• CROPS CIRCLES


    Les Crop Circles sont des empreintes apparues principalement dans les champs de céréales du monde entier. Elles varient de simples motifs circulaires à des formations géométriques immenses et complexes. Tour d'horizon.




    Chronologie


    Beaucoup de gens imaginent que les Crop Circles représentent un phénomène relativement récent, pourtant des manuscrits du XVIIIe siècle et même du moyen âge mentionnent déjà l'apparition de Crop Circles en Europe. Mais ce n'est qu'au début des années 80 qu'ils ont commencé à se faire connaître. Autour des années 90, ils sont apparus en grand nombre à travers le monde (le sud de l'Angleterre en a répertorié quelques 400 pour l'année 1991). De nos jours, de nombreux Crop Circles sont découverts chaque année.




    Caractéristiques


    Les Crop Circles sont régulièrement présents dans près de 70 pays, et sur tout type de champs: céréales (blé, orge), rizières, herbe, neige, sable, etc. Ces mystérieuses figures sont généralement à base de cercles, bien que l'on en trouve de toutes formes. Leur taille est variable et peut atteindre plusieurs centaines de mètres.



    Quelques phénomènes remarquables ont été constatés à l'intérieur des Crop Circles:


    - Le sol reste parfaitement intact sous ces Crop Circles, témoignant de l'absence d'activité mécanique sur la terre.


    - Des mutations génétiques ont été observées au niveau des cellules de la culture du Crop Circle, qui ne peut s'expliquer que par une élévation de température considérable durant une fraction de seconde.

    - Le matériel électronique est sujet à des défaillances et perturbations.


    - Une haute fréquence, de l'ordre de quelques Khz, se fait entendre dans les Crop Circles récemment apparus.


    - Parfois un champ magnétique concentré est mesuré autour du Crop Circle.

    - Certaines personnes ressentent des troubles à l'intérieur du Crop Circle (perte d'équilibre, maux de crâne, nausées, etc.).


    - Enfin sur les véritables Crop Circles, les tiges de céréales ne sont jamais cassées. Ces tiges sont étendues sur le coté selon une spirale parfaite.



    Hypothèses


    Il existe de nombreuses théories relatives à leur création, mais aucune n'a pu expliquer d'une manière satisfaisante comment se forment exactement ces cercles.


    L'hypothèse d'une création humaine est valable pour certains cas de Crop Circles qui peuvent sembler très irréguliers et désordonnés dans leur construction. Cependant de nombreuses formations sont si complexes et grandes qu'il semble impossible de les réaliser au milieu de la nuit. Bien sûr des canulars sont réalisés chaque année.


    Certains pensent qu'il s'agit d'un phénomène naturel (champs électromagnétiques).


    Mais le témoignage le plus persuasif existe peut être sous la forme d'un enregistrement vidéo montrant de petites "boules" lumineuses, survolant le Crop Circle. Plusieurs de ces lumières ont été filmées en plein jour et les objets semblent se déplacer avec un but et une intelligence. Y aurait-il un lien entre ces mystérieuses "boules" lumineuses et la création du Crop Circle ?




    Reportage Vidéo
    "National Geographic"
    CROPS CIRCLES

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    Reportage vidéo
    CROPS CIRCLES : ARMES MILITAIRES ?!

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    LES LIGNES NAZCA

    Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes

    trapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtés de plus de 2.500 pieds de long !


    Depuis que les lignes de Nazca ont été découvertes dans les années 1930, plus d'une théorie a été proposée pour expliquer les traces sur la surface du désert. LE mystère des lignes Nazca est une des énigmes les plus embarrassantes de l'archéologie.


    Le problème se situe dans la grande variété des dessins (environ 300), généralement désignées sous le nom des "géoglyphes". On trouve sur le site aussi bien des dessins figuratifs, comme l'araignée, le singe, le héron, le colibri, etc., que des dessins totalement abstraits composés d'une grande diversité de forme dont certains comportent jusqu'à 365 angles tandis que d'autres en spirale n'en contiennent aucun. Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes trapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtés de plus de 2.500 pieds de long! Vues dans leur ensemble, les lignes de Nazca semblent être un fouillis, dispersé apparemment au hasard sur la plaine, se croisant et créant des intersections sans raison apparente.


