• Décembre 1872, le Mary Celeste, modeste navire de 31 mètres de long, est retrouvé abandonné en plein Atlantique, au large des îles Açores. Le capitaine, sa femme et leur fille de deux ans, de même que les huit membres d'équipage, ont disparus.


    En début d'après-midi du 4 décembre 1872, le Dei Gratias, commandé par le capitaine Morehouse, navigue au milieu de l'Atlantique, près de l'archipel des Açores. Il croise alors un autre navire, le Mary Celeste, qui navigue curieusement et dont presque toutes les voiles sont carguées.


    Le Mary Celeste ne répondant pas aux signaux, le Dei Gratias le rejoint. Le capitaine Morehouse, demande à son second, Olivier Deveau, ainsi qu'à deux marins de monter à bord. Les trois hommes visitent le vaisseau et restent stupéfaits : le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils y découvrent 1700 barils d'alcool (que le Mary Celeste devait livrer à Gênes) et des vivres pour au moins 6 mois. Le bateau est en bon état, malgré une grosse quantité d'eau dans l'entrepont et les cales.


    Le journal de bord s'arrête le 25 novembre (on ne peut en déduire que cette date correspond à celle de l'abandon du navire, car il est assez rare que le journal de bord soit tenu régulièrement sur de petits vaisseaux. De plus, pendant les 18 jours de mer depuis son départ, le commandant n'a laissé que 7 inscriptions dans son journal de bord). L'équipage semble avoir précipitamment quitté le vaisseau, mais sans aucune raison évidente.


    Morehouse décide de ramener le Mary Celeste avec lui, afin de toucher la prime de sauvetage.


    Les deux navires font donc route vers le détroit de Gibraltar, restant en vue l'un de l'autre. Arrivés devant le détroit, un coup de vent les sépare. Le "Dei Gratias" arrive à Gibraltar le soir du 12 décembre, et le Mary Celeste le lendemain matin.


    Dès son arrivée, le Mary Celeste est examiné par les autorités judiciaires. Les résultats se révèlent décevants, à l'exception de la découverte d'une entaille récente, longue de deux mètres, située au-dessus de la ligne de flottaison. Des traces rougeâtres, sont relevées sur le bastingage mais des expertises ultérieures prouvent qu'il ne s'agit que de rouille...






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    Les hypothèses


    Que s'est-il passé à bord du Mary Celeste ? De nombreuses hypothèses ont été avancées.


    Flood, procureur général de cette affaire, propose deux hypothèses :


    - L'équipage du Mary Celeste s'est enivré et a assassiné le capitaine, un certain Brigs, ainsi que sa femme, sa petite fille et le lieutenant. Les marins auraient ensuite volontairement endommagé le vaisseau pour donner l'illusion d'avoir été contraints de l'abandonner, puis ils seraient partis sur les canots de sauvetage. Mais comme aucune trace de violence n'a été constatée à bord du bâtiment, cette explication ne convainc pas tout le monde.

    - Les deux capitaines (Brigs et Morehouse) sont de connivence pour toucher la prime de sauvetage (ils avaient soupé ensemble un soir à New York et leurs bateaux étaient amarrés au même quai lors du chargement). Mais une telle mise en scène suppose beaucoup d'efforts pour un résultat somme tout modeste, l'équipage n'ayant reçu, pour la prime de sauvetage, que 8528 dollars, soit environ le cinquième de la valeur de la cargaison.


    Deveau, lieutenant du Dei Gratias propose lui, que les marins effrayés par la grande quantité d'eau ayant envahi les cales, on ne sait pour quelle raison, auraient abandonné le vaisseau, pensant qu'il était perdu. Et l'équipage serait mort en mer.


    Les années passant, des solutions toujours plus diverses sont proposées : attaque d'un poulpe géant, folie collective, empoisonnement, ou encore enlèvement extra-terrestres.






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    Le mystère demeure


    En conclusion, on ne sait et on ne saura sans doute jamais ce qui s'est réellement passé en ce mois de décembre 1872, à bord du Mary Celeste...



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