Dieu appela la Lumière jour, et il appela les Ténèbres nuit.


    Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.


    Dieu dit: "Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux". Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel.


    Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour ...

    (La Genèse)




    VISION DES DOGONS - MALI


    AMMA, le Dieu créateur, forma le 1er placenta et le féconda de son verbe. Cette parole, qui naît d'abord de la pensée, se forgea à partir des 4 éléments constitutifs de l'univers, la terre, l'eau, le feu et l'air.


    Le dieu suprême, Amma, est le créateur de la Terre, dont il fit son épouse. Elle lui donna d'abord un fils, Yurugu (ou le Renard pâle), être unique donc imparfait, qui ne détient que la première parole révélée aux devins, la langue secrète des initiés: sigi so. La Terre donna ensuite à Amma un second enfant, Nommo, à la fois mâle et femelle, maître de la parole qu'il enseigna aux huit premiers ancêtres des hommes, nés d'un couple façonné dans l'argile par Amma.




    MYTHOLOGIE INCA


    VIRACOCHA créa d'abord le Ciel et la Terre qu'il peupla ensuite d'êtres humains.


    Déçus par eux, il transforma certains en statues de pierre et détruit les autres par le feu. Mais lors d'un déluge cataclysmique, VIRACOCHA apparut de nouveau...


    "Il commanda au Soleil d'apparaître, aux étoiles et à la Lune de surgir. Les astres lui obéirent et dans l'argile, il modela alors des hommes et des femmes. Ces couples furent créés afin d'être les ancêtres de chaque tribu des Andes. Le créateur offrit à chacun de ces couples, un langage, des graines, des coutumes et des traditions. Enfin, il leur insuffla la vie et leur dit d'aller sous la terre afin de réapparaître sur leur territoire respectif. Ainsi, ils jaillirent des grottes, des sources...".




    MYTHOLOGIE VÉDIQUE


    Le monde fut créé par le sacrifice de PURUSHA, L’ Être primordial qui rassemble tout ce qui existe, y compris « ce qui est passé et ce qui est à venir ».


    De PURUSHA est née la création. Les hommes et tous les éléments de la nature furent formés par les parties de son corps.


    - De sa bouche naquirent la plupart des dieux, les brahmanes et les chèvres

    - De ses aisselles, les saisons ; de ses bras, le dieu Indra, les guerriers et les moutons ; de son ventre, les démons

    - De ses cuisses, les marchands et le bétail ; de ses pieds, la terre, les travailleurs manuels et les chevaux
    - De son œil, le Soleil ; de son âme, la Lune ; de sa tête, le Ciel.


    PURUSHA est l'Univers, il pénètre et soutien tous les êtres. Il est unique, immuable. Il est l'origine et la fin. Il est l'Être et le Non-être.




    DES DIEUX CRÉATEURS ET DESTRUCTEURS


    MYTHOLOGIE HINDOU - 1500 / 1200 av JC


    Lorsque Brahma se réveille et qu'il ouvre les yeux, l'univers et tout se qu'il contient se crée, lorsqu'il s'endort, tout se détruit.


    Vishnu protège l'univers. Shiva le détruit et le mène par la même occasion à sa renaissance. L'univers connaît alors une suite de naissances et de destructions.



    LA TRIMURTI


    Alors que Vishnu dormait, allongé sur le serpent Ananta (symbole de l'infini et flottant sur l'océan de l'inconscience), emergea de son nombril un lotus dans lequel se tenait Brahma. Tout en dormant, Vishnu continuait de rêver le monde tel qu'il l'a connu. De ses souvenirs oniriques, Brahma donna naissance à un nouveau monde. C'est Shiva qui, par sa danse cosmique, anime l'Univers conçu par la pensée et qui, à la fin du cycle, le détruit.




    MYTHE MESO-AMERICAIN - 1200 av JC


    L' Univers n'a pas été créé qu"une seule fois. Quatre mondes ou soleils ont précédé notre monde actuel.


    - Le Soleil de Terre Gouverné par Tezcatlipoca, Seigneur du Miroir Fumant, il fut détruit par Quetzalcoatl, le Serpent à Plumes, qui massacra les géants qui vivaient alors dans ce monde.

    - Le Soleil de Vent Gouverné par Quetzalcoatl, il est détruit par son rival Tezcatlipoca qui fit souffler une terrible tempête transformant tous les habitants du monde en singes.

    - Le Soleil de Pluie Gouverné par Tlaloc, il est détruit par Quetzalcoatl dans une pluie de feu magique. Il se finit par la transformation de ses habitants en dindons.

    - Le Soleil d'Eau Gouverné par Chialchiuhtlicue, femme de Tlaloc, déesse des fleuves et des eaux stagnantes. Ce monde est détruit par un déluge massif qui rase les montagnes, jette les cieux sur la Terre et change les êtres humains en poissons.


    Ces créations et destructions qui se répètent sont les conséquences d'une lutte cosmique pour le pouvoir entre deux adversaires divins... Nous nous trouvons maintenant dans le 5ème soleil, le Soleil de Mouvement. Selon le calendrier maya, sa fin est prévue pour le 21 décembre 2012. Un nouveau soleil commencera alors.




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    BASCULEMENT DES POLES


    Les déplacements erratiques de nombreux corps célestes à travers le système, solaire influent sans doute sur l'orbite et l'axe de rotation des planètes. On a observé que certains changements climatiques coïncidaient avec des modifications du champ magnétique terrestre, mais on ignore encore pourquoi. Il est possible que la brusque disparition d'espèces animales entières (les dinosaures en sont l'exemple le plus connu) ait coïncidé avec de brusques bouleversements du champ magnétique terrestre, désormais prouvés.



    Une grande partie de l'Amérique du Nord était couverte de forêts tropicales humides. A l'inverse, les régions ouest de l'Australie et de l'Afrique du Sud étaient sous les glaces.


    Ces modifications ne sont pas des phénomènes perdus dans la nuit des temps géologiques. Les chercheurs ont découvert, dans les cendres de feux de camp d'aborigènes australiens, des preuves irréfutables que les pôles Nord et Sud occupaient des positions très différentes de celles d'aujourd'hui, et une inversion complète des pôles n'est pas exclue non plus. Ces modifications magnétiques, et les bouleversements qu'elles auraient entraînés, dateraient d'une époque relativement récente.


    Une inversion soudaine des pôles magnétiques comparable à celle qui s'est produite dans le passé provoquerait une série de séismes le long des lignes de faille tectoniques et de gigantesques raz de marée consécutifs à des bouleversements subocéaniques. Des îles seraient englouties, des régions côtières et des plaines disparaîtraient sous les flots, tandis que des fonds marins surgiraient des profondeurs. De nombreux pays connaîtraient des inondations comparables au Déluge de la Bible. Des prédictions semblables avaient déjà été faites, par Edgar Cayce notamment, mais on ne les avait pas prises au sérieux. Ces nouveaux éléments feront que l'on prêtera peut-être désormais plus d'attention à ces prédictions.


    Un basculement axial de la Terre générerait ouragans et raz de marée. De tels bouleversements cataclysmiques se sont sûrement déjà produits dans le passé. Les importants gisements de charbon de la Grande-Bretagne prouvent qu'à l'ère carbonifère la région connaissait un climat tropical, avec de vastes étendues de fougères et de marécages. De même, une grande partie de l'Amérique du Nord était couverte de forêts tropicales humides. A l'inverse, les régions ouest de l'Australie et de l'Afrique du Sud étaient sous les glaces.


    Alfred Wegener, dans les années 20, avait avancé une explication fondée sur la dérive des continents, mais elle supposerait une dérive de grandes masses continentales sur des milliers de kilomètres. Le scénario d'un basculement de l'axe de la Terre semble plus plausible, et permet, par exemple, de comprendre comment des troupeaux de mammouths paissant paisiblement dans une Sibérie chaude ont pu être pris dans les glaces après un brutal changement climatique. La congélation fut si rapide que l'on retrouva des fleurs non digérées dans l'estomac de l'un d'eux ! Une thèse opposée soutient que les mammouths ont toujours habité l'Arctique, mais cela est assez improbable, car un environnement aussi défavorable ne pouvait fournir une végétation suffisante à des animaux de cette taille.


    Des expériences menées à l'aide de gyroscopes montrent que ceux-ci oscillent après avoir subi l'impulsion adéquate, mais ne tardent pas ensuite à retrouver un nouvelle stabilité dans leur rotation. Ce modèle théorique gyroscopique pourrait être appliqué à la Terre le passage d'un corps céleste ( Vénus ou un astéroïde ) pourrait donner une impulsion gravitationnelle suffisante pour faire osciller notre planète.


    En 1967, l'ingénieur électricien Hugli Brown suggéra que l'axe de la Terre s'était incliné de 90° il y a 7 000 ans à peine. Si sa thèse sur les oscillations polaires régulières est difficile à défendre, celle de la petite oscillation axiale reste fort plausible.


    Adam Barber, qui soutint la théorie de Brown dans une brochure intitulée Arrivée d'une catastrophe pire que la bombe H, avait prédit qu'un basculement axial de 135° se produirait dans les prochaines décennies, mais pas avant l'an 2005. Si cette prédiction n'est pas à prendre à la lettre, les écrits de Peter Warlow sur le même sujet, publiés en 1978 dans le journal de physique, méritent, eux, d'être pris au sérieux. Son hypothèse est celle d'un basculement axial à 180° les pôles Nord et Sud permutant. il démontra sa thèse à l'aide d'une maquette, et la confirma par une série de calculs. Selon lui, ce basculement se produirait tous les 2 000 ans environ. Warlow, qui, à l'instar de Velikovsky, prend les mythes très au sérieux, soutient que les Égyptiens ont enregistré à quatre reprises une telle interversion des pôles. Les plus récentes auraient eu lieu en 700 et en 1500 av. J.-C., cette dernière date correspondant à celle avancée par Velikovsky, ainsi qu'à celle de la destruction de la civilisation minoenne de Crète. Aussi, si le Soleil, avant le déluge se levait à l'ouest. Cela expliquerait plusieurs mystères:


    - Le glissement rapide de l'écorce terrestre.


    - La présence de mammouths parfaitement conservés dans les glaces de Sibérie, l'herbe ingérée non putréfiée.


    - Des géologues ont trouvé des roches dont le sens d'orientation cristalline était inversé et ceci ne peut pas s'expliquer que par l'inversion du sens de rotation de la terre ( ou une inversion des pôles ), sinon cela voudrait dire que ces roches sont vraiment trés anciennes et la dérive des continents les ont déplacées trés loin de leur latitude d'origine.


    - Les anguilles qui traversent l'océan jusqu'à la mer des Sargasses pour revenir se reproduire, comme les saumons, en suivant tout simplement au fond de l'océan, le lit des cours d'eau engloutis.




    LA SCIENCE AUJOURD'HUI


    Des paléobiologistes ont découvert des traces fossiles qui indiquent que « la vie semble avoir été inscrite, gommée et réécrite quatre ou cinq fois, depuis le Cambrien. Ce qu’ils ont constaté, c’est qu’à différentes époques de l’histoire, la vie s’est développée pour être ensuite presque instantanément gommée. A chaque cycle, il s’en est suivi une période où la Terre a été dépourvue de toute vie pendant des millions d’années. Les grandes extinctions de masse sont prouvées. Là encore, elles n’ont jamais été expliquées clairement. Rentrent-elles également dans ce schéma de mort et de résurrection cyclique ?


    La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années. Le champ magnétique terrestre serait-il en train de s’inverser ? Sur les 150 dernières années, l’intensité de la composante Nord-Sud du champ magnétique a décru de 10%. De plus, le pôle nord magnétique a été sérieusement perturbé ces trente dernières années.


    La Terre n’a pas toujours été bleue. Il y a environ 750 millions d’années, elle aurait été entièrement recouverte de glace. Des pôles à l’équateur, une énorme couche de glace aurait recouverte toute sa surface. C’est du moins ce que pensent de nombreux climatologues. Toute trace de vie aurait été éliminée pendant cette longue période. Il y a 800 millions d’années, les continents actuels se regroupent en un seul bloc, la Rodinia. Puis, ce super continent se fissure sous l’effet d’une intense activité volcanique. Des mers s’ouvrent et de gigantesques quantités de basalte son libérées ce qui piège une quantité de dioxyde de carbone. L’effet de serre perd alors son efficacité et les températures s’effondrent, provoquant la plus grande période glaciaire de tous les temps.