    Dans quelques endroits, des géoglyphes soigneusement dessinés ont été en partie effacés par les énormes trapézoïdes. De plus, il y a un grand contraste entre quelques schémas qui ont été parfaitement exécutés, et d'autres qui ont été dessinés sans soin. Plusieurs dessins sont si grands qu'ils ne peuvent être visualisés que des airs à une hauteur de 1.000 pieds ! Qui était censé voir les figures. En 1969, Erich von Daniken a émis l'idée que des extra-traterrestres aéroportés pourraient avoir conçu ces lignes comme pistes d'atterrissage. Cependant, sa théorie se heurte à de nombreux problèmes. Premièrement, le sol ne serait pas assez dur pour soutenir des atterrissages répétés en raison du poids présumé de ces vaisseaux spatiaux. Deuxièmement, pourquoi ces extraterrestres n'auraient pas conçu quelque chose de beaucoup plus sophistiqué ? Troisièmement, beaucoup de ces lignes sont de seulement 3 pieds de large, ce qui semble être trop étroit pour des vaisseaux. De plus, Von Daniken n'a pas réussi à expliquer le sens et l'utilité des figures animales.


    En 1939, le savant américain Paul Kosok émit l’hypothèse que ces lignes constitueraient « le plus grand livre d’astronomie du monde. » Il avait en effet remarqué que lors du solstice d’été, les rayons du soleil couchant étaient parrallèles à un groupe de lignes figurant un oiseau.


    Cependant, pour l'allemande Maria Reiche, grande spécialiste des glyphes et mathématicienne, qui consacra l’essentiel de son existence à l’analyse et la protection des lignes, cet ouvrage a été fait pour que les dieux puissent le voir d’en haut et assister ses auteurs dans leur activité de pêche, d’agriculture et dans leur vie en général. Selon elle, la pampa était également un vrai calendrier astronomique ; le dessin du singe étant ainsi le symbole indien de la Grande Ourse, la constellation qui, pour les populations anciennes, représentait la pluie. Une année où cette dernière se faisait trop attendre, les Nazcas dessinèrent le singe pour rappeler aux dieux que la terre avait terriblement soif. Bien que n'ayant pas tiré une conclusion définitive, Maria Reiche penche fortement vers la théorie d'un calendrier astronomique. Elle pense que les habitants de Nazca employaient les lignes et les figures pour mesurer les points clés de l'année solaire en vue d'une planification agricole.


    Elle a également expliqué comment les indiens de Nazca ont pu faire preuve d’une telle connaissance de la géométrie et de la symétrie. D’après elle, ils utilisaient une unité de mesure de base en l’occurrence la longueur de l’avant-bras (32,5 cm) pour faire leurs calculs. Ils obtenaient la symétrie des tracés en attachant des cordes à des piquets, pour former des cercles et des arcs que traversaient des lignes droites. Maria Reiche, bien que n'ayant pas tiré une conclusion définitive, penche fortement vers la théorie d'un calendrier astronomique. Elle pense que les habitants de Nazca employaient les lignes et les figures pour mesurer les points clés de l'année solaire en vue d'une planification agricole.


    Mais la théorie de Reiche, comme celle de Von Daniken, n'a pas résisté aux arguments élevés contre celle-ci. En 1968, une étude menée par la Société Géographique Nationale a déterminé que certaines lignes de Nazca étaient dirigées vers des positions du soleil, de la lune et d'étoiles dans le ciel il y a deux mille ans, cela ne pouvant être dû à la seule chance. En 1973, Dr Gerald Hawkins a étudié 186 lignes avec un programme informatique et a constaté que seulement 20 pour cent d'entre elles n'ont eu aucune orientation astronomique. En 1982, Anthony Aveni a obtenu des résultats semblables, tandis qu'en 1980, Georg Petersen précisait que la théorie de Reiche n'a pas expliqué les différentes longueurs et largeurs des lignes. Plus récemment, Johan Reinhard a noté que les montagnes environnantes ont fourni un mécanisme prêt à l'emploi et beaucoup plus pertinent pour les Nazcas à utiliser comme calendrier solaire ; les lignes leur auraient ainsi été tout à fait superflues. En plus de cette avalanche d'opinions scientifiques, nous devrions également noter que Reiche, comme Von Daniken, n'a pas expliqué la signification des géoglyphes animaux.


    Il ne s'agit certainement pas de routes incas, pas plus que des canaux d'irrigation, puisque la plupart d'entre elles ne mènent pas à des sources d'eau. Toutes les explications pratiques possibles étant épuisées, beaucoup d'auteurs se sont penchés sur le symbolisme des lignes et des figures. Tous les cultes religieux ont été évoqués, culte ancestral, culte de l'eau, culte de la fertilité et culte de la montagne.


