• Le jour où Arnold Paole fut attaqué par un vampire, il savait quelle conduite adopter pour assurer le salut de son âme. Il réussit à suivre la créature jusqu'à sa tombe, lui enfonça un pieu à travers le cœur puis en étala le sang sur son propre corps. Cette nuit de cauchemar passée, il racontait souvent son histoire à qui voulait bien l'entendre, suscitant l'admiration de ses amis villageois.


    La vie du village s'écoulait paisiblement, jusqu'au jour où Paole fit une chute mortelle. Le pauvre bougre fut enterré au cimetière du village. C'est alors que ledit Paole, comme revenu du royaume des morts, entama une seconde carrière.


    Rapidement les habitants du village se plaignirent d'être importunés par le spectre de Paole ; puis on découvrit des cadavres vides de leur sang. Des rumeurs de vampirisme se répandirent si vite que les autorités autrichiennes dépêchèrent sur place un groupe d'officiers, chargés de mener une enquête. Les militaires exhumèrent le corps de Paole et, ce faisant, confirmèrent ce que tout le monde redoutait.


    Selon le rapport des officiers, le corps de Paole était "entier et non décomposé... Du sang frais avait coulé des yeux, du nez, de la bouche et des oreilles ; aux mains et aux pieds, les anciens ongles étaient tombés, ainsi que la peau, et de nouveaux ongles et une nouvelle peau avaient poussé. Comme tout cela montrait qu'il était un vampire, ils lui enfoncèrent un pieu à travers le cœur... Il émit alors un gémissement audible et saigna abondamment."


    Il s'agit là de l'un des nombreux cas de vampirisme extrait d'un rapport établi par l'armée autrichienne vers 1730, sous le titre latin Visum et Repertum ("Vu et découvert"). Ce rapport fait état de plusieurs autres exhumations et "d'épidémies de vampirismes" qui défrayèrent les chroniques locales de ce temps. Bien qu'anciens, ces procès-verbaux en bonne et due forme stipulent que, manifestement, un phénomène frappait ces villageois après leur mort. Vampirisme ? Grâce aux connaissances scientifiques actuelles, on peut en douter.






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    Hier et aujourd’hui


    A en croire une récente étude de l'Université de Californie, plus d'un Américain sur quatre croit à l'existence des vampires. Si l'on demande à ces crédules à quoi ressemble un vampire, ils décriront probablement les créatures mises en images par de nombreux films - de Murnau à Coppola en passant par Dryer -, toutes puisant leur source dans le célèbre roman de Bram Stoker, Dracula, publié en 1897.


    Le vampire dépeint par Stoker est un bel aristocrate qui séduit et est attiré par les deux sexes. De jour, il se repose dans un cercueil, jouissant de la tranquille pénombre d'une crypte de son château ; mais la nuit, notre vampire se met en chasse et part étancher sa soif de sang frais. Bien que doté de pouvoirs surhumains, trois éléments terrifient la créature : les crucifix, l'ail et la lumière.


    Il existe une autre sorte de vampire, celui du folklore, des traditions populaires, dont on relève la trace à travers l'histoire de la plupart des cultures du monde. Or ce vampire est très différent de celui du cinéma : loin de l'aristocrate cultivé hantant caves et donjons, ce vampire populaire est un simple paysan, habitant un cimetière sans généralement posséder de cercueil. Alors que les "vampires du 7è art" adorent leur état de "mal mort" et parcourent de grandes distances en quête de nouvelles victimes, le vampire traditionnel déteste l'état dans lequel il se trouve et il ne dépasse jamais les limites de son village. L'écart entre les deux personnages est tel que l'on peut affirmer qu'ils appartiennent à deux catégories sociales totalement distinctes. Mais si le vampire aristocratique est clairement identifié à la fiction - romanesque ou cinématographique -, d'où vient son alter ego populaire ?


    Pour mieux comprendre la croyance, solide et universelle, au mythe du vampire, il suffit de remonter deux siècles en arrière, c'est à dire à une époque où nombre de maladies gardaient une origine mystérieuse et où des processus tels que la décomposition d'un corps après la mort étaient assez mal compris des savants. Pour beaucoup, la mort et la maladie étaient le fait de Dieu. Qu'un fait obscur survienne, il était immédiatement attribué à l'oeuvre d'une autre force, cette fois maléfique...