    Des études en paléomagnétisme ont établi que la polarité magnétique de la Terre "s'était inversée plus de 170 fois pendant les derniers 80 millions d'années". Selon un article du géologue S.K Runcorn, Professeur à l'Université de Cambridge, "il ne fait aucun doute que le champ magnétique de la Terre est déterminé directement ou indirectement par la rotation de la Terre". Donc, l'axe lui-même de la Terre aurait changé. Plus simplement, la planète aurait basculé sur elle-même, ce qui aurait entraîné un changement de la localisation des pôles géographiques. Selon des articles parus dans Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans, au onzième millénaire avant notre ère. On sait que cette période est marquée de grandes extinctions dans le monde animal. (Nature 234,27/12/71). Certains scientifiques estiment que la prochaine inversion des pôles magnétiques terrestres aura lieu vers 2030. (article paru dans Nature 12/2/76).


    On sait aujourd'hui que les pôles Nord et Sud du champ sont susceptibles de s’inverser. Les laves solidifiées sont là pour en témoigner puisqu’elles pointent alternativement vers les régions australes ou boréales. Depuis quelques décennies, on a d’ailleurs observé l’extension croissante d’une anomalie du champ magnétique dans l’Atlantique Sud. (article paru dans Sciences&Vie N°229).


    Selon les lois de la mathématique et de la physique, la Terre ne peut subitement tourner dans l'autre sens à cause de la conservation du moment cinétique ( c'est ce qui fait qu'une ballerine tourne plus vite quand elle raproche ces bras le long du corps ). Il faudrait une collision violante pour que ça se produise ou l'arrivée d'une planete dans notre systeme solaire ( la planete Nibiru des sumériens? ) dereglant tout sur son passage. Une inversion des pôles est alors plus probable plutôt qu'un changement de rotation de la terre.




    LE GRAND CATACLYSME EGYPTIEN


    Le Grand Cataclysme se déroule pendant l'ère du Lion, aussi les égyptiens ont ils gravé deux lions dos à dos entre eux, le soleil coincé entre l'hiéroglyphe du ciel l'un vers le haut, l'autre vers le bas, c'est à dire le ciel d'avant et le ciel d'après. L'adolescent repésente surement l'humanité très appauvrie après le déluge.


    v Il y a quelques 10 000 ans, l'axe de la terre aurait basculé provoquant un glissement des pôles, créant un cataclysme planétaire. Cet évènement les Égyptiens, ( héritiers des Atlantes? ), l'ont appelé " Le Grand Cataclysme ". L'observation du zodiaque de Dendérah, ( aujourd'hui au musée du Louvre ), prouve que les egyptiens avait connaissance de ce déluge. Afin que nul n'en ignore, ils ont pris la peine de le graver, de le peindre et de le sculpter dans les temples, notament dans le temple de Dendérah. Ce zodiaque de Dendérah est infiniment plus vieux que celui du Louvre, daté aux environs de 50 / 150 ans avant JC qui est en fait la sixième reproduction.



    L'astrologie que pratiquaient les Atlantes, continueront à l'être dans la colonie refuge d'égypte. Cette astrologie prenait en compte le mouvement de précession des équinoxes, redécouvert par Hyparque ( mathématicien grec ), environ 150 ans avant JC.



    QUESTIONS SUR LE CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE


    1-Qu’est-ce-que le champ magnétique terrestre?

    La terre agit comme un énorme aimant sphérique et est entouré d’un champ magnétique appelé champ magnétique terrestre ou champ géomagnétique. Le champ magnétique terrestre ressemble au champ d’un aimant dipolaire (aimant cylindrique ou en forme de barreau avec des pôles N et S aux extrémités) situé au centre de la terre et incliné approximativement de 11° par rapport à l’axe de rotation de la terre. Cette représentation est trop simple car le champ observé est beaucoup plus complexe et varie non seulement dans l’espace mais également dans le temps. En chaque point le champ géomagnétique est caractérisé par sa direction et son intensité.


    2- Le champ magnétique terrestre varie-t-il d’un endroit à l’autre?

    Oui, le champ varie d’un endroit à l’autre d’une manière irrégulière ce qui nécessite des mesures en de nombreux endroits pour obtenir une image satisfaisante de sa distribution géographique. Cela est fait en le mesurant dans environ 200 observatoires magnétiques opérationnels sur les continents, complétés par des mesures sur les océans et des mesures par satellite.


    3- Que sont les pôles magnétiques?

    Les pôles magnétiques sont définis par les endroits où une aiguille aimantée librement suspendue s’oriente verticalement, autrement dit où l’inclinaison du champ est 90°. Ces endroits sont difficiles à déterminer parce que les pôles magnétiques ne sont pas fixes mais se déplacent de plusieurs centaines de kilomètres à cause de la variation diurne du champ et d’avantage encore pendant des orages magnétiques. Des observations récentes en 1990 par le Canadian Geological Survey et le U.S. Naval Oceanographic Office les situent à : 78,5 ° N et 103,4 ° W près de l’île Elef Ringes (Canada) 65 ° S et 139 ° E dans la baie Commonwealth (Antarctique) Les pôles basés sur une analyse globale du champ observé en se limitant aux termes dipolaires (modèle dipôle) sont appelés pôles géomagnétiques. Les pôles géomagnétiques qui correspondent au champ géomagnétique de référence international IGRF (IGRF = International Geomagnetic Reference Field) de 1995 sont situés à : 79,3 ° N, 71,5 W 79,3 ° S, 108,5 W


    4- Comment convertir les lectures faites avec une boussole en azimut vrai ou azimut géographique?La connaissance de la déclinaison du champ de l’endroit pour la période concernée (contacter le Centre de Physique du Globe de l’IRM ou consulter cartes de la déclinaison ou cartes topographiques) permet de convertir la lecture en azimut vrai. L’azimut vrai est obtenu en ajoutant la déclinaison à la lecture (ou azimut magnétique) en suivant les conventions : déclinaison en degrés W ou négative, déclinaison E ou positive). Quand la déclinaison n’est pas connue pour la période concernée, mais pour une autre période, une correction en se basant sur la variation séculaire est nécessaire (contacter le Centre de Physique du Globe de l’IRM ou consulter cartes de la variation séculaire de la déclinaison ou cartes topographiques). On peut aussi ?décliner? la boussole, c’est à dire faire une visée à la boussole dans une direction d’azimut géographique connu (selon une route rectiligne ou d’un point connu vers un repère figurant sur la carte). On peut ainsi déterminer la correction à apporter aux lectures de la boussole.


    5- Qu’est-ce que l’équateur magnétique?

    L’équateur magnétique est l’ensemble des points où l’inclinaison I est zéro et où la composante verticale V du champ est nulle. Contrairement à l’équateur géographique, l’équateur magnétique est irrégulier et n’est pas fixe. Au nord de l’équateur magnétique l’extrémité nord d’un aimant suspendu librement plonge en dessous du plan horizontal local et I et V sont comptées positives. Au sud de l’équateur magnétique l’extrémité sud de l’aimant plonge en dessous du plan horizontal et I et V sont comptées négatives.


    6- Le champ varie-t-il beaucoup en quelques années?

    Le champ magnétique varie dans le temps. Le spectre des variations est très large et s’étend de fractions de seconde jusqu’à quelques millions d’années. On distingue les variations d’origine interne des variations d’origine externe. La variation diurne, saisonnière et annuelle sont d’origine externe et trouvent leur origine dans l'activité solaire. Le soleil émet des particules et des radiations; elles provoquent des ionisations dans l’ionosphère qui donnent naissance à des courants électriques accompagnés de champs magnétiques. La plus grande cyclicité d’origine externe connue est d’environ 11 ans liée à la cyclicité des tâches solaires. Les variations d’origine interne ont des périodes plus longues allant de quelques années à des millions d’années. On appelle par définition les variations du champ principal d’origine interne la variation séculaire. Pour des raisons pratiques on appelle variation séculaire la variation d’une année à l’autre. Cette variation n’est donc pas complètement d’origine interne mais contient encore des composantes d’origine externe.


    7- Est-ce que le champ géomagnétique s’inversera bientôt?

    Bien que l’on observe une décroissance de l’intensité du champ géomagnétique on ne peut affirmer que le champ s’inversera bientôt. A partir des mesures de l’intensité depuis le milieu du 19e siècle certains chercheurs estiment que le moment magnétique dipolaire du champ s’annulera dans environ 1300 ans. Mais la valeur actuelle du moment dipôle est toujours plus importante qu’elle ne l’a été pour la plupart du temps pendant les dernières 50.000 années et la tendance à la décroissance peut basculer à n’importe quel moment. Même si le champ commence à s’inverser, il faudra quelques milliers d’années pour qu’il s’inverse complètement. Le champ ne s'annule pas entièrement lors d’une inversion mais il est plus faible que normalement, avec probablement des pôles multiples. La navigation à l’aide d’une boussole magnétique serait difficile et les animaux migratoires pourraient rencontrer quelques problèmes. Les inversions sont bien connues et bien datées pour les 5 derniers millions d’années à partir de mesures paléomagnétiques et des datations absolues; la dernière inversion a eu lieu il y a 780.000 années. Il est possible, et même probable, que des inversions de courte durée se soient produites depuis.


    8- Quel est l’origine du champ magnétique terrestre?

    Le champ géomagnétique trouve son siège dans le noyau externe liquide de la terre. L'hypothèse la plus probable, généralement admise actuellement, est que le champ géomagnétique est généré par interaction entre un champ magnétique et le mouvement du liquide dans le noyau externe. Cette hypothèse a été formulée par une théorie que l'on appelle la théorie dynamo. La séismologie nous a appris que le noyau externe de la terre se comporte comme un liquide. Ce liquide est un conducteur électrique et quand il est en mouvement dans un champ magnétique (champ interplanétaire par exemple) des courants électriques prennent naissance accompagnés d'un champ magnétique. A cause de la résistance ohmique ces courants décroissent rapidement et ont donc une durée de vie relativement petite. Il doit donc exister un mécanisme de régénération des courants électriques qui maintient le champ. Un des ces mécanismes est une dynamo auto-excitée.


    9- Comment se fait-il que le champ magnétique soit enregistré par les terres cuites?

    Les terres cuites contiennent des minéraux magnétiques (principalement des oxydes de fer) qui sont porteurs d’une aimantation rémanente. Lors de la cuisson, quand une température suffisante (température de Curie ou de Néel) est atteinte, cette rémanence disparaît. Pendant le refroidissement, sous cette température critique, une nouvelle aimantation rémanente guidée par le champ magnétique ambiant apparaît. Cette aimantation rémanente est donc un enregistrement du champ pendant le refroidissement.


    10- Quelle est la précision de la datation archéomagnétique?

    La précision de la datation archéomagnétique dépend de nombreux facteurs: fidélité de l’enregistrement dans les terres cuites, absence de déplacement de la structure, taux de variation du champ magnétique terrestre, précision des diagrammes de référence qui dépend elle-même de la précision de la datation des terres cuites sur lesquels ils sont basés. Dans les cas favorables on peut atteindre une précision de 25 ans.


    11- Est-ce que le champ magnétique terrestre a beaucoup varié pendant les périodes archéologiques?Dans nos régions, au cours des deux derniers millénaires, la déclinaison a varié d’environ 50° (de + 25° W à + 25° E) et l’inclinaison de 20° (de + 55° à + 75°).




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    METEORITE DE YUCATAN


    Il y 65 millions d’années, à la fin du Crétacé, une gigantesque météorite de près de 10 km de diamètre serait entrée en collision avec la Terre à la vitesse de 50.000 km/h. L’impact, d’une violence inouïe, aurait soufflé des régions entières, créant un immense raz de marée et projetant dans l’atmosphère suffisamment de poussières pour obscurcir le sol durant des mois. Incapables de vivre sans soleil, de nombreuses plantes auraient fini par mourir, suivies par les herbivores puis les carnivores… Près de 80% des espèces végétales et animales, dont les dinosaures, auraient ainsi disparu définitivement de la Terre.




    LE CRATERE DE CHICXULUB


    D’un diamètre de 200 km environ, le cratère de Chicxulub est enfoui sous près de 1000 m de sédiments. Cette structure n’est identifiable que par les anomalies gravitationnelles (en jaune et rouge) et magnétiques engendrées par des roches de densité et de composition hétérogène. À la surface du sol, le seul indice est la présence de cénotes (points blancs), énormes puits remplis d’eau douce et formés par la dissolution des roches calcaires. Ces cénotes sont disposés en cercle dont le centre coïncide avec le village de Chicxulub, sur la côte nord du Yucatán.