    Johan Reinhard a détaillé diverses traditions antiques, selon lesquelles les dieux de la montagne prennent la forme d'aigles ou de condors. Comme l'explique Reinhard, cette théorie cultuelle explique l'aspect le plus significatif des lignes de Nazca qui est que les figures ne peuvent être vues que par les airs. Les anthropologues attribuent la croyance dans les dieux de la montagne à une base écologique solide, puisque les montagnes sont la source des fleuves et des nuages.


    Pour certains, c'est l'identification d'une culture préhistorique et mondiale avancée, désignée par certains en tant que "Atlantes" et par d'autres sous le nom de "Dieux de chair et de sang". Toutes les études scientifiques précédentes de Nazca l'ont traitée comme un phénomène local, mais si nous étudions les lignes en tant qu'élément intégré dans une configuration de préhistoire mondiale, comme nous l'avons fait, une réponse plausible émerge.


    Les divers indices qui jalonnent le monde incitent à penser que la technologie aéronautique existait dans les périodes antiques. Ces indices se composent des enregistrements textuels, des traditions orales et de preuves physiques. Ainsi, à Baalbek au Liban, une plate-forme énorme en pierre corrobore la montée et la descente de fusées, histoire mentionnée dans "l'épopée de Gilgamesh" et dans les légendes du dieu Hélios (Dieu du Soleil) qui aurait garé son chariot ici. En attendant au Pérou, le fait que les lignes de Nazca puissent seulement être correctement appréciées de l'air est également un indice puissant quant à l'existence de l'aéronautique antique. A présent, je voudrais éclaircir deux choses, tout d'abord, je ne dis pas que les lignes de Nazca ont représenté un terrain d'aviation ; ensuite, je dis qu'elles indiquent fortement qu'une technologie aéronautique était nécessaire pour les observer. Ceci pourrait sembler être une idée fantaisiste s'il n'y avait pas d'autres aspects de technologie élevée qui peuvent être vus partout sur les sites pré-incas du Pérou.


    La plaine de Nazca est pratiquement la seule à posséder une telle capacité de préservation des inscriptions, et ce, en raison de la combinaison du climat (un des plus sec de la terre, avec seulement vingt minutes de précipitations par an) et une terre plate et pierreuse qui réduit au minimum l'effet du vent au niveau du sol. Sans la poussière ou le sable pour couvrir la plaine, et peu de pluie ou de vent pour l'éroder, les lignes tracées ici tendent à se conserver. Ces facteurs, combinés avec l'existence d'un sous-sol de couleur plus claire sous la croûte de désert, fournissent une vaste possibilité d'écriture qui ont idéalement convenu à l'artiste qui a voulu laisser sa marque pour l'éternité.


    Le symbole du trident du dieu Viracocha, seigneur de Tiahuanacu, qui est également connu sous le nom de "Dieu de l'Orage" apparaît à une faible distance au nord de Nazca, chez les Paracas. Ce dieu serait l'artiste initial de Nazca. Il aurait utiliser un appareil dirigeant un faisceau de découpage dans la plaine désertique.


    A Tiahuanacu en Bolivie un mystérieux site qui aurait connu la production du bronze quelques 6.000 ans en arrière, on trouve des pierres pesant une centaine tonne qui ont été découpé et adapté si précisément entre elles que l'on ne peut rien insérer dans les interstices. Lorsque l'ère de Tiahuanacu a décliné vers 2200 av. J.-C., certains esclaves se sont rebellés. Un groupe d'entre eux aurait saisi l'antenne appartenant à Viracocha et servant à exécuter ces dessins et aurait défiguré la plaine de Nazca dans un acte de vandalisme. Par endroits ils ont imprimé de larges bandes qui ont peut-être effacé les dessins que Viracocha lui-même avaient dessiné plus tôt. Dans d'autres endroits, ils ont dessiné des images conçues pour railler et insulter leur maître. Certains des rebelles ont dessiné des images impressionnantes, d'autres auraient pris les commandes et ont pu seulement dessiner des dessins d'amateur. Lorsque Viracocha a vu les ravages faits sur la plaine et la vandalisation de son propre dessin, il a pleuré. Ce qui aurait soutenu la légende de Tiahuanacan comme un "Dieu pleurant".


    Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c'est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l'horizon. Les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins, c'est impossible à réaliser sans avion.