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    Des morts mystérieuses


    Ceci était particulièrement vrai lorsqu'une personne en bonne santé mourait subitement, que ce soit dans des circonstances peu claires ou d'une banale crise cardiaque. Les connaissances médicales de l'époque étant rudimentaires, l'explication donnée à bien des décès pouvait, dans les campagnes, être liée au surnaturel : un vampire ne venait-il pas de sucer le fluide vital du mort ? Pour s'assurer que ce dernier ne soit pas lui aussi devenu un vampire, on exhumait alors son corps afin de déceler d'éventuels signes de vampirisme. Parmi les signes révélateurs recherchés : la régénération de la peau, la croissance des cheveux et des ongles, un teint rose et bien nourri ou un saignement par divers orifices. Il était également acquis que les "mal morts" émettaient des gémissements et lâchaient des gaz. Aujourd'hui, le processus de la putréfaction est bien connu ; ce qui, pour les chasseurs de vampire de l'époque, pouvait constituer la preuve d'un état de "mal mort" n'était en fait rien d'autre que le processus normal de décomposition corporelle.


    Lorsqu'un cadavre se décompose, on constate une production de gaz, rapidement accumulés à l'intérieur du corps qui se boursoufle. Les tissus des organes génitaux se chargent également de gaz, et le pénis et le scrotum masculins prennent une dimension rarement atteinte au cours de la vie. Ainsi, un cadavre observé dans cet état pouvait donner l'impression d'être bien nourri, et la taille et la forme de son pénis en décomposition pouvait laisser supposer une activité sexuelle certaine !


    A la lecture de comptes rendus historiques relatifs à des cas de vampires, il est manifeste que les observations faites étaient justes : les cadavres paraissaient effectivement plus volumineux et en meilleure santé qu'avant la mort. Il était consigné qu'une nouvelle peau avait poussé, que les ongles, les dents et les cheveux étaient plus longs ; du "sang" frais s'écoulait du nez, de la bouche et des autres orifices de ces cadavres, qui pouvaient gémir et lâcher des gaz une fois percés d'une lame. Sur ces seules constatations, le cadavre était officiellement identifié comme vampire et différentes techniques étaient alors employés pour permettre à l'esprit du mort de reposer ne paix. La méthode la plus populaire consistait à enfoncer un pieu très pointu dans le cœur du vampire. Or il se trouve que ceci provoquait une décharge explosive de fluides et de gaz donnant lieu à force pets et sifflements... autant d'indices qui confirmaient la vampirisation du cadavre. Souvent le cœur était ôté, le cadavre brûlé et les cendres jetées à la rivière.






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    Epidémie de vampires


    D'un pays à l'autre, les méthodes utilisées pour chasser le vampire pouvaient varier ; partout, en revanche, une fois la chasse ouverte, on pouvait être sûr qu'un nouveau vampire serait trouvé : même les animaux n'étaient pas à l'abri du zèle des chasseurs de vampire. Lorsqu'une épidémie infectieuse survenait dans un village, la multiplication des cadavres et leur manipulation dans les fosses communes donnait fréquemment lieu à la découverte de nombreux vampires.


    La légende du vampire, dans un grand nombre de culture, trouve donc son origine dans l'obscurantisme scientifique de l'époque. On peut déplorer qu'aujourd'hui encore on entretienne ce mythe sanguinaire susceptible de stimuler les pulsions morbides d'individus influençables.



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  • mokele-mbembe3


    L'incroyable possibilité que des dinosaures puissent encore exister, déambulant dans des jungles perdues et oubliées des hommes est probablement la perspective la plus exaltante pour le monde scientifique. Le Mokele-Mbêmbe, une créature que quelques hommes de science croient être un survivant des dinosaures sauropodes, est une de ces légendes.


    En 1776, l'abbé Lievan Bonaventure Proyarte rapporte dans son livre "Histoire du Loango, du Kakonga, et d'autres royaumes d'Afrique", qu'un groupe de missionnaires français avait trouvé dans la forêt, les traces d'un énorme animal inconnu. La traduction de Pinkerton, publiée en 1914, se lit comme suit :


    "Il doit être monstrueux. Les empreintes de ses griffes que l'on a vues par terre ont laissé des traces d'une circonférence d'environ trois pieds. En observant chacune des empreintes et leur disposition, ils ont conclu qu'il n'avait pas couru dans cette partie du chemin, malgré la distance de sept ou huit pieds qui séparait chacune des empreintes."


    Une empreinte de cette largeur ne peut être faite que par un animal de la taille d'un éléphant. Mais ces derniers ne possèdent pas de griffes. Quelle sorte de monstre était-ce ?


    "On dit de lui qu'il est d'une couleur gris brunâtre... Que sa grosseur est approximativement celle d'un éléphant. On dit qu'il a un long coup très flexible. Certains parlent d'une longue queue musclée comme celle d'un alligator. On dit que les canoës s'approchant près de ces animaux sont condamnés; On dit qu'ils attaquent sur-le-champ les navires et tuent leur équipage, mais qu'ils ne les mangent pas. On dit que cette créature vit dans des cavernes creusées par la rivière dans l'argile, sur les rives où la rivière tourne abruptement. On dit qu'il grimpe sur la rive, même en plein jour, à la recherche de sa nourriture; On dit qu'il est entièrement végétarien."