    Seul problème : l’équipe scientifique de Gerta Keller, micropaléontologue à l’Université de Princeton, aux États-Unis, vient de montrer* que ce cratère s’est formé 300 000 ans avant la disparition des dinosaures !


    La thèse de la météorite, proposée en 1980 par Walter et Luis W. Alvarez (Nobel de Physique 1978), recueille aujourd'hui de nombreux suffrages. Et pour cause, plusieurs indices géologiques montrent qu’un impact météoritique a bien eu lieu il y a 65 millions d’années, entre le Crétacé et le Tertiaire (la limite K-T).


    Depuis le début des années 90, le cratère lui-même semble avoir été identifié. D’un diamètre de plus de 200 km, il se situerait dans la région mexicaine du Yucatan, sous le village de Chicxulub. Entre décembre 2001 et février 2002, le Chicxulub Scientific Drilling Project (CSDP) menait une campagne internationale de forage sur le site de Yaxcopoil à une soixantaine de kilomètres du centre du cratère. Gerta Keller et son équipe, membres du CSDP, ont pu étudier un échantillon de cette carotte prélevée entre 894 et 794 mètres de profondeur: Cette région comprenant la fameuse limite K-T.



    Les chercheurs ont pu ainsi retrouver les traces de l’impact de Chicxulub, en particulier des roches fondues (appelées tectites) projetées lors du choc. Mais ils ont aussi pu constater que ces traces ne coïncident pas avec la limite K-T, riche en iridium, et correspondant à l’extinction des dinosaures. Les tectites et la limite K-T sont ainsi séparées par une couche calcaire d’une trentaine de centimètres riche en microfossiles et présentant une stratification : des indices montrant qu’un phénomène de sédimentation lente a eu lieu durant approximativement 300 000 ans. Ces travaux suggèrent ainsi que la météorite de Chicxulub n’est pas à l’origine de la fin du Crétacé. La vie, comme en témoignent les microfossiles de la couche calcaire, a pu continuer à se développer durant environ 300 000 ans, jusqu’à l’extinction massive qui a emporté les dinosaures.




    DES FACTEURS MULTIPLES


    Reste à trouver la cause de cette extinction massive. Pour Gerta Keller, comme pour le géologue français Vincent Courtillot, une météorite ne peut, à elle seule, provoquer une extinction de masse.


    L'extinction de la fin du Crétacé n’a pas été aussi brutale qu’on veut bien le faire croire. Les coupes géologiques montrent en effet que de nombreuses espèces planctoniques ont commencé à disparaître plusieurs centaines de milliers d’années avant l’impact.


    On sait désormais que la Terre a connu une période d’intense activité volcanique durant cette même période. Dans la région du Deccan, en Inde, une faille de 400 km a laissé échapper de la lave en fusion pendant plusieurs mois. Les '' Trapps du Deccan' ', couches de roches volcaniques parfois épaisses d’un kilomètre, en témoignent aujourd’hui.


    Il n’empêche que la frontière K-T présente des traces évidentes d’iridium, un élément absent de la croûte terrestre et présent dans les météorites. Gerta Keller ne l’ignore pas et estime qu’il y a 65 millions d’années, 300 000 ans après l’impact de Chicxulub, une autre météorite dont on ne connaît toujours pas le cratère a porté le coup de grâce à de nombreuses espèces déjà fragilisées par le volcanisme du Deccan. Pour Jan Smit, un paléontologue néerlandais qui défend la thèse météoritique depuis de nombreuses années, la couche calcaire surmontant les traces de l’impact de Chicxulub a été apportée par le gigantesque raz de marée qui s’est produit juste après la chute de la météorite...






    L'EVOLUTION


    Les dinosaures ont régné sur la terre pendant 150 millions d'années. Ils ont totalement disparu il y a 65 millions d'années, en moins d'un million d'années sans doute (théorie) après la collision d'une météorite d'une dizaine de kilomètres de diamètre qui a laissé sa cicatrice au Mexique. Et si des hommes, une civilisation structurée, avait elle aussi disparu il y a 65 millions d'années?


    De nombreuses failles commencent à apparaître dans cette théorie linéaire, lente, qui sans remettre

    en cause l'ensemble du modèle, pourraient nous amener vers de nouvelles hypothèses sur l'évolution de l'homme.


    En 1973, le Prix Nobel Francis Crick qui avait codécouvert la structure de l'ADN, émettait l'hypothèse que "la vie sur la terre émanait peut-être d'organismes venant d'une planète lointaine". (Les anthropologues n'arrivent toujours pas à faire le lien entre notre race et ses plus proches parents, les simiens. Il y a environ 300.000 ans, après un demi-million d'années d'évolutions minimes, l'homo erectus se transforma alors soudainement en homo sapiens, se caractérisant par une augmentation de 50 % de la capacité de la boîte crânienne, et cela sans explications sur la rapidité de la transformation).


    Début de 2001, deux laboratoires américains spécialisés en génétique ont annoncé avoir décodé le génome de l'homme. Ce génome possède 223 gènes "étrangers" (parmi plus de 30.000). Ces 223 gènes n'ont aucun prédécesseur évolutionnaire...




    ANTHROPOLOGIE CLASSIQUE / LA THEORIE DE LA BIPEDIE


    Selon la théorie de la Bipédie Initiale L'Homme, comme tous les vertébrés, proviendrait d'un ancêtre commun bipède, lui-même issu d'un Homoncule marin archépagoge ! La théorie de la Bipédie Initiale s'appuie sur : La Paléontologie, l'Embryologie, l'Anatomie comparée et la Phylogénie. Après l'apparition de la vie sur Terre et la naissance des premieres Amibes, certains vers marins se seraient transformés en vertébrés. La tige dorsale de ce ver marin acéphale se serait transformée en colonne vertébrale. Puis, cet ancêtre de tous les vertébrés aurait évolué "à la manière d'une méduse" en créant au départ une poche ectodermale remplie de gaz. Cette poche sphérique, en se développant comme une bulle au bout de la colonne vertébrale, va contenir le cerveau et contraindre l'Homoncule marin puis terrestre à conserver la stature verticale qui le mènera à la bipédie.


    Les Vertébrés bipèdes non-humains, ainsi que les quadrupèdes, seraient donc issus de l'archétype bipède par une série de transformations évolutives (par déshominisation). Les Cétacés sont restés et se sont développés dans l'océan. Sur Terre, les mammifères quadrupèdes ont divergé, tout comme les reptiles, les amphibiens, les poissons retournés à la vie aquatique, les oiseaux et les dinosaures disparus.


    L'Homme est issu d'une lignée très ancienne et les paléontologues ont mis à jour les hominidés qui ont divergé par déshominisation. A partir d'une lignée de bipèdes à tête ronde, qui sont nos ancêtres directs, se développent par déshominisation de nombreux rameaux collatéraux. Beaucoup de ces primates n'ont eu qu'une existence très éphémère et disparurent sans laisser de traces. D'autres formes, comme les divers australopithèques et pithécanthropes connus se maintinrent longtemps et évoluèrent, en se déshominisant toujours davantage.


    Les grands singes africains auraient divergé de l'Homme voici près de 5 millions d'années et après un stade hyperanthropoïde, puis australopithécoïde, ont gagné la forêt et se sont spécialisés dans la pratique de l'arboricolisme.


    Selon le schéma classique de l'anthropologie nous avons été amibe, animalcule marin, puis petit poisson. Les poissons seraient sortis de l'eau (il y a environ 400 millions d'années) pour donner naissance aux amphibiens puis aux reptiles, aux dinosaures et enfin les mammifères se seraient épanouis après la disparition des dinosaures.


    L'Homme serait l'aboutissement de l'évolution à partir des lémuriens, après que les dinosaures nous eurent laissé la place libre, il y a quelque 65 millions d'années. L'Homme serait un "singe" qui se serait redressé afin de mieux voir au-dessus des herbes. L'ancêtre commun des australopithèques, des grands singes et de l'Homme était un primate bipède d'il y a environ 25 millions d'années ! L'homme serait le résultat l'évolution d'un ancêtre commun avec les singes, qui aurait tout au plus 6 millions d'années. Plusieurs éléments concordent pour situer son origine unique en Afrique : C'est dans la vallée du rift que l'on a retrouvé le plus grand nombre et les plus anciens fossiles d'hominidés.


    La persistance de mots fossiles nous mène à la conclusion que tous les langages du monde dérivent d'un seul et même langage. Les recherches génétiques sur 3000 individus, représentant 60 populations, amènent à une origine commune, en Afrique du sud. L'Afrique, couverte de forêts équatoriales il y a quelques millions d'années, vit sa partie orientale s'effondrer. Cela entraîna un changement climatique, transformant la forêt en savane et obligeant les premiers primates à se redresser, la bipédie marquant les débuts de l'hominisation. Ensuite, l'homme se répand à travers le globe, à raison de 50 kilomètres par génération, poussé par l'accroissement de la population. Ceci est la théorie établie par le paléontologue anthropologue français du Collège de France, Yves Coppens, après sa fameuse découverte de Lucy, âgée de 3,2 millions d'années, à l'est du rift. C'est l'East Side Story.


    A 2500 kilomètres à l'ouest, après 12 ans de recherches, le paléontologue français Michel Brunet, de l'université de Poitiers, découvre, dans le désert tchadien, un fragment de mâchoire d'australopithèque dévoilé par le vent. Il baptisa son hominidé Abel.


    Depuis, l'équipe du professeur Tim White a découvert en Ethiopie, en 1992, l'Ardipithécus Ramidus, âgé de 4,4 millions d'années. Puis , Brigitte Senut, Martin Pickford et leur équipe ont découvert le Millennium Ancestor de 6 millions d'années plus "humain" que Lucy. Puis, en 2002 une équipe de la Mission paléoanthropologique franco-tchadienne découvre les restes d'un hominidé de 6 à 7 millions d'années, Toumaï le plus ancien représentant connu de la lignée humaine et proche des derniers ancêtres communs chimpanzé-homme.


    Toumaï est une découverte qui modifie encore les frontières de la paléanthologie et de l'évolution de l'espèce humaine. Du coup Lucy (3,2 millions), Abel (3,5 millions), Orrorin (6 millions) se sont sentis rajeunis au vu de Toumaï ou Sahelanthropus tchadensis (de son nom scientifique) vieux de 7 millions d'années. Le berceau de l'humanité reste pour le moment ancré en Afrique, qu'il soit à l'Est ou qu'il soit à l'ouest du Rift, dans la région des grands lacs.


    Selon la théorie de la création, des mutations génétiques, entièrement dues au hasard, survenant n'importe où à l'intérieur du génome, sont sensées apporter un changement plus ou moins important dans l'animal ou le végétal, changement qui rendrait l'organisme plus ou moins bien adapté à l'environnement. Si la mutation a été avantageuse, c'est-à-dire amenant l'être vivant à être mieux apte à survivre dans son environnement, l'être survit et transmet cette mutation à ses descendants. Les autres êtres vivants, moins bien adaptés en comparaison, se reproduisent moins ou disparaissent plus vite. C'est la théorie de la sélection naturelle, deuxième agent supposé de l'évolution, sorte de pression qui s'exercerait sur les êtres pour ne garder que les plus forts, les plus beaux (principe de la sélection sexuelle), les plus aptes. Petit à petit, la lignée des plus adaptés est sensée supplanter les autres lignées. D'une mutation à une autre, on en arrive à une transformation progressive et lente (sur des milliers d'années) d'une espèce en une autre. C'est ainsi qu'on a postulé que les premiers êtres vivants monocellulaires ont engendré les pluricellulaires, puis les organismes primitifs, puis les poissons et les reptiles. Enfin, certains reptiles auraient donné les oiseaux, d'autres les mammifères, dont l'homme, issu des transformations d'un ancêtre commun avec les grands singes.


    Ce modèle, qui a prédominé dans le monde depuis bientôt 200 ans (au point d'être enseigné comme un fait scientifique indubitable), est pourtant mis à mal depuis quelques années par les scientifiques, qui en soulèvent les erreurs et l'absence de fondement.