    TUNGUSKA


    Le Mardi 30 Juin 1908, à 7 H17 (heure de Moscou) une gigantesque explosion est survenu à Rodkamennaya Tunguska dans le bassin de l'Iénisséi. La lumière fut visible jusqu'à 900 kilomètres environ à Kirensk, ville située pourant à 450 km de l'explosion, les destruction furent importantes.


    Mais comment une gigantesque explosion nucléaire d'environ 50 fois la puissance de celle d'Hiroshima a pu avoir lieu en Sibérie dans la région de Tunguska en 1908 ?


    Les témoins affirmèrent que même à des centaines de kilomètre de l'explosion, le bruit fut si assourdissant et la lumière tellement aveuglante que de nombreuses personnes furent brulées. A la suite de l'explosion, un nuage de poussières et de débrits microscopique se forma à envrion 80 kilomètres d'altitude. L'observatoire d'Irkoutsk enregistra la plus forte perturabtion magnétique qui ne fut jamais donnée d'observer jusque là.


    Ce n'est que dix neuf ans plus tard que les scientifiques ont investi les lieux dans une expédition menée par le docteur Kulik.. Ils découvrirent une forêt entièrement dévastée, les arbres couchés sur sol, tous dans le même sens. Le point de l'explosion (l'impact d'une météorite) fut localisé à 850 kilomètres au Nord-Ouest du Lac Baïkal. Cepedant, aucun cratère de météorites ni quelconque débrit ne furent découvert, d'où la certitude qu'aucune météorité n'a jamais percuté le sol sibérien le 30 Juin 1908.


    Les montagnes et collines à quelques kilomètre de l'explosion furent completement dévastées et la végétation réduite à néant.


    Entre 1912 et 1914 l'ethnologue et géographe Russe Innokentiy Mikhaylovich qui travaillait pour la Puissance Soviétique dans le Grand Nord du pays ainsi que dans la région de la Tunguska entendit les premiers récits des Tungus à propos de cet événement.


    Il n'y avait pas un habitant parmi les dix clans d'Illimpiya (Tunguska inférieure) qui n'avait pas entendu parlé de la façon dont le shaman Magankan avait puni les esprits qui refusaient de se soumettre à son Khargi (l'esprit malin qui l'habitait et lui donnait ses instructions).


    D'autres expéditions furent enterprise et l'interrogation de témoins révela qu'à priori un objet céleste a explosé a environ 10 kilomètre du sol ( mais comment une météorite ou une comète pourrait explosée à dix kilomètres d'altitude ? ). De plus les témoins parlent "d'une boule de feu aveuglante changant de couleur". Par ailleurs le fait qui apparaitrait comme le plus troublant est la quantité relevé de césium 137 dans les anneaux des résineux aillant survéqu à l'explosion (anneaux correspondant à la date de l'explosion). Par la suite, de nombreux habitants de la région décédèrent de maux à l'époque "inconnus".


    Gené de ne pouvoir expliquer l'incident de nouvelles expéditions furent entreprises ( 1928 / 1930 puis 1938 / 1939 ) mais elles conclurent à l'absence d'impact .En 1958, une commission spéciale de l'Académie des Sciences se rendit sur les lieux et releva encors une rédioactivité anormale.


    En 1960,les relévés sur le terrain et l'analyse des roches permis d'évaluer l'énergie de l'explosion : 4,10 puissance 20 ergs ( à titre informatif l'explosion d'Hiroshima était d'environ 8 puissance 18 ergs. En 1961, le professeur Zolotov dirigea une nouvelle expédition. Les sept membres furent unaniment , il s'agit d'une "explosion nucléaire". Par la suite l'affaire inexpliquée fut étouffée autant que possible.



    A partir de 1963 le dirigeant de l’Académie des Sciences russe Nikolai Vasiliev coordonna quelque 29 expéditions scientifiques dans la région de Tunguska. Ce n’est qu’en 1989 que les scientifiques étrangers furent officiellement invités à se joindre aux expéditions russes. Le professeur Roy A. Gallant fut le premier scientifique américain à se joindre à ces expéditions. Il sera rejoint par des chercheurs Russes, Allemands, Japonais, Anglais et Italiens.


    Dans les années 90 un groupe de chercheurs rassemblés autour de Nikolai Vasiliev, ont tenté de protéger le site sous le patronage de l’UNESCO car un tel événement, rarissime dans l'histoire des hommes, ne concernait pas seulement la population Russe mais le monde entier. La protection sollicitée pour une durée de 20 ans n'a jamais reçu d'écho favorable.