    Pour vérifier les dires des populations locales, certains savants ont montré aux Pygmées des ouvrages paléontologiques représentant des dinosaures (il faut rappeler que les Pygmées ne connaissent pas l'existence des dinosaures). D'après les témoignages, les scientifiques s'accordent à dire qu'il ne s'agit pas d'un théropode (famille du tyrannosaure) mais d'un sauropode de la famille des brontosaures, animaux gigantesques au long cou qui vivaient à l'ère secondaire, qui sont censés avoir disparus il y a 65 millions d'années. Alors serait-ce un fossile vivant comme le coelacanthe ? En tout cas, cela n'a rien de scientifiquement impossible.






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    Témoignages


    En 1913-1914, le baron Von Stein zu Lausnitz entendit parler d'une étrange créature dans le Cameroun allemand de l'époque (aujourd'hui le nord du Congo Brazzaville), appelée Mokele-Mbêmbe :


    "La créature doit se retirer de préférence au sein des cavernes innombrables, creusées sous la surface de l'eau, dans les berges argileuses. Même en plein jour, il lui arrive cependant de grimper sur la rive pour aller y chercher sa nourriture strictement végétale - trait incompatible avec l'idée selon laquelle il s'agirait d'une légende ! La plante favorite de la bête serait une sorte de liane riveraine à grandes fleurs blanches, qui sécrète un latex capable de fournir du caoutchouc et donne des fruits ressemblant à des pommes. Au bas du Ssômbo, on m'a même montré, à proximité d'un amas de plantes de cette sorte, la prodigieuse trouée que l'animal avait frayée dans l'épais taillis bordant la rivière, afin d'atteindre cette nourriture. [...]"


    "L'animal aurait la peau lisse et de couleur gris-brun. Sa taille serait à peu près celle de l'éléphant, celle au moins de l'hippopotame en tout cas. Il semble avoir un long cou flexible et une dent unique, mais très longue, qu'on décrit parfois comme une corne. Quelques-uns parlent aussi d'une très longue queue, aussi puissante que celles des crocodiles. Les pirogues qui s'approchent de la bête seraient attaquées sur-le-champ et renversées, et les occupants en seraient tués, mais non dévorés." (Bölsche, 1929).


    En 1924, le naturaliste anglais John G. Millais recueillit un rapport semblable, datant de la fin du dix-neuvième siècle, sur l'isiququmadevu du sud-ouest de la Zambie actuelle :


    "[...] feu le roi Lewanika, qui s'intéressait vivement à l'étude de la faune de son royaume, le Barotseland, avait souvent entendu ses sujets parler d'un grand reptile aquatique, au corps plus gros que celui d'un éléphant, et qui vivait dans les grands marais à proximité de sa ville. [...] L'année suivante, trois hommes se ruèrent, un jour, très excités, dans sa salle d'audience, et ils racontèrent qu'ils venaient de voir le monstre gisant au bord du marais : à leur vue, il avait battu en retraite en se laissant glisser sur le ventre dans l'eau profonde. Ils dirent que la bête était d'une taille colossale, avec des pattes comme celles d'un lézard géant, et un long cou. Elle était, ajoutèrent-ils, plus haute qu'un homme et possédait une tête de serpent."


    "Lewanika se rendit sur-le-champ à l'endroit indiqué et constata que, sur une grande étendue, les roseaux avaient été aplatis, et que, de là, un large sentier avait été frayé jusqu'au bord du marais : de l'eau ruisselait encore dans de la boue remuée peu auparavant."


    "[...] le roi décrivit la piste produite par le corps du monstre présumé comme "aussi large qu'un grand wagon dont on aurait enlevé les roues." (Millais, 1924).


    En 1977, Daniel Mambombo, professeur d'école à Epéna (nord du Congo), vit surgir de la Likouala-aux-Herbes un étrange animal. Il identifia spontanément avec une représentation de brontosaure tirée d'un ouvrage sur la préhistoire que lui montra l'herpétologiste américain James Powell :


    "L'animal était gris. Son cou était aussi gros que la jambe d'un homme. La tête et la gueule étaient comme celles du brontosaure dans le livre. Il vit une partie du corps, de sorte que ce ne pouvait pas être un serpent. Le cou devenait beaucoup plus épais là où il rejoignait le corps." (Powell, 1981).






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    Localisation


    Région du Likouala, forêt s'étendant sur environ 130'000 kilomètres, et d'autres forêts d'Afrique centrale.


    Un autre élément, (c'est d'ailleurs celui-ci qui est le plus pris en compte) est le témoignage en 1983 du zoologiste congolais Marcellin Agnagna. Il affirme avoir vu le Mokele-Mbêmbe dans le lac Tele, à une distance de 250 mètres pendant 20 minutes.