    L'EST SIDE STORY N'EXISTE PLUS


    La découverte du crâne "Toumaï" , au Tchad, à 3000 kilomètres du Rift africain, sonne le glas de la théorie de " l' East Side Story ". Elle aura duré vingt ans, comme les deux grandes théories précédentes, qui placèrent l'origine de la lignée humaine d'abord en Europe, puis en Asie. Reste l'hypothèse fondamentale, d'après laquelle les caractères humains sont apparus dans le sillage de grandes crises climatiques. Pendant des siècles, l'homme a été considéré comme le résultat d'un acte de création divine. Après avoir observé la nature tout autour du monde à bord du "Beagle", pendant de nombreuses années, Charles Darwin (1809-1882) analysa durant les vingt années qui suivirent toutes les données collectées. C'est ainsi qu'il en arriva à la conclusion que toutes les créatures vivantes procèdent des créatures antérieures selon un mécanisme de sélection naturelle, y compris l'homme. Selon lui, les espèces vivantes subissent des variations aléatoires, et seules celles qui se révèlent favorables à leur survie, au sein de leur environnement particulier, sont conservées et transmises (Darwin ignorait tout de la génétique).


    De nombreuses failles commencent à apparaître dans cette théorie linéaire, lente, qui sans remettre en cause l'ensemble du modèle, pourraient nous amener vers de nouvelles hypothèses sur l'évolution de l'homme. Ainsi, à partir des premières cellules, apparues il y a 3,5 milliards d'années, la Vie n'a cessé de se complexifier, jusqu'à l'apparition des dinosaures, des mammifères et enfin de l'homme. Cependant il y a plusieurs extinctions massives au cours de l'évolution, il y a 440 millions d'années, 250 millions d'années, et enfin 65 millions d'années avec l'extinction des dinosaures. Certains avancent que les catastrophes au niveau planétaire seraient cycliques, selon une périodicité variant entre 26 et 32 millions d'années.


    L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle publié en 1859, bouleverse les idées reçues en paléontologie, zoologie, et même en philosophie et religion. Darwin y défini à partir d'idées préexistantes et de cheminements intellectuels qui lui sont propres, la théorie révolutionnaire de la sélection naturelle, sélection responsable de la survie ou de la mort des individus, et des espèces. Selon lui les organismes changent de génération en génération pour aboutir à de nouvelles espèces. Si le terme 'évolution' n'est jamais utilisé, sa définition et bien présente parmi ses écrits.


    Bien que son livre soit une révolution, Darwin s'est lui-même beaucoup contredit, notamment sur la macroévolution et microévolution, l'influence de l'environnement, l'hérédité, les modes de spéciation.


    De plus en plus de scientifiques contredisent les principes de l'évolution, et ce ne sont pas des créationnistes. En effet, on sait aujourd'hui par exemple que les mutations ne peuvent expliquer la nature. On sait fort bien que les mutations génétiques sont rares, car tout est fait dans les organismes pour assurer une transmission complète et intacte du génome (sans quoi, toute vie serait impossible). Celles qui offrent un réel avantage adaptatif le sont encore plus. La plupart du temps les mutations sont en fait létales (conduisant à la mort) ou apportent des tares : La recherche de lois (de l'évolution) s'est avérée assez vaine, et les rares tentatives récentes dans ce sens paraissent tout aussi vouées à l'échec.


    Le célèbre biologiste Jean Rostand (athée) disait déjà : "les explications classiques de la genèse des espèces sont loin de contenter tous les esprits. Pour ma part, je les tiens toutes pour des contes de fées à l'usage des adultes… Il faut avoir le courage de reconnaître que nous ignorons tout de ce mécanisme" et encore "Quand l'opinion de quelques-uns est devenue celle de tout le monde, doit on penser qu'ils avaient vu juste avant les autres, ou qu'ils ont réussi à propager l'erreur ?" puis "Nous doutons que la sélection naturelle ait pu, même avec les immenses durées dont disposa l'évolution, créer des organes aussi complexes que le cerveau, l'oeil, l'oreille de Vertébrés supérieurs."




    L'HOMME DESCEND-IL DU SINGE?


    L'Homme ne descend pas d'un primate arboricole ! Une évidence méconnue.


    L’homme se découvre presque complètement animal par sa biologie, proche par sa physiologie, spécifiquement différent par son patrimoine génétique. L’homme cependant est tout autre que l’animal par son intelligence. Et plus que l’intelligence elle-même et la quantité de ses capacités, l’homme possède quelque chose d’unique au monde : il est le seul être capable de réflexion sur lui-même.


    Yvette Deloison, chercheur au CNRS, s'est spécialisée dans l'analyse de la mécanique des membres inférieurs des hominidés. S'appuyant sur les études de l'anatomie de nos ancêtres mais aussi des grands singes, elle tire les conclusions suivantes :


    La main humaine n'a jamais pu être une patte (elle est beaucoup plus primitive que celle des grands singes).


    Le pied humain est lui, au contraire, très spécialisé pour une marche bipède.


    Ces éléments, en tenant compte de la loi de Bollo (irreversibilité de l'évolution) amenent Yvette Deloison à proposer un ancêtre doté d'une attitude bipède redressée : le protohominoide. De petite taille et vivant dans un milieu semi-aquatique, il aurait vécu il y a 15 millions d'années (sans que nous ayons encore trouvé de restes fossiles).


    Yvette Deloison a pour la première fois publié cette hypothèse en 1999 dans la revue "Biométrie Humaine et Anthropologie". Puis, en mars 2004, elle déclarait: "La main est pentadactyle, autrement dit elle possède cinq doigts, comme la plupart des tétrapodes ou mammifères primitifs et la majorité des mammifères actuels. Si elle avait été utilisée par les ancêtres de l'homme pour une fonction particulière comme l'appui ou la suspension, elle en aurait forcément gardé la trace dans ses proportions ou la forme de ses os, or ce n'est pas le cas. La main humaine n'a jamais été une patte ! Il faut retenir cette donnée capitale de l'anatomie."


    Elle en conclut "En résumé, l’ancêtre des grands singes, des Australopithèques et de l’Homme devait être un Primate bipède avec des membres non spécialisés à partir duquel ces trois groupes ont divergé", mais cela reste une théorie. (Source : Yvette Deloison, Préhistoire du piéton - essai sur les nouvelles origines de l'homme).


    Les évolutionistes indiquent qu'il y a similitude génétique de 94% (+/-) entre le chimpanzé et l'homme, y compris des pseudogènes et des rétrovirus endogènes. Les chromosones sont de même identiques, si ce n'est la fusion de deux chromosomes primates chez le zom que l'on peut voir sur les caryotypes.


    Cependant, la carte du génome du chimpanzé doit également être tracée juste comme celle de l'homme, les deux doivent être comparées et le résultat de cette comparaison doit être obtenu. Jusqu'ici, seulement la carte du gène du genre humain a été tracée. Une telle recherche n'est pas encore faite pour le chimpanzé. Une analyse d'ordre a été faite avec une méthode nommée "hybridation d'ADN" sur les ordres d'ADN qui sont corrélés avec ces protéines et seulement ces nombres limités de protéines ont été comparés. Il y a environ cent mille gènes, et donc 100 mille protéines codées par ces gènes en l'homme. Pour cette raison, il n'y a aucune base scientifique pour réclamer que tous les gènes de l'homme et du singe soient 98 % semblables seulement en raison de la similitude dans 40 sur 100,000 protéines. D'autre part, la comparaison d'ADN effectuée sur ces 40 protéines est également controversée. Cette comparaison a été faite en 1987 par deux biologistes nommés Sibley et Ahlquist et éditée dans la périodique nommée Journal of Molecular Evolution (v.26 p. 99-1212). Cependant un autre scientifique nommé Sarich qui a examiné les données obtenues par ces deux scientifiques a conclu que la fiabilité de la méthode qu'ils ont utilisée est controversée et que les données ont été exagérément interprétées. (Sarich et al, 1989, Cladisticts 5:3-32) Dr Don Batten, un autre biologiste, a également analysé le sujet en 1996 et a conclu que la vraie cadence de similitude est 96,2% et non pas 98 % (CEN, 19(1); 21-22 décembre 1996-février 1997). Depuis d'autres sources indique une similitude de 94%.


    L'ADN Humain Est Egalement Semblable à Celui du Ver, du Moustique et du Poulet! Il y a une similitude de 75 % entre les DNAs des vers de nématode et de l'homme. (New Scientist, 15 mai 1999, p.27). Les comparaisons effectuées entre les gènes de la mouche de fruit appartenant à l'espèce de Drosophile et les gènes humains ont rapporté une similitude de 60 %. Dans une étude effectuée par les chercheurs de l'Université de Cambridge, quelques protéines des animaux qui habitent la terre ont été comparées. Étonnamment, dans presque tous les échantillons, l'homme et le poulet ont été mis ensemble en tant que les parents les plus proches. Le suivant parent le plus proche était crocodile. (New Scientist v.103, 16 août 1984, p.19). Un autre exemple sur "la similitude génétique entre l'homme et le singe", est la présence de 48 chromosomes aux chimpanzés et gorilles contre 46 chromosomes à l'homme. Le nombre de chromosomes dans les pommes de terre est identique à celui de l'homme: 46.


    Autre exemple : la théorie voudraient que ce ne soient que les phénotypes (ensemble des caractères visibles d'un organisme) qui soient sélectionnés par la nature : membres permettant un déplacement plus facile, organes sensoriels permettant une vie plus adaptée... Or cela ne serait possible qu'à condition de réunir deux situations non naturelles :


    Que les mutations soient avantageuses, nombreuses, et toutes ensemble dirigées dans le même sens.


    Que les gènes se mettent à coder pour une seule fonction bien donnée. Tel n'est pas le cas. Les caractéristiques d'un être vivant ne dépendent que rarement d'un seul gène et donc d'une seule mutation.


    Chez le poulet domestique par exemple, la mutation du gène qui contrôle le développement normal des ailes entraîne des effets très néfastes sur de nombreuses autres structures : les ailes, les duvets et les reins ne se développent pas, les doigts sont soudés (syndactylie), les poumons et les sacs aériens ne se forment pas, etc. Les gènes codent pour plusieurs choses (on dit qu’ils ont une action pléiotrope). La théorie de l'évolution, qui suppose par exemple que les membres des animaux se sont transformés petits à petit à partir d'une structure commune pour former là une aile d'oiseau, ici une patte de mammifère, ailleurs une nageoire de dauphin, ne tient donc pas compte de la réalité des faits. Les structures qu'on trouve homologues sont en fait déterminées par des systèmes génétiques non homologues. On ne peut pas, en ce qui les concerne, parler de parenté ou de descendance d’un ancêtre commun.


    Il y a aussi les explosions des formes vivantes, d'emblée adaptées à leur milieu et d'emblée très diversifiées, qui ont eu lieu par le passé (comme au cambrien par exemple). Tout le monde reconnaît que des mutations ne peuvent être à l'origine de cela. Seul le très connu Stephen Jay Gould soutient cette idée et imagine qu'à ces périodes, des flux d'irradiations massives ont irradié les êtres vivants. Mais il ne convainc pas grand monde.




    LA GENETIQUE


    Par notre génétique, nous sommes OGM, nous sommes Extra-terrestres.


    En 2001, des laboratoires aux USA spécialiste en génétique ont annoncé avoir entièrement décodé le génome humain. Parmi les plus de 30.000 qui le compose le génome humain, 223 gènes n'ont aucun prédécesseur évolutionnaire, c'est à dire que l’on ne peut trouver dans les organismes ayant précédé celui qui est considéré! Puis, des études publiées en 2002 arrivent à la conclusion que ces gènes uniques sont concentrés essentiellement dans le chromosome 21. Cela va évidement à l'encontre des théories evolunionismes.


    Ces 223 gènes manquent au cours de la phase invertébrée. De plus, les découvertes indiquent qu'il n'y a qu'une seule source d'ADN pour toute la vie sur Terre. Ces informations ont été publiées dans les revues scientifiques sérieuses, (Nature N° 409 Février 2001 / Sciences N° 291 2001, 1153+, 1304 à 1351). Les scientifiques désignent ces gènes sous le terme: "Alien genes".


    Les 223 gènes Alien peuvent-ils venir de la Terre? Il faudrait une insertion bactérienne, reçus récement dans l'écolution et provenant d'une bactérie infectieuse. Une équipe chercheurs a découvert que 113 gènes 223 sont très répandus parmi les bactéries mais absentes du monde invertébré.