    Toutefois la communauté scientifique s'est mobilisée, et même si nous ne sommes pas encore parvenu à étudier les 4000 km² défrichés par cet impact, le travail conjoint de chercheurs nous permet aujourd'hui d'avoir une idée beaucoup plus claire du phénomène sans pour autant dénouer ce noeud gordien qui reste pour tous paradoxal et rempli de contradictions.


    NOUVEL IMPACT DANS LA TUNGUSKA EN 2002


    Durant la nuit du 24 septembre 2002, un objet a explosé au-dessus de la Sibérie, dans le district de Bodaibo situé au nord-est d'Irkoutsk et du lac Baïkal, ravageant près de 100 km2 de taïga. Aucune autre information ne transpirait de cet événement. Michael Nazarov du Laboratoire des Météorites de l'Institut Vernadsky de Géochimie et de Chimie analytique notait que "la station [séismique] de Bodaibo avait enregistré un signal qu'ont ne pouvait pas aisément interpréter". Les autres stations séismiques situées plus loin n'avaient rien enregistré, indiquant que si l'objet avait survécu à la rentrée atmosphérique et frappé le sol, l'impact dû être relativement faible. Comme à l'accoutumée la presse invoqua un impact météoritique, mais sans disposer de la moindre preuve.


    Par chance, le Département de la Défense américain (DoD) avait suivi la chute de l'objet entre 62 et 30 km d'altitude. Il a estimé son énergie à 200 tonnes de TNT, soit 100000 fois inférieure à l'énergie libérée dans l'événement de la Tunguska. L'information ne fut publiée dans la presse qu'en juillet 2003 car ce n'est qu'au mois de mai de l'année suivante qu'une équipe scientifique de l'Académie des Sciences de Moscou constituée d'une dizaine de personnes, y compris des médecins, a pu localiser et atteindre l'épicentre de la zone située dans une région semi-montagneuse et boisée. "Sur une superficie d'environ 100 km2, rapporte le chef d'expédition Vadim Tchernobrov, les arbres sont cassés d'une manière caractéristique d'effets de souffle très puissants. Pour donner un ordre d'idée, l'explosion de la météorite, qui s'est désintégrée avant de toucher le sol, et dont les fragments n'ont laissé pour cette raison, selon nos observations, qu'une vingtaine de cratères ayant jusqu'à vingt mètres de diamètre, équivalait à la puissance d'une bombe atomique de taille moyenne".


    La nature de l'objet ainsi que son origine demeurent inconnus. L'objet, pourrait être un astéroïde de la famille des NEO ou tout simplement un astéroïde isolé un plus gros que les bolides ordinaires.


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    PLUIES D'OBJETS


    Si les Anciens mentionnent souvent des chutes d'objets et d'êtres vivants du ciel, c'est à l'Américain Charles Fort que l'on doit d'avoir réuni une imposante documentation sur ce sujet, mystérieux par excellence. Parmi les animaux tombés du ciel, grenouilles et poissons retiennent particulièrement l'attention en raison de la fréquence de leurs "chutes".



    La première explication est que ces pluies d'animaux résulteraient de phénomènes météorologiques. En effet, un orage ou une tempête précèdent souvent le phénomène, mais pas toujours et les animaux sont presque toujours de petite taille .


    Cependant, cette explication reste un peu simpliste et ne peut s'appliquer à tous les cas. Une tornade ou des trombes sont incapables de trier les espèces et de déposer à un même endroit très délimité des milliers d'animaux dont certaines espèces vivent en solitaire ou en eau profonde. Le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, n'affecte qu'une seule espèce à la fois. L'état des animaux pose également problème. Ils sont souvent vivants et très frais ce qui signifie dans le cas de poissons que le transfert a été très rapide. Encore plus difficile d'expliquer les cas de poissons séchés, parfois décapités ou comment ces phénomènes surviennent alors que le ciel est calme.


    LES POISSONS DE SINGAPOUR


    Le 16 février 1861, une secousse tellurique fait trembler la ville de Singapour. Trois jours de pluies diluviennes s'ensuivent. Lorsqu'elles se terminent, on découvre dans les flaques d'eau couvrant une surface d'environ 20 hectares des milliers de poissons-chats vivants; les Malais et les Chinois qui les ramassent affirment les avoir vus tomber du ciel, ce qu'aucun des Européens qui rapporte la chose ne peut confirmer. Une fois asséchées par le soleil, les flaques révèlent d'autres poissons, morts, cette fois. Le débordement de la rivière Singapour n'explique pas comment des poissons sont retrouvés dans des jardins dos épargnés par l'inondation.