    On a très peu entendu parler du Mokele-Mbêmbe avant 1976, année où James Powell, un herpétologiste du Texas, a fait un voyage au Gabon pour étudier les crocodiles qui vivent dans les forêts tropicales. Powell a recueilli des récits du peuple Fang à propos d'un énorme monstre de rivière nommé N'yamala, et un sorcier local du nom de Michael Obang a reconnu dans la photo d'un diplodocus d'un livre de dinosaures le N'yamala qu'il a vu sortir d'un étang de la jungle en 1946. Plus tard, Powel fit part de cette information à Roy P. Mackal, biologiste à l'université de Chicago et vice-président de la société internationale de cryptozoologie. En 1979, Mackal et Powell se sont rendus dans la République du Congo pour étudier le Mokele-Mbêmbe, qui, selon Mackal serait surtout présent dans la région de Likouala, un énorme marais inondé de façon saisonnière et non indiqué sur la plupart des cartes.


    Dans un village du nord, nommé Impgondo, situé près de la rivière Oubangui, Mackal et Powell rencontrèrent le pasteur Eugène Thomas de l'Ohio, un missionnaire qui travaillait au Congo depuis 1955. Le pasteur Thomas avait entendu plusieurs récits à propos du Mokele-Mbêmbe, et il a fait venir les témoins qui avaient vu le monstre. Au début, Mackal était réticent à croire qu'il était sur la piste d'un dinosaure vivant. Cependant, chaque témoin était absolument certain que les illustrations de l'apatasaurus et du diplodocus du livre de Mackal sur les dinosaures correspondaient au Mokele-Mbêmbe. Selon Mackal :


    "Les témoins décrivirent des animaux mesurant de 15 à 30 pieds; ils parlèrent surtout de la tête, du cou et de la queue. La tête ressemblait à celle d'un serpent, il avait une longue queue étroite et un corps approximativement de la taille d'un éléphant ou au moins de celle d'un hippopotame. Ses pattes étaient courtes, et celles de derrière étaient munies de trois griffes. Les animaux étaient de couleur brun rougeâtre et avaient une crête ressemblant à celle d'un coq, qui partait du dessus de la tête et qui se rendait jusqu'au bas du cou."




    Témoins oculaires


    Tous les témoins oculaires affirment que les Mokele-Mbêmbes vivent dans les rivières, les ruisseaux et les lacs et qu'ils sont rares et dangereux. Après quelque temps, Mackal et Powell ont dû retourner aux états-Unis, mais ils étaient fort intrigués par les rapports. Mackal est retourné au Congo en 1981 accompagné d'une plus grosse équipe, et cette fois-là, il s'est rendu au sud de la rivière du Likouala. Il a tenté d'atteindre le lointain lac Tele, une petite étendue d'eau peu profonde située dans le coeur des marais où au moins un Mokele-Mbêmbe succomba aux lances des Pygmées Bagombe en 1960. Malheureusement, les étroits cours d'eau qui se jettent dans le lac à partir de la rivière inexplorée Bai étaient bloqués par des arbres tombés, rendant impossible le passage des lourdes pirogues.


    Il y eut un moment palpitant quand l'expédition atteignit le coude d'une rivière juste au sud de la ville d'Epéna. Une large créature a brusquement plongé loin de la rive, produisant une vague de 18 pouces de haut qui a frappé la pirogue de Mackal. Les crocodiles ne laissent pas de sillon si grand et les hippopotames qui y vivaient n'y sont plus, car d'après les pygmées, ils ont tous été chassés par les Mokele-Mbêmbes.


    Aussi en 1981, l'ingénieur Herman Reguster de Pasadena en Californie, a mené sa propre expédition pour le Congo et a réellement tout fait pour atteindre le lac Tele. Pendant leur exploration du lac, Regusters et sa femme Kia ont observé un cou long et gracieux se terminant par une tête ressemblant à celle d'un serpent émerger de l'eau à environ 30 pieds de leur radeau gonflable. La créature a regardé quelques secondes, d'un regard reptilien, les explorateurs étonnés avant de glisser silencieusement sous l'eau.


    Un soir, vers la fin de l'expédition, l'équipe de Regusters entendit un rugissement retentissant provenant d'un énorme animal qui entrait avec fracas dans le marais près de leur camp.


    En 1983, un biologiste congolais, Marcellin Agnagna, a mené sa propre expédition au lac Tele. Après cinq jours d'exploration des marais autour du lac, Agnagna et ses collègues ont repéré un large animal s'enfonçant sous l'eau. Il avait une petite tête de lézard, un long coup et un large dos proéminent. Agnagna a essayé de filmer la créature avec sa caméra super 8, mais dans son enthousiasme il a oublié de changer l'ajustement de la lentille de macro à longue distance. Encore une fois, le monde ne pus obtenir une preuve filmée.