    Une analyse des protéines a montré que sur 35 protéines identifiées seulement 10 ont des contreparties dans le règne des invertébrés. 25 protéines sur les 35 étaient spécifiques aux êtres humains. Il est donc impossible de prouver si le transfert s’est effectué de la bactérie à l’être humain ou de l’être humain à la bactérie.


    Mais ce n'est pas tout. En 2002, des généticiens aurait identifié le gène humain du langage. Ce gène appelé FOXP2 n’aurait été ajouté que relativement récemment à l'être humain. Ce gène serait plus récent (50.000 ans) que la morphologie moderne (150.000 à 200.000 ans) et correspondrait au début des activités humaines élaborées (arts, échanges commerciaux). Le chimpanzé, le gorille, le macaque rhésus et l'orang-outan ne sont pas dotés de parties clés de ce gène FOXP2, identifié et lié au langage humain.


    Ce qu'il y a de fascinant, c'est que cette découverte prouve que le langage a une base génétique. Il y a 50 ans, cette hypothèse avait été avancée par le linguiste américain Noam Chomsky, mais elle avait été reçue avec scepticisme parce que rien ne permettait de la prouver. Une des raisons qui font penser que FOX P2 est bien un gène essentiel au langage normal, c'est que la protéine qu'il commande s'exprime très tôt dans le développement, dans l'embryon et dans le fœtus.


    La Capacité d'organiser les choses semble dépendre directement du gène FOX P2. Un an après la découverte de ce gène, une recherche révélait que les chimpanzés n'ont pas la même forme de FOX P2 que nous : le nôtre a deux acides aminés de plus, tout juste 6 lettres de plus sur un total de plusieurs centaines de milliers de lettres. Et cela suffit! Avec la version humaine de FOX P2, on parle. Sans elle, on reste muet, c'est aussi simple que cela!


    Par un savant calcul de taux de mutation, les chercheurs estiment que FOX P2 ne s'est généralisé dans l'espèce humaine que lors des derniers 50.000 ans. D'après cette conclusion, il semble que la capacité à parler a émergé relativement récemment chez les humains modernes.


    La publication d'un article scientifique du Max Plank Institute, fin Mars 2004, montre le rôle du gène FoxP2 dans l'apprentissage du "langage", qui est aussi présent chez les oiseaux qui apprennent leur chants (par opposition aux oiseaux qui ont des chants génétiquement déterminés). Cette publication remet en cause la théorie précédente sur une apparition récente du langage chez l'homme.


    Cela va même plus loin car il faut maintenant expliquer comment ce gène se retrouve chez les homo sapiens sapiens et pas chez les autres primates...


    La structuration compliquée de certains chants suggère une relation avec la parole humaine. Les parallèles entre la parole humaine et le chant d'oiseau se fondent notamment sur l'importance des premières expériences, et sur les similitudes des mécanismes nerveux qui contrôlent la production des sons.


    Aucun chercheur ne pense que, sur le plan évolutif, le chant des oiseaux soit un précurseur de la parole humaine. On suppose plutôt qu'il fournit une analogie intéressante, utile en tant qu'outil expérimental. Peter Marler de l'Université de Californie à Davies, fut un défenseur influent de ce point de vue (Marler, 1970).


    Bien avant ces découvertes, Francis Crick, prix Nobel en 1962, soutenait déjà que l'ADN avait été apporté sur Terre par des "extraterrestres". C'est sa fameuse théorie de la "panspermie dirigée", mélangeant panspermie (des microbes auraient été éjectés de l'atmosphère d'une planète abritant la vie) et une "intervention extraterrestre".


    La théorie de l'évolution postule que les êtres vivants se seraient complexifiés par mutations successives et dirigées, bien qu'entièrement dues au hasard. Comme cela est tout simplement impossible, la théorie est bien mise en défaut. Pour qu'il y ait création de nouvelles espèces à partir des mutations, il faudrait un tel concours de circonstances et contrevenir aux lois naturelles de telle façon qu'on tomberait dans le domaine du miracle ! La théorie de l'évolution se trouve ainsi dans l'impasse quand il s'agit d'expliquer le mimétisme des animaux ou des plantes. L'orchidée Ophrys pour ne citer qu'un exemple parmi des centaines, propose aux bourdons mâles des fleurs qui ont l'apparence exacte des bourdons femelles. Des mutations sont incapables de produire cela.


    La reproduction sexuée végétale et animale est également impossible à expliquer par la théorie de l'évolution. Il faudrait que deux individus changent brutalement, au même endroit et en même temps, de façon à faire l’un un mâle, l’autre une femelle, pour que la sexualité puisse apparaître et être viable. Ce changement devrait être énorme, quand on pense aux fonctions (encore loin d'être explorées) des chromosomes X et Y chez l'homme par exemple. La sexualité ne se borne pas à l'apparition d'organes (qui eux-mêmes demandent plusieurs gènes). Elle est beaucoup plus complexe que cela et un ensemble incroyable de gènes, ayant des conséquences sur tout l'organismes, sont impliqués.




    CONCLUSION


    La théorie de l'évolution est de plus en plus remise en question. Les mutations en sont un exemple d'incohérence, mais les autres mécanismes supposés sont eux aussi critiqués. Nous nous orientons donc vers une remise en question de nos connaissances. Mais n'est-ce pas ça la science : être prêt à mettre de côté nos hypothèses quand elles s'avèrent fausses, pour en chercher d'autres, aussi dernièrement plusieurs hypothèses sont apparues :


    L'une émane de Jean Chaline, paléontologue, Laurent Nottale, astrophysicien, et Pierre Grou, économiste. Elle remet en cause le dieu hasard, en le remplaçant par une "loi mathématique fractale".


    Une autre est venue de la paléontologue Anne Dambricourt-Malassé. Elle remet en cause l'évolution de l'homme par adaptation progressive à un nouvel environnement, après avoir mis en évidence une " bio-dynamique craniofaciale ". Cette dynamique serait le moteur de l'évolution.





    LE GRAND DELUGE


    Et si la légende biblique relatait une catastrophe bien réelle, un cataclysme à l'échelle planétaire survenu à une époque géologique récente ?


    "Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors."


    "Voici comment tu la feras: l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur."


    "Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut; tu établiras une porte sur le côté de l'arche; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième."


    Ainsi parla Dieu à Noé, d'après la Bible (Ancien Testament).




    "L'an 600 de la vie de la terre, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. Et le déluge fut sur la terre 40 jours, et toutes les montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes." (Genèse 7.11,17,19).


    Mais le récit d'un déluge universel repris dans la Bible est-il le seul ? La réponse est incontestablement non !


    Le souvenir d'un cataclysme universel advenu par des inondations se retrouve dans la tradition d'un grand nombre de peuples appartenant à des races très différentes et habitant aux antipodes les unes des autres sur les cinq parties du monde. On en énumère au total plus de 200 : 59 en Amérique du Nord, 46 en Amérique du Sud, 31 en Europe, 17 en Afrique, 23 en Asie, 37 en Australie. Chez les Aztèques, même le détail spécifiant que Dieu ferma la porte a été conservé.



    Autres mythes


    Le thème d'un déluge aux origines de l'humanité se retrouve dans de nombreuses traditions populaires, de l'Amérique à la Chine. Mais, ce "chaos primitif" a été imaginé de manière très différente selon les cultures : en Australie, le déluge est attribué au rire d'une grenouille, à Tahiti, il s'accompagne d'une pluie de pierres. Les Grecs ont deux traditions du déluge : la première se rattache à Ogygos; la seconde, plus détaillée et plus connue, concerne Deucalion, fils de Prométhée et roi de Phthie en Thessalie, et sa femme Pyrrha. Zeus ordonne un déluge pour punir les hommes de leur perversité; Prométhée conseille à Deucalion de construire une arche dans laquelle il séjourne neuf jours et neuf nuits. Deucalion offre un sacrifice à Zeus, qui ordonne à Deucalion et à Pyrrha de jeter derrière eux les os de leur mère : ce sont les pierres de la terre, leur mère commune ; les pierres jetées se changent en hommes et en femmes : l'humanité est reconstituée.


    Par ailleurs, la première version du Déluge est sumérienne. La cause de cette catastrophe est attribuée à des querelles divines. Cette vision d'un univers sorti de l'eau et sans cesse menacé par le déluge constitue un mythe que l'on retrouvera plus tard dans des versions babylonienne, assyrienne, puis dans la Bible (le nom des héros est différent). Dans cette dernière, la cause du Déluge n'est plus la querelle entre divinités mais le châtiment infligé aux hommes par Dieu en raison de leur méchanceté.


    En fait, les similitudes entre le récit babylonien, épopée de Gilgamesh, et la tradition biblique sont surtout matérielles : présence du corbeau et de la colombe aux côtés d'Outa-Napishtim, seul sauvé du déluge ; construction d'une "arche" qui échoue sur un mont d'Arménie et sacrifice final offert par le héros pour remercier la divinité qui l'a protégé. La similitude matérielle oblige à penser que le récit biblique a emprunté au récit babylonien rédigé antérieurement au début du deuxième millénaire.




    Les points de vue de la science


    L'histoire biblique du déluge a beaucoup influencé les travaux des premiers géologues jusqu'à l'avènement des nouvelles théories sur l'âge de la terre et la dérive des continents. Jusque-là, les traces d'organismes marins et de coquillages trouvés en montagne étaient perçues comme autant de résidus du déluge universel. Un déluge ordonné par Dieu qui aurait submergé la terre toute entière, éradiquant toute la faune sauf les couples embarqués par un certain Noé dans son arche.


    Ce récit propose aussi que les humains actuels seraient tous les descendants des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet. Mais avec l'avènement de la géologie moderne, ce récit doit bien entendu être écarté du domaine de la science pour rejoindre celui des mythes.


    Les versions sont multiples, cependant deux tendances émergent les partisans du déluge universel et ceux du déluge localisé.




    Voici donc quelques versions de la tragédie :


    1. L'astéroïde.


    Comment et quand eut lieu le déluge universel ? Il y a entre dix mille cinq cent à douze mille ans environ, disent les scientifiques. Mais, sur base d'une documentation géologique et archéologique, le chercheur autrichien Otto Much pense savoir en fixer la date exacte : le 5 juin 8496 avant JC. Suite à la chute d'un planétoïde sur notre globe.


    Nous savons que certains astéroïdes, qui évoluent entre Jupiter et Mars, ont des orbites très irrégulières et s'approchent parfois de la Terre à tel point qu'ils déclenchent une alarme et font craindre une collision.


    Fort heureusement, rien de ce genre n'est arrivé depuis des millénaires, mais à la date à laquelle nous venons de faire allusion, la collision a pu avoir lieu.


    Attiré par une conjonction, Terre, Lune,Vénus, un planétoïde se serait écrasé sur notre globe. Au moment de l'impact avec l'atmosphère, selon Otto Much, il se brisa en deux, frappant la Terre au centre de l'arc formé par la Floride et les Antilles, où la croûte de la planète est plus fine et abondent les volcans sous-marins.


    Voici la reconstitution, d'après ce chercheur allemand, de l'immense catastrophe qui bouleversa la surface de la Terre :


    "Au nord-ouest une bande de gaz longue de 800 à 1000 kilomètres, blanche, extrêmement lumineuse, monta au ciel en un grand arc. Silencieuse, avec une vitesse foudroyante, elle s'approcha, devenant toujours plus étendue, elle tomba sur la terre comme un gigantesque serpent, tandis que des incendies terribles éclataient à ses limites. Et, depuis l'infini, avec le planétoïde arraché à son orbite, vint la mort. A faible distance de notre planète le corps céleste se scinda en deux parties qui se précipitèrent dans l'Atlantique avec une puissance inouïe, incisant la croûte terrestre. En même temps qu'un rugissement, une colonne de fumée se leva au ciel, entraînant avec elle gaz, cendre, lave, lapillis, masses titanesques de magma en fusion. Sur des milliers de kilomètres tout ne fut qu'un hymne à la destruction : la mer commença à bouillir, une quantité inimaginable d'eau se transforma en vapeur et, mélangée à la poussière et aux cendres, se condensa en nuages noirs qui obscurcirent le soleil. Tous les volcans explosèrent avec une furie terrifiante..."


    Les cratères de la planète entière ont dû entrer en éruption après le gigantesque raz de marée causé par la chute du corps céleste. Puis les cendres éruptives s'agglutinèrent pour envelopper le globe dans une dense couche de nuages, masquant le soleil et donnant lieu à de furieuses pluies. On calcule que plus de 20 billions de tonnes d'eau et 3 billions de tonnes de cendres ont pu tomber rien qu'en Europe et en Asie septentrionale. Le niveau moyen des précipitations fut donc de 30 mètres !