    Mais 1861 n'est pas la première apparition du phénomène. Déjà, le Grec Athénée, au IV eme siècle avant notre ère, relate trois jours de pluie de poissons dans la région de Chéronée, dans le Péloponnèse, et au Moyen Âge, des chutes nombreuses sont rapportées - certains pensent même que poissons et grenouilles naissent à la vie adulte de cette façon... Enfin, avec le XX eme siècle et l'apparition des journaux modernes, les cas recensés augmentent en nombre, et ne cessent de croître jusqu'à nos jours.


    GRENOUILLES ET AUTRES ANIMAUX


    Plus fréquents encore sont les cas de pluies de batraciens. Un des premiers est enregistré en 1683; un certain John Collinges raconte qu'une pluie de crapauds à inondé le village d'Acle, dans le comté anglais de Norfolk, et que le patron de la taverne locale a enfourné des pelletées entières de bestioles dans sa cheminée pour s'en débarrasser.


    Les autres animaux fournissent un contingent moindre, mais assez diversifié. On trouve ainsi des souris à Bergen (Norvège) en 1578, des varans dans L’Utah (États-Unis) en 1870, des milliers de serpents à Memphis (États-Unis également), le 15 janvier 1877, rapporté par le journal Scentific Amerkan, ou des crevettes en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), en 1978. E existe aussi des observations de pluies d'oiseaux morts. La plupart suivent le schéma habituel, mais le Washington Post du 26 janvier 1969 relate que, quelques jours plus tôt, un grand vol de canards est frappé de mort subite au-dessus de St-Mary's City, dam le Maryland, comme sil venait d'être touché par une explosion invisible et silencieuse. D'après le quotidien, les oiseaux souffraient tous de fractures et d'hémorragies avant de toucher le sol.


    CHARLES FORT LE TRAQUEUR DE MYSTERES


    Né à New York en 1874 et mort en 1932, Charles Hoy Fort est une des figures les plus marquantes du monde de l'inexpliqué. Journaliste jusqu'en 1916, un héritage lui permet alors de se consacrer à plein temps à sa passion.


    Il devient un véritable ermite, passant ses matinées dans les bibliothèques à la recherche d'événements extraordinaires et ses après-midi à rédiger des fiches qu'il classe dans des boîtes à chaussures. En 1919, il publie son fameux Livre des Damnés qui sera suivi par New Lands, Lo! et Wild Talents, dont le premier exemplaire paraît le jour même de sa mort.


    Ignorés du grand public, ces catalogues de faits étranges sont écrits avec un humour cinglant qui s'attaque notamment à l'orthodoxie scientifique. Le talent de visionnaire de l'auteur révèle une curieuse conception poétique du cosmos. Plus de 60 000 de ses fiches sont conservées à la Bibliothèque nationale de New York.


    Avant même sa mort, l'écrivain Tiffany Thayer met sur pied la Fortean Society s'inspirant, comme l'indique son nom, des recherches de Fort (cette société existe toujours) ; mais c'est la parution en 1960 du best-seller international le Matin des magiciens, des Français Jacques Bergier et Louis Pauwels, qui fait accéder Fort à une notoriété mondiale.


    PLUIES D'OBJETS


    Matières organiques : Depuis l'Antiquité, les récits de pluies de sang ou de produits à base de sang jalonnent l'histoire. Plus rares sont les chutes de morceaux de viande; l'une, dans le Kentucky, est citée par le Scientific American de mars 1876 et déclenche une polémique parmi les savants. Une autre, le 27 août 1968, accompagnée d'une pluie de sang et s'étendant sur un kilomètre carré, est rapportée par les journaux brésiliens. Ces cas diffèrent des pluies colorées, tout à fait explicables.


    Végétaux : Depuis la manne qui, dans la Bible, avait sauvé le peuple juif, le ciel n'a cessé de distribuer de temps à autre les produits de la terre. À l'époque contemporaine, plusieurs cas sont ainsi rapportés. En 1867, c'est une violente grêle de noisettes sur Dublin qui oblige les policiers à se mettre à l'abri et, au cours de l'été 1971, une averse de haricots africains s'abat sur une forme du Brésil; le 12 février 1979, des graines de moutarde et de cresson envahissent un jardin anglais de Southampton.