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    Analyse cryptozoologique


    Depuis le début du vingtième siècle, on signale au coeur de l'Afrique tropicale un animal décrit ainsi : une petite tête comparée à celle d'un serpent, un long cou comme celui d'un serpent, un corps de la taille d'un éléphant de forêt ou d'un hippopotame, quatre pattes comme des piliers et une queue comparée à celle d'un serpent ou d'un crocodile. La longueur totale est de 8 à 10 mètres.


    L'animal, appelé Mokele-Mbêmbe dans le nord du Congo, et nyamala au Gabon, est réputé dangereux par sa force (il peut renverser une pirogue d'un coup de queue), mais exclusivement herbivore : les témoins (notamment des Pygmées dont certains n'avaient encore jamais vu d'Occidental) montrent au Congo comme au Gabon le végétal qu'affectionne l'animal, le malombo (Landolphia). L'animal habite dans la forêt tropicale humide et semble de moeurs plus ou moins aquatique.


    On ne peut manquer d'être frappé par la ressemblance de cet animal avec les dinosaures du sous-ordre des sauropodes (brontosaure, diplodocus, apatosaure et autres), supposés disparus à la fin du jurassique, il y a 65 millions d'années. La survivance de l'un d'entre eux en Afrique n'a rien de géologiquement impossible, puisque des cas similaires de "fossiles vivants" sont connus (entre autres le coelacanthe, pour ne mentionner que celui-là).


    Si le Mokele-Mbêmbe existe, quelle sorte d'animal est-il ? L'hypothèse la plus attrayante, invoque l'existence d'une population réduite de dinosaures sauropodes qui aurait survécu. Mais comment de tels animaux auraient-ils pu échapper à l'exploration zoologique, même dans l'immensité des marécages du Likouala ? Si tel était le cas, les restes fossilisés de leurs ancêtres auraient eux-mêmes échappé à l'exploration paléontologique. Certes, on pourrait expliquer cette absence de fossiles par le manque de chance ou par le fait que les sites de fouilles à la recherche des dinosaures se trouvent en Afrique du Nord, de l'Est et du Sud, mais pas en Afrique centrale. En effet, les paléontologues préfèrent effectuer leurs fouilles là où ils peuvent bénéficier de l'appui logistique des institutions locales ; or l'Afrique centrale, très pauvre et politiquement instable, ne peut leur fournir cela ; il y a, en conséquence, un vide sur la carte des sites. Concernant cette région, on ne peut donc qu'extrapoler à partir de ce que l'on sait du reste de l'Afrique, mais sans savoir si des dinosaures ont vécu dans cette partie du continent ni s'ils en ont disparu. Il est indéniable que la forêt congolaise est restée presque intacte depuis le crétacé ; elle n'a jamais connu de très grand bouleversement géologique. Rien n'interdit donc de penser que des dinosaures sauropodes, qui auraient survécu à la grande extinction du crétacé, aient "suivi" la forêt, y soient restés cachés et n'aient que fort peu évolué. Si cette éventualité ne contredit aucune des lois de l'évolution, elle reste tout de même très spéculative.




    Certains scientifiques ont émis l'hypothèse que le Mokele-Mbêmbe, sans être un dinosaure, pourrait être une espèce inconnue de gros lézards, tels les varans. Le plus grand varan vivant est le dragon de Komodo, qui vit en Indonésie et mesure 3 à 4 mètres de long ; pourrait-il en exister une espèce encore plus grande dans les marécages du Likouala ? Cette hypothèse semble susciter beaucoup plus d'intérêt chez les zoologistes que celle d'un dinosaure car un varan géant, le Megalamia, a vécu en Australie au pléistocène.



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  • Aperçu pour la première fois en l'an 560, le monstre du Loch Ness (appelé Nessie) est aujourd'hui connu dans le monde entier.


    Pourtant, l'engouement pour ce phénomène est assez récent puisqu'il n'a été dévoilé au grand public que dans les années 1933-1934.


    Cependant, on signale aussi des apparitions en d'autres pays, donnant lieu à de nombreuses recherches. Malgré de nombreuses pistes plus ou moins sérieuses, l'existence de ce monstre lacustre reste encore un mystère...






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    Historique


    Bien que la relation de l'existence de cette créature date du Moyen Age, personne n'est en mesure de dire si Nessie est bien réel et s'il s'agit bien d'un animal inconnu. Déjà au XIXe siècle, l'existence de quelque chose au fond du lac était connue, les parents interdisant aux enfants de se baigner dans le loch par crainte du Kelpie (esprit malin à tête de cheval rodant dans les lacs).


    En 1934, le journaliste Rupert Gould avance l'hypothèse qu'il s'agirait d'un spécimen isolé prisonnier du lac, mais certains témoignages font état de la présence de plusieurs monstres en même temps.