    2. Les restes d'animaux.


    "Le caractère instantané de cette catastrophe universelle, nous est révélé par l'état des restes des animaux retrouvés dans la région arctique, où des millions de bêtes ont été, à une époque géologique assez récente, tuées subitement et instantanément congelées dans la boue et la glace du sous-sol arctique.


    On dirait que des troupes d'animaux qui paissaient ou chassaient ont été subitement soulevées par un énorme raz-de-marée et déposées sur des bandes de terre le long du nord du Canada, de l'Alaska et de la Sibérie. Elles sont toujours là par millions, sous forme de tas d'ossements de chair et de fourrure. Souvent il s'agit d'espèces qui normalement ne vivaient pas ensemble. La façon dont ils ont été ensevelis, laisse supposer qu'ils sont tous morts en même temps, et qu'ensuite ils ont été transportés pêle-mêle par des forces très grandes."


    Le docteur Frank Hibbon, professeur d'archéologie au Nouveau-Mexique, a visité cette région au cours d'une expédition ayant pour but l'étude des mammouths de l'Alaska.


    Il a observé à propos de la confusion des restes gelés de chevaux, de bisons, de tigres dents de sabre, de lions, de cerfs, d'ours et de mammouths : "Nous trouvons aussi parmi la boue d'Alaska, des preuves de bouleversements atmosphériques d'une violence extraordinaire ! Les mammouths et les bisons étaient également déchiquetés et tordus, comme par une main cosmique, sous l'effet d'une colère céleste. On dirait que, sous l'effet de quelque catastrophe, tout l'univers animal et végétal de l'Alaska a été soudainement congelé sur place, dans toutes les attitudes de la mort. Des pattes, des corps, des têtes, des fragments, ont été trouvés entassés ou dispersés, des animaux déchiquetés ont été projetés à travers la campagne, bien qu'ils eussent peut-être pesés plusieurs tonnes."


    Dans son ouvrage "La terre cette inconnue", François Derrey, fait état du même phénomène et ajoute : "Les fosses de l'Alaska ne constituent pas un cas isolé. On a retrouvé de par le monde les traces de nombreux tas de cadavres de ce genre, où s'entassent les restes broyés de milliers d'animaux."


    Dans l'océan Arctique, au large de la Sibérie, il y a des îles dont l'une, Liedkoff, semble être entièrement composée de défenses et d'ossements de grands mammifères. Elle est entourée de corniches sous-marines formées elles aussi d'ossements.


    Dans les grottes et sur les collines d'Europe Centrale, des ossuaires de différentes espèces d'animaux (Rhinocéros, chevaux, lions, cerfs, aurochs, loups) tous massés ensemble, sont une preuve des plus convaincantes de la soudaineté du Déluge.


    Manuel Vélikovsky, nous décrit dans l'un de ses ouvrages ("Mondes en collision"), les effets de cette catastrophe dans le monde entier : "En de nombreux points de la terre, sur tous les continents, on a trouvé entremêlés les ossements d'animaux marins, d'animaux polaires et d'animaux tropicaux... Sur les hautes montagnes et dans les mers profondes, nous trouvons d'innombrables signes d'un grand bouleversement ancien."


    Le caractère universel d'un désastre préhistorique et la disparition apparemment inexplicable d'espèces entières, a été commentée par Charles Darwin, à la suite des recherches zoologiques qu'il a effectué pour "L'origine des espèces". Il écrivait : "L'esprit, ne peut s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais pour détruire ainsi des animaux grands et petits, en Patagonie du Sud, au Brésil, sur la Cordillère du Pérou, en Amérique du Nord jusqu'au détroit de Béring, il a fallu que toute la base du globe terrestre soit secouée."


    "Ces indices sont exactement ceux qu'on s'attendrait à trouver, après la chute d'une immense voûte de vapeur d'eau. Les régions polaires furent brusquement plongées dans un état de gel intense les animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout près périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient ailleurs furent ensevelis en très grand nombre, sous des amas de terre et des débris. Ces faits ne peuvent s'expliquer ni par une mort naturelle, ni par noyade normale, ni par la mort à la suite d'une maladie. Ils ne deviennent compréhensibles que dans la perspective d'un déluge universel, accompagné d'un changement de climat quasi instantané."



    3. Le déluge localisé.


    En mai 1998, une campagne océanographique franco-roumaine sillonnait les plateaux roumains et ukrainiens ainsi que les fonds marins à la recherche des origines de la mer Noire... Des origines qui pourraient bien remonter au déluge.


    Le but de ces travaux est de confirmer ou d'infirmer la thèse développée en 1997 par les deux américains William Ryan et Walter Pitman. Selon eux la mer Noire, qui n'était en fait qu'un lac, devint une mer lorsque la barrière du Bosphore céda il y a 7500 ans.


    Avant cette ouverture, le niveau de l'eau en mer Noire était 100 mètres au-dessous du niveau actuel. C'était alors le plus grand lac du monde.


    De l'autre côté du Bosphore, en mer égée, la fonte de la calotte glaciaire augmentait régulièrement le volume d'eau, si bien qu'un jour, il y a 7500 ans, le Bosphore céda. Et la mer Méditerranée vint brutalement envahir la mer Noire.


    Pour percer à jour ce secret, les scientifiques prélèvent des échantillons de sédiments accumulés au fond de l'eau depuis des millions d'années. De ces carottes, ils peuvent déterminer les montées et les reflux des eaux et dater ces mouvements grâce au carbone 14. Au total 38 carottes seront prélevées entre 15 et 2200 mètres de profondeur.


    C'est ainsi que les scientifiques ont prouvé la présence de coquillages et de fossiles d'animaux d'eau douce datant de 7000 ans. Après cette date, les éléments d'eau douce semblent avoir brutalement disparus des fonds de la mer Noire, pour laisser la place à des mollusques et autres coquillages de mer.


    Grâce à un matériel adapté (sondeur multi-faisceaux, capteurs sismiques, hydrophones et canon à air) cette campagne océanographique a aussi permis d'obtenir une image très précise et en 3 dimensions des fonds sous-marins.


    Les scientifiques cherchaient aussi à repérer sous l'eau, l'existence d'anciens rivages. Si c'était le cas cela prouverait que l'eau de la mer Noire serait montée progressivement. En effet quand elle monte doucement, la mer marque le littoral de traces successives. Sinon on peut imaginer qu'il y a eu une gigantesque inondation.


    Encore une fois les résultats des recherches abondaient dans le sens de Ryan et de Pitman : La cartographie des fonds sous-marins a dévoilé les rives noyées du lac disparu sans montrer la trace de rivages successifs. Elle confirme également la présence d'une grande entaille au fond de la mer Noire qui aurait pu être creusée par un énorme flot d'eau déversé d'un seul coup.


    Pour se représenter l'ampleur de la catastrophe, les deux géologues la comparent à la rupture d'un barrage géant libérant des forces 400 fois plus importantes que celles générées par les chutes du Niagara.


    L'origine de la mer Noire n'est-elle pas l'événement déclencheur du mythe du déluge de Noé? On peut le penser... Mais pourra t-on jamais en être sûr ?



    4. Planète X.


    Jusqu'ici la plupart des experts estimaient que le phénomène de la montée des eaux avait été causé par une catastrophe naturelle planétaire, imputable à la fonte des calottes glaciaires des pôles et survenu à la fin de la dernière ère glaciaire. Mais la brutale fonte des glaces et l'intense activité volcanique qui marquèrent cette période, à quoi devait-on les attribuer ? Comment expliquer la soudaineté qui caractérisa ce bouleversement, notamment l'énorme pression qui s'exerça alors sur l'écorce terrestre ? Confrontant ses analyses à des travaux d'experts, Zecharia Sitchin pense que la seule force capable de provoquer des bouleversements de cette ampleur est celle produite par un corps céleste de grande taille passant à proximité de la Terre. Et Sitchin a retrouvé trace d'un tel événement cosmique dans les chroniques d'anciennes civilisations.


    En traduisant l'Enuma Elish, texte sacré babylonien datant de 4000 ans avant J.-C., Sitchin découvrit que le dieu Marduk correspondait à une planète connue des Sumériens sous le nom de Nibiru . Un passage de l'Enuma Elish, dont on pense qu'il fut inspiré au babyloniens par un récit sumérien antérieur, frappa particulièrement Sitchin : "Lorsque les sages prononceront le mot : Déluge, alors viendra le dieu Nibiru, le héros, la planète à quatre têtes (lunes). Ce sera le retour du dieu dont l'arme est la tempête et le déluge." Sur la base de la description du "dieu" Nibiru fait par le texte babylonien, Sitchin chercha à quel astre il pouvait correspondre. Il apprit alors l'existence de la planète X.


    Sachant que l'attraction lunaire, par exemple, est à l'origine du phénomène des marées, Sitchin se demanda donc si le passage de la planète X, alias Nibiru, aurait pu déclencher le déluge. C'est en théorie possible. Sous l'effet de l'immense force d'attraction exercée par un astre, sans doute de grande taille, passant à proximité de la Terre, les eaux du globe pourraient se soulever, puis refluer vers l'éloignement de ladite planète... Déposant ici et là les restes de faune et de flore dont on a découvert des traces inexplicables dans différentes régions du monde.


    L'orthodoxie scientifique n'a guère manifesté d'enthousiasme pour les recherches de Sitchin. On ne retrouve aucun reste humain parmi les gisements fossiles sur lesquels Sitchin s'appuie pour expliquer un cataclysme survenu à la fin de la dernière période glaciaire. L'hypothèse d'un déluge ayant anéanti l'espèce humaine paraît donc avoir bien peu de fondements scientifiques. Est-ce que certains savants fascinés par les mythes, n'accordent-ils pas trop de crédit à des textes imprégnés d'allégories poétiques plus que de rigueur scientifique ?


    La liste n'est pas exhaustive, mais il y a tellement d'opinions et de "certitudes" de toutes les personnes scientifiques, religieux, etc...Qui sont en possession de la vérité, leur vérité, qu'on n'en finirait pas d'énumérer toutes les versions du Déluge.





    Partout dans le monde


    La tradition du Déluge est persistante dans de nombreuses nations de part le monde :




    INDE


    Un mythe similaire est connu en Inde. Absent dans le Véda , le mythe du Déluge est attesté pour la première fois dans le Satapatha Brahmana (I, VIII, 1), rituel rédigé probablement au VIIe siècle avant J.-C. :


    Résumé: Un poisson avertit Manu de l'imminence du Déluge et lui conseille de construire un bateau. Lorsque la catastrophe éclate, le poisson tire le bateau vers le nord et l'arrête près d'une montagne. C'est là que Manu attend l'écoulement des eaux. à la suite d'un sacrifice, il obtient une fille, et de leur union descend le genre humain.


    Dans la version transmise par le Mahabharata, Manu est un ascète et il embarque avec lui "sept sages". Dans le Bhagavata Purana (VIII, XXIV, 7 sq.), le roi-ascète Satyavrata est averti de l'approche du Déluge par Hari (Vishnu) qui a pris la forme d'un poisson.




    IRAN


    En Iran, la fin du monde est consécutive à un déluge résultant de la fonte des neiges accumulées pendant un terrible hiver. Ahura Mazdâ conseille à Yima, le premier homme, qui est aussi le premier roi, de se retirer dans une forteresse. Yima prend avec lui les meilleurs parmi les hommes et les différentes espèces d'animaux et de plantes.




    GRECE


    Le Déluge met fin à l'âge d'or, qui ne connaissait ni la vieillesse ni la mort. En Grèce, c'est Prométhée qui avertit son fils, Deucalion, que Zeus a décidé l'anéantissement des hommes de l'âge du bronze. Deucalion s'échappe avec sa femme dans une arche (Apollodorus, Bibliotheca , I, VII, 2).




    AUSTRALIE


    Les versions recueillies en Australie parlent d'une grenouille géante qui avait absorbé toutes les eaux. Souffrant de la soif, les animaux décidèrent de faire rire la grenouille. En voyant l'anguille se tordre, la grenouille éclata de rire et les eaux s'écoulèrent de sa bouche, provoquant le Déluge.