    Morceaux de glace : En dehors de la chute d'objets fabriqués (briques, etc.) qui paraît plutôt s'apparenter à un effet bien connu du phénomène poltergeist, il existe des pluies de morceaux de glace. L'astronome français Camille Flammarion, passionné par ces cas étranges, évoque un glaçon de 5 mètres sur 2 qui serait tombé à l'époque de Charlemagne, mais, dans le Times du 14 août 1849, on peut lire qu'une masse de 6 mètres de diamètre est tombée la veille au soir dans le Rhosshire (Écosse). Contrairement aux averses d'animaux, les chutes de glace sont dangereuses, témoin ce mouton qui a le cou tranché par un glaçon de sept kilos dans le Devon en 1950, ou ce charpentier allemand transpercé par une lance glacée de deux mètres de long sur un toit, près de Dusseldorf, le 10 janvier 1951. La thèse de là glace d'origine spatiale peut expliquer certains cas, mais sûrement pas lorsque les blocs contiennent des animaux, telle une carpe congelée, en 1896, à Essen (Allemagne)...






    LAMPES ETERNELLES


    De nombreux auteurs, grecs, arabes, romains et médiévaux, ont rapporté les découvertes de ces lampes au fil des siècles, dans des tombeaux la plupart du temps, mais aussi dans des temples de l'antiquité.


    La description des lampes éternelles remonte à la plus haute antiquité.


    La Bible, par exemple, au chapitre 27 de l'Exode, verset 20, décrit le tabernacle avec une lampe éternelle.


    De nombreux auteurs, religieux, alchimistes et autres curieux, se sont intéressés à ces lampes impossibles.Pour les uns, elles étaient l'oeuvre du diable, même si des religieux eux-mêmes n'y voyaient que des lampes aux propriétés étonnantes, mystérieuses mais non magiques. Pour les autres, elles n'étaient que des supercheries, puisque si, eux, ne pouvaient fabriquer de telles lampes, elles ne pouvaient donc pas exister.


    Quelques rares hérétiques, quant à eux, ont cherché une explication ou se sont mis en quête de ce savoir perdu.


    Ainsi en cherchant à prouver la réalité de ces lampes impossibles, l'alchimiste allemand Brand de Hambourg découvrit en 1669, le phosphore. De nombreuses hypothèses ont été émises sur la nature de ces différentes lampes, la plupart ont besoin d'air pour se consumer, d'autres au contraire, s'éteignent au contact de l'air (?), certaines émettent une flamme, d'autres sont phosphorescentes, leurs mèches semblent être en amiante ( la laine de salamandre ) ou en métal, l'huile reste mystérieuse, pour certains elle serait bitumineuse, pour d'autres, issue de l'or par un procédé alchimique secret, ou encore d'origine végétale ( notamment l'huile tirée d'une espèce égyptienne de haricots toxiques) ...




    Exemples de découvertes de ces lampes impossibles dans les siècles:


    Le satiriste grec, Lucian (120-180), vit au cours de l'un de ses voyages à Heirapolis, en Syrie, sur le front d'une statue d'Hera un bijoux brillant, qui la nuit illuminait tout le temple. Dans un autre temple, à Baalbek, dédié à Jupiter, il existait une autre pierre incandescente-luminescente.


    Numa Pompilius, le second roi de Rome, outre sa capacité à maîtriser la foudre, possédait également une lampe éternelle dans le dôme de son temple.


    Plutarque rapporte qu'à l'entrée d'un temple dédié à Jupiter-Ammon, une lampe brûlait, selon les prêtres depuis la plus haute antiquité.


    Le naturaliste romain, Pliny, (Ie siècle), théorisait sur le fait qu'une lampe remplie de l'huile la plus pure avec une mèche en amiante, pourrait brûler pour toujours. Des idées similaires furent reprises par Hero d'Alexandrie, un siècle plus tard.


    Pausanius, (IIe siècle), dans son "Atticus", décrit une magnifique lampe dorée dans le temple de Minerve Polias à Athènes, fabriquée par Callimachus, qui pouvait brûler pendant plus d'un an. L'autel du temple d'Apollon Carneus et le grand temple d'Aberdain en Arménie ( rapporté par Saïd Ebn Batric ), en possédaient de semblables.


    St Augustin, (354-430), nous a laissé la description d'une lampe merveilleuse d'un temple dédié à Isis, en Egypte, que, ni le vent ni la pluie ne pouvaient éteindre. Cette lampe a également été décrite par Fortunius Licetus.