    Depuis le XXe siècle, bien que de nombreuses observations de témoins soient rapportées, les multiples recherches scientifiques effectuées (Pisces en 1969, Yellow Submarine en 1972 et enfin Deepscan en 1987) n'ont jamais donné de résultats, tout au plus quelques échos sur des sonars, la plupart du temps peu convaincants, sauf en de rares occasions (en 1972, leurs sonars repèrent des objets animés de dix à douze mètres de long, durant plusieurs minutes, près de La Baie d'Urquhart). Cependant, curieusement, des sonars plus perfectionnés ne donnèrent aucun résultat. Récemment, des constructions d'origine humaine auraient été découvertes au fond du lac. Il faut cependant savoir que d'autres monstres du même genre ont été observés en différents endroits du globe (Chine, Afrique, Amérique). Ils ont eux aussi fait l'objet de nombreuses recherches qui n'ont, elles non plus, pu prouver qu'il existait bien un animal inconnu dans ces environs. Cependant, chaque année de nouvelles recherches ont lieu avec du matériel de plus en plus sophistiqué.


    Pour en revenir au Loch Ness, la dernière observation a permis de repérer de mystérieux grognements sous la surface du lac. Même si aucune image de Nessie n'a pu être prise...




    Apparitions et supercheries


    Parmi toutes les apparitions rapportées par les témoins, beaucoup trouvent une explication rationnelle et d'autres sont des supercheries. Ainsi, la plus célèbre photo de Nessie prise par le gynécologue Robert Kenneth Wilson et connue dans le monde entier est un faux.


    De nombreuses autres photos semblent être fausses, en particulier celle où l'on voit Nessie en couleur (le nom de la personne ayant prise la photo est inconnu) ou celle où l'on verrait le dos du monstre près du château d'Urquhart. La plupart du temps, le négatif de ces photos a été manipulé. Aujourd'hui, les supposées photos montrant des monstres sont analysées par ordinateur pour éviter les faussaires.


    Cependant, certains témoignages méritent d'être pris en considération. C'est notamment le cas pour la vidéo de Tim Dinsdale en 1960, montrant un étrange sillage à la surface du lac qui pourrait être provoqué par un objet animé de plusieurs mètres de long.


    En 1965, Ian Cameron, ancien chef de la police des Highlands signale une apparition de plus d'une heure du monstre. Ses dires sont confirmés par des pêcheurs et quelques inconnus qui se promenaient de l'autre côté du lac.


    Enfin, en 1992, la vidéo d'un visiteur du château d'Urquhart impressionne le zoologiste Peter Meadows qui estime qu'elle peut effectivement montrer une chose vivante.


    Les témoignages visuels sans photos sont cependant les plus nombreux et la plupart d'entre eux sont crédibles. Cependant, beaucoup d'autres sont montés de toutes pièces par des personnes désireuses de lire leur nom dans le journal. Il faut cependant avouer que sur une centaine de témoignages, seulement 1 à 2 % ne peuvent trouver une explication rationnelle.


    Il faut enfin noter que certaines apparitions ont lieu aussi sous l'eau ! C'est ainsi qu'en 1972, un plongeur raconta avoir vu une énorme grenouille alors qu'il explorait l'épave d'un chalutier. Certains pêcheurs trouvent leurs filets déchirés. Enfin, près du lac Champlain, de nombreux fermiers se plaignaient de la disparition de leurs moutons ; d'après certaines traces, les corps auraient été traînés vers le lac. Plus fort encore à propos de ce monstre, ce dernier aurait été tué en août 1873, mais étrangement, on ne retrouva jamais la carcasse de la bête malgré la récompense de cinq mille dollars promise par Barnum.




    Description du monstre


    D'après les différents témoignages, les enquêteurs du Bureau d'investigation du Loch Ness on put dresser un portrait du monstre : il mesurerait entre quatre et cinq mètres de long (les sonars donnèrent cependant des échos représentant des objets en mouvement de dix mètres de long), un mètre de large et deux mètres de haut.


    Contrairement à ce que l'on crût au début, le monstre ne serait pas un descendant du plésiosaure, mais plutôt un mammifère. Bernard Heuvelmans (le fondateur de la cryptozoologie) parle d'une "otarie à long cou capable de respirer sous l'eau grâce aux périscopes qui prolongent ses narines". De plus, la présence de poils sur la bête, aperçus pas plusieurs témoins, prouvent qu'il ne peut s'agir ni d'un reptile, ni d'un poisson.


    Quant à sa couleur, il est souvent décrit gris ou brun.


    Tous les témoignages s'accordent pour dire que la bête possède un long cou grêle, une queue massive, un dos arqué et quatre nageoires en pointes de diamant.


    Les grandes différences sont les dimensions du monstre. Pour certains témoins, le monstre mesurerait dix mètres, pour d'autres, beaucoup moins (quatre à cinq mètres). Cependant, ces différences de tailles peuvent s'expliquer par la présence probable de plusieurs monstres dans ce lac (au moins une famille puisque Nessie semble pouvoir traverser les siècles).