    AMERIQUE


    Chez les tribus de l'Amérique du Sud, le Déluge est provoqué généralement par un des jumeaux mythiques qui, frappant la terre de son talon, fait jaillir les eaux souterraines. En Amérique centrale et en Amérique du Nord, les versions du Déluge sont assez nombreuses : la catastrophe est produite soit par des inondations soit par des pluies.




    Autres traditions


    Le mythe du Déluge se rencontre chez certaines peuplades autochtones de l'Inde (Bhils, Mundas, Santals, etc.), chez les Lepchas de Sikkim et en Assam. Il est encore plus répandu dans l'Asie du Sud-Est, en Mélanésie et en Polynésie.



    L'Arche en chiffres


    Ces calculs sont basés sur les dimensions de l'Arche données dans la Bible.


    Dieu dit à Noé : "Fais-toi une arche de bois de gopher(*); tu feras l'arche par loges, et tu l'enduiras de bitume par dedans et par dehors. Et voici comment tu la feras : La longueur de l'arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras une fenêtre à l'arche, et tu l'achèveras à une coudée par en haut; et tu mettras la porte de l'arche sur son côté; tu la feras avec un étage inférieur, un second, et un troisième."


    (*) Gopher : Espèce de bois de cèdre ou de cyprès extrêmement résistant à l'eau.


    La plupart des érudits croient qu'une coudée représentait environ 46 centimètres, de sorte que l'arche devait avoir 137 mètres de long sur 23 mètres de large et 14 mètres de haut.


    L'arche de Noé aurait le plus grand bateau jamais construit, jusqu'à ce que, à la fin du 19e siècle, les hommes se mettent à construire de gigantesques navires en acier. L'arche était 6 fois plus longue que large, ce qui est excellent pour la stabilité en haute mer. Les constructeurs navals disent qu'il était pratiquement impossible qu'elle chavire.


    L'arche comprenait en tout 9 290 m2 d'espace disponible, ce qui équivaut à la superficie de plus 20 stades de basket-ball. Son volume total était de 42 960 m3 soit la capacité de 569 wagons de marchandise. La question est maintenant de savoir combien d'animaux vivant sur terre devaient être pris dans l'arche pour survivre au déluge.



    Transporter les animaux


    Selon Ernest Mayr, le plus grand expert américain en matière de classification, il existe plus d'un million d'espèces d'animaux dans le monde. Toutefois, la majorité de ces espèces pouvaient survivre dans l'eau et il n'était pas nécessaire de les faire entrer dans l'arche. Noé n'avait pas à s'occuper des 21'000 espèces de poissons et des 1700 tuniciers; ni des 600 espèces d'échinodermes, y compris les étoiles de mer ni des 107'000 mollusques, tels que les moules, les palourdes et les huîtres; ni des 10'000 coelentérés comme les coraux, les anémones de mer et les méduses; ni, enfin, des 30'000 protozoaires, qui sont des créatures unicellulaires microscopiques.


    De plus, plusieurs mammifères sont aquatiques : par exemple, les baleines, les phoques et les marsouins. Nul besoin d'inclure les amphibies, ni tous les reptiles, les tortues de mer, les caïmans et les crocodiles. D'autres part, un grand nombres d'arthropodes, dont on compte 838'000 espèces, comme les langoustes, les crevettes, les puces aquatiques et les crabes, sont des créatures marines, et il y a peu d'insectes parmi les arthropodes. De même, un grand nombre des 35'000 espèces de vers ainsi que beaucoup d'insectes ont pu survivre hors de l'arche. Mais soyons généreux et ajoutons tant soit peu à ce nombre, en tenant compte des espèces disparues et pour ajouter une certaine marge pour satisfaire les sceptiques : supposons qu'il y avait 50'000 animaux dans l'arche.


    Supposons que l'animal moyen avait la grandeur d'une brebis. Or, un wagon de marchandise moyen à deux ponts peut contenir 240 de ces animaux. Donc trois trains tirant 69 wagons chacun suffiraient pour transporter les 50'000 animaux, ce qui ne représenterait que le 37% de la capacité de l'arche. Il resterait 361 wagons, soit 5 trains de 72 wagons chacun pour transporter toute la nourriture et les bagages, plus la famille de Noé, qui comptait huit personnes. Il y avait donc beaucoup de place dans l'arche.



    Etait-il possible à Noé de construire l'arche, seul avec ses 3 fils ?


    La Bible nous dit que Noé était âgé de 500 ans quand il reçut de Dieu l'ordre de construire l'arche. 2 ans plus tard (Genèse 11:10), naissait son fils aîné Sem, puis Cham, puis Japhet (Genèse 5:32). Enfin, 100 ans plus tard, à l'âge de 600 ans, Noé reçut l'ordre de rentrer dans l'arche achevée avec sa famille (Genèse 7:6).



    100 années étaient-elles suffisantes pour construire cette arche ?


    Voici le calcul moyen qu'a réalisé un artisan charpentier professionnel.

    Pour une arche de bois de 137 mètres de long, par 14 mètres de haut et 23 mètres de large, en comptant les 3 planchers des étages et le toit, il faut disposer de 51'238 mètres linéaires de bois (poutres d'un diamètre moyen de 45 cm, section carrée de 32 cm).


    Ces 51'238 mètres linéaires représentent une forêt sur pied de 3740 arbres d'au moins 15 à 20 mètres de haut. Dans chaque arbre, on taille une poutre de 13,70 mètres de longueur en moyenne.


    Le cubage total de bois à travailler est de 9668 m3 de bois rond.

    Avec les méthodes traditionnelles de l'époque de Noé (scies et haches seulement), 3 ou 4 hommes (Noé et ses 3 fils en l'occurrence) pouvaient réussir à traiter au minimum 1 arbre entier en 8 jours (2 jours pour l'abattre, l'élaguer et le débonder, 3 jours pour l'écorcer et l'équarrir, 3 jours pour la manutention sur le chantier, le taillage et la mise en place.)


    Selon ce calcul moyen, à raison de 6 jours de travail par semaine, sur une période de 1 200 mois (soit 100 années), 3 ou 4 hommes auraient effectivement réussi à traiter 3'740 arbres. Sachant que Noé a pu travailler avec ses 3 fils, qu'en outre ils étaient dotés d'une force physique supérieure à la nôtre (Noé vécut 950 ans - Genèse 9:29, Sem 600 ans - Genèse 11:11), il est plausible à 100 % que Noé ait réussi sa mission seul avec sa famille (et même en moins de temps que 100 années !).


    Certains soulèvent également la difficulté de rassembler deux spécimens de chaque espèce et de les faire entrer dans l'arche. Toutefois, le récit de la Genèse nous dit que c'est Dieu qui rassembla les animaux et qui les fit entrer vers Noé deux par deux dans l'arche.



    Où se trouve l'Arche ?


    Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat. (Genèse 8:4). On ne peut plus explicite.


    Qu'est-il arrivé avec cette arche dont la Bible nous raconte qu'elle fut construite par Noé sous les instructions de Dieu pour échapper à la destruction ? Eh bien, elle existe toujours et elle repose dans une région presque inaccessible connue de l'homme depuis des millénaires.


    Dans les cols enneigés du mont Ararat, en Arménie, repose aujourd'hui enfouie dans le glacier de la montagne qui la garde jalousement, la seule relique qui a survécue au monde qui n'est plus : l'arche de Noé.


    L'histoire biblique de l'arche venant toucher le sol dans les monts de l'Ararat(*), a été crue dans l'ensemble du monde chrétien pendant presque deux mille ans et depuis plus longtemps dans d'autres civilisations encore plus anciennes : hébraïque, arménienne, syrienne, et mésopotamienne. Des auteurs de l'Antiquité et du Moyen-âge parlaient de l'arche de Noé sur le mont Arrarat, comme d'un fait accepté par tous. En effet, à cette époque, on pouvait facilement voir l'arche en grimpant assez haut. Parfois même, la silhouette noire de l'arche était visible de la plaine sur le fond blanc de la neige.


    Parmi ces auteurs de l'Antiquité, épiphane de Salamine, allait même jusqu'à confirmer l'authenticité de sa foi dans les récits bibliques, par la présence de l'arche : "Aujourd'hui encore, on montre les restes de l'arche de Noé dans le pays des Kurdes."


    Un autre auteur, du 3e siècle av. J.-C., Bérossus le babylonien, nous informe que les gens escaladaient la montagne jusqu'à l'arche, et en grattaient les parois extérieures pour recueillir des plaques de poix (une substance résineuse qui recouvrait le bateau en entier).


    Le texte biblique en effet, nous précise que Dieu, lorsqu'il donna des instructions à Noé pour la construction de l'arche, lui dit : "Tu feras l'arche avec des loges, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors." (Genèse 6:14).


    Un historien juif du premier siècle bien connu, Flavius Joseph, était lui aussi convaincu que la présence de l'arche était vraie et réelle. Il note, dans l'un de ses écrits, que le nom d'une ville proche de la montagne, Nakhchevan, veut dire en arménien "lieu d'accostage" (l'Ararat se trouve en Arménie) ; et il ajoute : "Car c'est là que l'arche a touchée terre. Les arméniens en montrent des reliques jusqu'à ce jour."


    Marco Polo, ce voyageur italien infatigable, nous a laissé cette réflexion sur son passage à travers l'Arménie, et cela au 13e siècle ap. J.-C. : "Et vous devriez savoir que dans ce pays d'Arménie, l'arche de Noé repose toujours au sommet d'une haute montagne si constamment couverte de neige, que personne ne peut l'escalader. La neige ne fond jamais, à chaque chute elle devient plus profonde."


    En effet, le glacier de la montagne en certains endroits, a présentement atteint une épaisseur variant de 30 à 50 mètres. Et il est ainsi fort possible que l'épave de l'arche soit enfouie à l'intérieur de cette masse énorme de glace, ou même dans l'une ou l'autre des énormes crevasses qui se forment de temps à autre.


    Au mois de mai 1883, un séisme a ouvert une partie de la montagne et a dégagé l'arche. Des fonctionnaires de la Turquie venus dans cette région pour évaluer les dégâts commis par le séisme, ont pu très bien voir une partie du bateau.


    Elle fut également repérée en 1916 par deux aviateurs russes. En 1949, plusieurs pilotes américains stationnés sur une base d'aviation en Turquie, purent très bien voir l'arche. Entre 1950 et 1970, beaucoup d'expéditions ont été organisées pour explorer le mont Ararat. De nombreux alpinistes, voulant escalader la montagne, sont morts ou ont tout simplement disparus ; car, les dangers qui entourent l'escalade de cette montagne sont nombreux : les avalanches imprévisibles, les orages, les chutes de pierres, la neige et la glace, des fissures qui s'ouvrent tout à coup dans la glace. On comprend donc plus facilement pourquoi ces tentatives pour atteindre l'arche ont souvent été sans résultats !


    Toutefois, l'un d'entre eux, un alpiniste français, Fernand Navarra, à force de persévérance et de courage a vu ses efforts récompensés. Il dû s'y prendre à 3 reprises ( 1952, 1953, et 1955) avant de découvrir finalement, en creusant dans la neige très haut dans la montagne en 1955, des morceaux de poutres en bois sculpté. Un test de contrôle au carbone 14 et plusieurs analyses scientifiques dans différents laboratoires européens, le data de 4000 à 5000 ans, précisément à l'époque du Déluge selon la science et selon la Bible. Le 31 juillet 1969 à 11 heures 15, avec l'équipe américaine "Search", Fernand Navarra découvrit à nouveau du bois provenant de l'arche. Celui-ci publia un compte-rendu de ses premières découvertes dans un volume intitulé "J'ai Touché L'arche De Noé", paru en 1956.


    En 1974, Harold Cumming publia une photographie prise par un satellite de la Technologie Des Ressources Terrestres (ERTS), à 720 km au-dessus du mont Arrarat. Le cliché montrait un objet non identifié sur le flanc de la montagne. D'après le sénateur Frank Moss, qui était à cette époque président du comité sénatorial pour les questions spatiales, l'objet avait sensiblement la taille et la forme de l'arche de Noé.


    (*) Ararat, mont ou Grand Ararat (en arménien Masis ; en turc Büyük ou Agridagi ; en persan Koh-é Nuh) : Massif volcanique situé à l'extrême est de la Turquie, près de la frontière avec l'Arménie et l'Iran. Excepté au nord-ouest, où un éperon de 2130 mètres fait sa jonction avec un autre massif, l'Ararat, complètement isolé, est entouré de hautes plaines s'élevant entre 760 et 1370 mètres. à partir de 2680 mètres, le massif se sépare en deux, le Grand Ararat (5165 mètres) et le Petit Ararat (3914 mètres). Le Grand Ararat est couvert de neiges éternelles au-dessus de 4300 mètres.