    Le monstre Ogopogo, du lac Okananga, lui, ressemble plutôt à une petite baleine nageant sur le côté. Sa queue, en forme de fourche, rappelle d'ailleurs celle d'une baleine qu'on appelle plus communément Zeuglodon, également connu sous le nom de Basilosaurus.






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    Où se cache le monstre ?


    Une question se pose tout de même. Le monstre n'étant sûrement pas immortel, pour qu'on puisse le voir depuis plusieurs siècles il doit avoir au moins une famille de cinq individus. Le fait que, selon différents témoignages, les tailles diffèrent, semble conforter cette théorie.


    Cependant, en imaginant que le monstre pourrait rester en apnée vingt-quatre heures (le cachalot ne peut rester qu'une heure en apnée), il devrait remonter à la surface trois cent soixante-cinq fois par an et en supposant qu'il y ait cinq monstres, on devrait avoir à peu près mille huit cent vingt-cinq apparitions par an ! Or, on n'en relève que 10 à 20 par ans, voir beaucoup moins.


    Il faudrait commencer par savoir à quoi ressemble le lac. Il s'étend, sur un axe sud-ouest/nord-est sur 37 km environ, depuis Fort Augustus jusqu'à proximité de la ville d'Inverness. Le lac a une largeur moyenne de 2 km environ et sa profondeur maximale atteint 230 m.


    C'est un lac d'eau douce et froide. On a longtemps cru que ce lac possédait de très nombreuses cavernes sous-marines pouvant servir de refuges à Nessie. On sait aujourd'hui, que le lac ne dispose que de quelques failles et que certaines d'entre elles conduisent à la mer.


    Selon certaines personnes, Le Loch Ness ne serait qu'une "résidence secondaire" du monstre qui, par un réseau de tunnels sous-marin, pourrait passer du lac à la mer et inversement. À savoir aussi que me monstre a déjà été vu plusieurs fois sur la terre ferme comme ce fut le cas entre 1820 et 1830. Certains pensent que les Krakens des légendes nordiques pourraient être en fait des "cousins" du Nessie.


    En relevant sur une carte du Loch Ness les positions où le monstre a été vu, on remarque que le plus grand nombre d'apparitions a lieu près des embouchures des différentes rivières qui conduisent à la mer, particulièrement en été. Cependant, Nessie n'a encore jamais été vu dans une rivière !


    Un autre détail, l'Écosse possède d'autres lacs non loin du Loch Ness qui posséderait aussi un monstre. Le Nessie pourrait-il changer de lac de temps à autre (ce qui expliquerait le faible nombre d'apparitions dans le Loch) ?




    Les différentes explications


    La première explication des scientifiques est aussi la plus décevante pour les amateurs de monstres lacustres : il n'y a rien dans le Loch Ness.


    En effet, les gens croiraient voir un monstre alors qu'en fait ils apercevraient autre chose : une loutre, un morceau de bois aux formes étranges, etc. Certains scientifiques avancent même que la température de l'air peut déformer la vue des témoins voyant alors une otarie à long cou.


    Pour expliquer parfois des bulles crevant la surface du lac, certains morceaux de bois rempli de gaz couleraient au fond du lac en laissant échapper le gaz qu'ils contiennent, formant ainsi des bulles qui remonteraient à la surface.


    Afin d'expliquer la vision du monstre possédant un long coup, les scientifiques ont avancé l'explication suivante : les Vikings ont débarqué très tôt sur les côtes écossaises et leurs drakkars étaient suffisamment fins pour passer des rivières au lac. Certains scientifiques pensent que des épaves de ces bateaux peuvent reposer au fond de l'eau et remonter de temps à autre au gré des courants, donnant alors l'illusion qu'un animal au long cou sorte de l'eau. Enfin, la dernière explication est aussi la plus séduisante : il y aurait bien un animal inconnu au fond du lac.




    Disparitions inexpliquées


    Aucune victime de monstres aquatiques n'a jamais été officiellement recensée. Mais peut-être les monstres préfèrent-ils garder leur secret et ne laisser aucune trace de leur victime ?


    "C'est ce que prétend la légende depuis longtemps, explique Loren Coleman : les lacs garderaient les corps. En 1975, deux personnes se sont noyées dans le lac Pohénégamook, au Québec. On ne les a jamais retrouvées. On dit qu'elles auraient été tuées par Ponik, le monstre qui habite dans les grottes subaquatiques. De même, Nessie a été accusé d'avoir dévoré plusieurs baigneurs. De fait, il est vrai que certains corps n'ont jamais refait surface."


    Ainsi, le lac Traun, est censé abriter une "dame du lac". D'après Otto Graber zur Stein, elle "chevauchait souvent un monstre aquatique qui ressemblait à un cheval écorché.". Les promeneurs assurent que, de mémoire d'homme, plus de cent bossus auraient péri dans les eaux du lac. Les pêcheurs affirment également que cette femme aurait attiré plusieurs de leurs compagnons dans des abysses dont ils ne seraient jamais revenus."


    Comment de telles créatures auraient-elles pu survivre pendant des siècles, changeant de forme et de comportement, se promenant sur terre et sur l'eau ?


    Les cryptozoologistes signalent que si les surnoms qu'on leur donne suggèrent des individus isolés, ces animaux, s'ils existent vraiment, appartiennent sans doute à un même groupe, une même colonie, ce qui expliquerait leur apparente longévité.


    Pourtant, les sceptiques s'obstinent à croire que les profondeurs ombrageuses d'où émergent ces monstres ne sont en fait que les ténèbres de l'esprit humain...






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    Autres monstres célèbres


    Cependant, le Loch Ness ne semble pas être le seul lac à abriter un animal inconnu.


    Des monstres du même type ont été signalés sur d'autres continents tels qu'en Chine (où le monstre est nommé Ikeda), en Afrique, en un autre endroit d'Europe (Autriche dans le lac Traun, France dans la Saône) et enfin en Amérique. Le plus connu est le monstre Champ (du lac Champlain) dont on possède de nombreuses photos en couleurs prises par Alexandra Mansi qui vit encore aujourd'hui au bord du lac et qui prétend avoir assisté aux cabrioles de ce monstre plus de cent fois.


    Champ se montrait au moins une fois par jour jusqu'en 1970, lorsqu'on commençait à parler d'une créature ressemblant plutôt à Nessie.


    Signalons enfin le monstre Ogopogo du lac Okanagan, au Canada. Cependant, ce monstre ne fut aperçu qu'une fois et malgré de nombreux témoignages visuels certains doutent sur l'authenticité de ce monstre du fait de l'absence d'écho sonar, de vidéos ou même de photos...


    Cela permit malgré tout de faire de ce site un grand lieu touristique. Le tourisme est d'ailleurs, pour l'Écosse, la première source de revenus du pays, qui reçoit en moyenne quelques millions de visiteurs chaque année.


    Enfin, il faut savoir que tous les monstres ne se ressemblent pas. Ainsi, le lac Tianchitianchi en Chine, abriterait un monstre doré, possédant deux têtes, une corne et un long cou. Mais généralement, les visiteurs qui tentent d'apercevoir ce monstre doivent se contenter de repartir avec un t-shirt ou un porte-clefs à l'effigie de la créature. Aussi, Champ n'avait pas la même allure que Nessie avant 1970 : il était décrit comme un énorme serpent d'eau possédant des écailles, deux rangées de dents, un capuchon et une espèce de cape semblable aux cirés que portent les marins.


    Bien qu'aujourd'hui, il ne semble pas possible d'affirmer l'existence de créatures inconnues dans les lacs, certains scientifiques avancent de nombreuses hypothèses pour expliquer certaines apparitions. Malgré tout, certaines ne peuvent s'appliquer à tous les lacs et d'autres n'expliquent pas le type curieux de quelques apparitions (comment expliquer le sillage d'un objet animé sous l'eau).



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  • Un carnivore inconnu à Bornéo ? (décembre 2005)


    En décembre 2005, des chercheurs du célèbre WWF (le Fonds mondial pour la nature) annoncent avoir pris à deux reprises des photographies d'un carnivore inconnu à Bornéo au cours de l'année 2003.


    L'animal, qui a été pris dans le faisceau d'une caméra électronique nocturne à déclenchement automatique est de la taille d'un gros chat, il a l'allure d'une civette de couleur rousse, et possède une longue queue touffue. Selon des spécialistes consultés par le WWF, il s'agirait d'un carnivore d'une espèce encore inconnue, ce qui serait remarquable, puisqu'on n'a pas décrit un seul nouveau carnivore à Bornéo depuis plus d'un siècle.


    Toutefois, cet animal ressemble beaucoup à la civette de Hose (Diplogale hosei), supposée éteinte depuis une cinquantaine d'années, auquel cas il s'agirait "seulement" d'une redécouverte. Seule la capture d'un individu permettrait de lever le doute.


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  • Décrits scientifiquement il y a quelque 150 ans, les calmars géants du genre Architeuthis n'étaient connus que par des cadavres échoués ou capturés dans des filets. A ce jour, on n'avait jamais pu en photographier un dans son élément, malgré de nombreuses tentatives, notamment il y a quelques années par plusieurs expéditions de la Smithsonian Institution menées par Clyde F. Roper.


    Or, une équipe japonaise vient enfin de réaliser cet exploit : Tsunemi Kubodera, du Musée national des sciences à Tokyo, et Kyoichi Mori, de l'Association d'observation des baleines d'Ogasawara, ont pu photographier un Architeuthis de près de 8 mètres de long, attiré à l'aide d'un appât, à 900 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique.



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