    LE CYCLE DESTRUCTEUR


    La terre, tout comme le soleil possèdent et subissent des cycles qui leurs sont propres. Des cycles qui sont peu de chose à l’échelle humaine mais qui ont de fois en fois de l’influence sur notre qualité de vie. Un de ces cycles possède une fréquence de 396 ans. Et, à tous les 13 cycles de ce 396 ans pour diverses raisons, la terre entre dans un cycle plus sévère de conséquence. Ces 13 périodes de 396 années donnent un total de ~5126 ans. La quasi-totalité des grandes périodes de la terre et des sociétés de l’homme analysé s’harmonisent avec ce cycle de 396 ans. Les calendriers Maya confirment ce cycle déstructeur.


    La période glacière (le Pléistocène) laissa sur la planète des pôles de glace beaucoup plus importants qu’ils ne le sont aujourd’hui. La glace recouvrait la quasi-totalité de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud, ne laissant que l’équateur et autres endroits épars. La dernière période glaciaire s’est étalée de 110.000 av. J.C. à 13.000 av. J.C.


    La période Terra Incognita identifiée ainsi à cause de son impact très important sur le développement des générations mégalithiques et modernes jusqu’à nous. Cette période débuta en 13.426 avant JC pour se terminer en 8.280 avant JC. C'est durant cette période que des civilisations et des continents auraient disparus: Atlantide, Mû, Malaysia, etc..


    La période mégalithique, est la génération d’avant nous, celle des dolmens et des pyramides. D’une durée de 5146 ans elle aussi, elle débuta en -8280 av. J.C. et se termina en -3134 av. J.C.


    La période de l' Après Déluge, est la période moderne. Elle comprend tout ce qui s’est produit depuis le dernier déluge jusqu’à ce jour. Elle débuta en 3134 av. J.C et se terminera en 2012.




    LA DERNIERE PERIODE GLACIAIRE


    On a évalué que la glace couvrait par moments jusqu'à 30 % de la superficie des continents. La dernière glaciation du Pléistocène, a duré d'il y a ~110.000 ans à il y a ~13 000 ans, et atteint son extension maximale il y a environ 20.000 ans, époque à laquelle de vastes régions des latitudes hautes et moyennes étaient recouvertes de glace. C'est à cette époque que s'est constituée la fameuse terrasse sous-marine de -110 mètres, profondeur maximale (pour le Quaternaire). Ce niveau -110 mètres a été retrouvé dans le monde entier. L'océan s'y est maintenu pendant plusieurs milliers d'années.





    TERRA INCOGNITA


    La catastrophe climatique de 8280 av. J.C. eut un impact beaucoup plus sévère que celui de 3134 av. J.C. Une des raisons est la présence d'un lourd manteau de glace, car le déséquilibre climatique a pour effet de gonfler le niveau des mers supprimant ainsi des milliers de kilomètres de côtes. Puis les brusques remontées de la mer engloutirent des régions entières parfois en quelques heures.


    Les cités qui avaient été épargnées, celles qui avaient eu la chance d’être construites en hauteur étaient souvent des temples ou les résidences secondaires de Rois. En plus de se retrouver ravagés par cette catastrophe climatique, les monarques d’alors n’avaient simplement pas les ressources pour remettre sur pied un système social viable. Le genre humain fut mis en péril par le chaos de la catastrophe qui anéantit tout sur son passage, recouvrant le peu qui restait de plusieurs couches de sédiments. Ceux qui restèrent eurent ensuite à survivre. Sur toute la surface de la Terre, l’homme était coincé entre la montée des eaux et le mur de glace. Tout ce qui n’était pas protégé par cette gangue de glace fut dissous pour ne laisser que les terres arides et désertes qu’elles sont aujourd’hui. Des forêts luxuriantes de l’Éden et de sa splendeur, il ne resta que sable et désert.


    La génération d’hommes ayant existé pendant la période de Terra Incognita possédait un savoir et une connaissance surpassant la nôtre dans beaucoup de domaine. Ils demeuraient des hommes avec des qualités et des défauts semblables aux nôtres. Ils eurent à faire face à de pareilles interrogations et des crises de croissances similaires. ils possédaient la vaste majorité de ce qui compose notre monde moderne. Un savoir très vaste. Non seulement la connaissance acquise durant leur propre génération à eux, mais une somme de savoir de quelques générations les précédant.


    Un savoir tel, qu’il nous est difficile d’en percevoir la profondeur et la richesse. Leurs sciences du céleste n’avaient rien de religieux. Elle regroupait plutôt la cosmologie et les sciences de la Terre s’y rattachant. Une connaissance incomparable des lois du cosmos, de l’astronomie des cycles et de ses phénomènes suivant des observations astronomiques sur plusieurs millénaires. Les sciences de l’être, l’homme, son environnement, ses sociétés. La médecine et la pharmacologie, la chimie des molécules, biologie, alimentation, sociologie, politique, organisation sociale, philosophie, psychologie, religion. Les sciences appliquées, applications techniques des connaissances de mécanisation, métallurgie, des œuvres et du bâtiment, l’harnachement des sources d’énergies et utilisation de leurs puissances à desseins, électronique, intelligence artificielle, éther, gravitation, voyage dans l’espace, et d’autres plus difficile à imaginer.


    Platon nous apprend qu’à la fin de Terra Incognita en 8500 avant J.C., les hommes qui vivaient sur cette île appelée Atlantide engagèrent une guerre contre ceux qui vivaient au moyen orient et sur le pourtour de la Méditerranée. Selon d’autres sources, une guerre eut lieu, utilisant des armes titanesques. Le catacyclisme qui mit fin à la génération de Terra Incognita fit monter le niveau de la mer sur plus de 100 mètres en quelques mois, les tsunamis d’une violence extrême ainsi que les pluies diluviennes engloutirent tout durant un moment, à l’exception de 5 plateaux du monde ou la grande majorité des survivants s’étaient réfugiés, les derniers refuges importants des civilisations de l’époque du catacyclisme de 8280 avant notre ère :


    Le plateau mexicain (point d’origine de la civilisation mésoaméricaine)

    L’Altiplano péruvien des civilisations de la cote sud américaine

    Le plateau d’Abyssinie point d’origine des peuples noirs de l’Afrique du nord

    Le plateau d’Iran qui fut à l’origine des races nordiques

    Le plateau de l’Himalaya qui fut à l’origine des races asiatiques




    LA PERIODE MEGALITHIQUE


    Les rescapés (Atlantes) ont dû rapidement être conscients d'être les derniers survivants d'une civilisation à jamais disparue. Les derniers Atlantes ont dû, pour survivre, s'associer aux autres peuples et leur transmettre les connaissances parcellaires qu'ils possédaient. Il n'a pu s'agir que de marins, de commerçants, d' "Atlantes ordinaires" n'ayant pas le niveau de connaissance maximum des savants mais le savoir commun minimum du peuple. Avec ce bagage ils ont tenté de faire en sorte que la civilisation continue. Avec une réussite certaine puisque la "révolution néolithique" brise soudainement les habitudes paléolithiques et permet un nouveau départ.


    Autour des derniers refuges de l’humanité, la vie se développa à nouveau, lentement. Et au fil des générations qui passaient et des nécessités qui s’ensuivaient, les priorités changeaient. Ces tribus éparses n’arrivaient pas à rivaliser avec les énormes moyens scientifiques d’une civilisation industrielle complexe telle qu’elle existait auparavant. La masse critique d’individus n’y était simplement pas. La compréhension et la façon de faire de la science se perdaient.


    Au premier et deuxième millénaire de la génération mégalithique, tout ce qui représentait la science des anciens avait pris une telle importance, que des groupes d’hommes appelés «prêtres», jouissant de prestiges particuliers, étaient les seuls à pouvoir s’en approcher et la manipuler. L’étude de ce savoir leurs était réservée. L’importance de ces objets permettait une supériorité militaire inégalée, ce qui contribuait au bien être et au développement de la communauté. Même si tous les efforts étaient mis à ne conserver en bon état de fonctionnement que les plus importants, les armes, l’énergie, la capacité de fonctionnement de ces appareils s’érodaient au fil du temps amoindrissant d’autant le souffle de ces monarques.


    Beaucoup des monarques qui peuplèrent cette époque choisirent de ne pas être dépossédés de cette science divine et de cette supériorité qu’elle procurait au royaume. C’est cette époque qui marqua le début des grandes religions comme le judaïsme. Élus Roi à vie, de père en fils, possesseur d’un savoir exclusif leurs donnant une puissance exclusive, l’attitude ces monarques narcissiques fut à l’origine de la «Conspiration de la Terre Plate». L’énorme masse de glace qui s’était retirée avait offertes au développement, de nouvelles régions auparavant inconnues. Et l’homme avait peuplé la terre. Les ancêtres de ces peuples dont la tradition n’a pas changé, depuis la période mégalithique seraient à l’origine de la construction de Stonehenge et de plusieurs autres constructions.


    Puis le déluge revint et celui qu’on appelait Marduk, Apep, Seth, Typhon, Némésis, Shiva, Gung-gung, La grande Noire, Le Dragon Rouge, Le grand Phœnix, Yahweh, Quetzalcoatl, Lucifer, Wormwood, Étoile Bleue, Étoile Rouge, Fier Messager, Grande Étoile, Grande Comète, La Comète du Jugement Dernier, The Day of the Lord, Le Jugement Dernier, Le Perturbateur, l’Intrus, Christos, l’Invité Céleste, Nibiru, revint encore une fois imposer son cycle à la terre et aux hommes !!!


    Selon platon : "Quand, d'un autre coté les Dieux purgent la terre avec un déluge d'eau, les survivants furent des vieillards et des bergers qui vivaient sur les montagnes. Mais ceux qui vivaient dans les cités étaient happés par les rivières et transporté jusqu'à la mer.".




    L'APRES DELUGE - LA PERIODE MODERNE


    Ce qui n’était pas mort et emporté par les flots des torrents, devait survivre. Les Sumériens, l’Ancien Empire égyptien, La Dynastie des Hsia, les Minoens, les Indes Haparéennes, la Grèce pré-hellenique, l’Empire Maya.


    La période actuelle de 5146 ans dans laquelle nous vivons présentement se terminera en 2012. Les changements climatiques et géophysiques et cosmologiques actuels, qui n’ont absolument rien à voir avec l’activité humaine, nous démontrent qu’un impact sévère se fait sentir depuis 20 ans. Ce cycle est une période de 20 ans ayant débuté en juin 2000 et se terminera en décembre 2020. D’ici là, suivant les périodicités de la terre et le positionnement des planètes du système solaire des soubresauts géo climatiques importants sont à prévoir.


    En 350 avant J.C. Socrate, était condamné par un tribunal partisan du boire la ciguë qui est un poison mortel à la suite de ses enseignements interdits. Tous ses élèves eurent mailles à partir à un moment ou à un autre avec les autorités grecques pour avoir eux-mêmes participés à ces enseignements païens... La censure venait de commencer.




    LA CENSURE


    La conspiration de la terre plate


    Un des livres les plus reconnus qui a été publié en Amérique depuis dix ans est un livre d'histoire intitulé The Discoverers (Les Explorateurs) par Daniel Boorstin, ancien président de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis à Washington. Concernant l'histoire de la perception que l'homme avait de la géographie du monde, il affirme ceci :


    En Europe, un grand phénomène d'amnésie académique a affligé le continent de 300 ans après J.C à 1300 ans après J.C. Durant ces siècles, la foi Chrétienne et ses dogmes ont supprimé l'image pratique du monde qui avait été si lentement, si soigneusement et si scrupuleusement dépeinte par les anciens géographes. Boorstin démontre comment les Grecs connaissaient le fait que la terre était une sphère et comment ils avaient calculé sa circonférence de très près. Il a appelé le temps qui suivait l'amnésie académique , la grande interruption et il ajoute que durant cette période d'ignorance, l'ancienne notion que la terre était plate à été réintroduite par des versets bibliques. Il cite comme autorité de l'église Cosmas Indicopleustes. Le récit historique de Boorstin est typique de plusieurs auteurs, cependant les faits démontrent qu'il en est autrement.


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