    Durant le règne de Justinien de Byzance, en 527, en rénovant un vieux bâtiment à Edessa, en Syrie, on trouva dans une niche dissimulée et scellée, un crucifix et une lampe qui aurait brûlé pendant 500 ans.


    En l'an 600, sur l'île volcanique de Nesis près de Naples, on trouva dans une tombe en marbre, un vase contenant une lampe dont la flamme brillait dans une ampoule en verre ; celle-ci s'éteignit lorsque le verre fut brisé. La tombe datait de l'ère pré-chrétienne.


    Vers 1300, Marcus Grecus, écrivait dans son "Liber Ignium" (livre sur le feu), que l'on pouvait faire une lampe inépuisable avec une pâte à base de vers luisants.


    Près de Rome, en 1401, on trouva le sépulcre de Pallas, fils du roi troyen Evandre, illuminé par une lanterne perpétuelle. Pour l'éteindre il fallut se résoudre à la briser, ou, suivant les versions, à renverser toute la "liqueur" de la lampe qui était restée allumée pendant 2600 ans.


    L'évêque de Vérone, Ermalao Barbaro (1410-1471), connu pour ses traductions des fables d'Esope, a également décrit plusieurs découvertes de lampes et notamment celle faite en 1450 par un paysan près de Padoue ( Italie ), qui en labourant son champ, trouva une grosse urne en terre cuite avec deux petits vases métalliques, l'un en or, l'autre en argent. Dans ces derniers se trouvait un fluide clair, de composition inconnue, qualifié de "liqueur alchimique", tandis qu'à l'intérieur de l'urne, il y avait un second vase en terre cuite, dans lequel une lampe brûlait. Cette lampe fut récupérée par Franciscus Maturantius, qui l'a décrite dans une lettre à son ami Alphenus. Sur l'urne, des inscriptions en latin, exhortaient les voleurs éventuels à respecter l'offrande de Maximus Olybius à Pluton.


    Sur la voie Appienne, près de Rome, en avril 1485, on ouvrit la tombe de Tullia, fille de Cicéron, décédée en 44 av. J.C.. Une lampe qui brûlait faiblement surprit les découvreurs qui la brisèrent. Elle avait brûlé pendant plus de 1500 ans. Le sarcophage était rempli d'un liquide sombre qui avait parfaitement préservé le corps qui fut exposé à Rome et vu par 20 000 personnes.


    Ludovicius Vives, en 1610, dans ses notes sur St Augustin, dit que du temps de son père, en 1580, une lampe fut trouvée dans une tombe. Elle se brisa lorsqu'on essaya de la prendre. Une inscription révéla qu'elle était vieille de 1500 ans.


    L'historien anglais Cambden, dans sa description du Yorkshire, en 1586, parle d'une lampe éternelle, trouvée dans la tombe de Constantius Chlorus, père de l'empereur Constantin le Grand, décédé en 306, en Angleterre. Cambden rapporte la découverte d'autres lampes trouvées à la même époque, après la dissolution de l'église catholique et des grands monastères, en 1539, par Henri VIII. Les biens de l'église furent systématiquement pillés, et ces lampes méprisées en tant que reliques de la papauté.


    Le père jésuite Kirscher, dans son "Oedipus Aegyptiacus", en 1652, fait référence à de nombreuses découvertes de lampes perpétuelles trouvées dans des caveaux souterrains à Memphis, par ses contemporains.


    En 1681, prés de Grenoble, un mercenaire suisse nommé Du Praz, trouva une étrange lampe en verre qui brûlait dans une tombe scellée. La lampe, toujours incandescente, fut ramenée dans un monastère proche où elle continua à brûler pendant plusieurs mois, jusqu'au jour où un moine âgé la brisa.


    On trouva une autre lampe, dans une ancienne tombe romaine découverte en Espagne, près de Cordoue, en 1846.


    Le père Evariste-Régis Huc (1813-1860), qui a beaucoup voyagé en Asie, a laissé la description d'une lampe perpétuelle qu'il a pu voir au Tibet.




    SPHERES DE GRANIT


    Il existe disséminées sur la planète des sphères parfaites de granit appelées aussi parfois boules, certaines peuvent peser jusqu'a 12 tonnes, découvertes notamment dans les forêts du Costa Rica, elles représentent une énigme dont la science officielle n'a pas trouvé la solution.


    On les découvre souvent éparpillées au hasard et plutôt dans des régions inhospitalières, de toute évidence elles seraient ouvres de la main de l'homme et l'on se demande encore comment en des temps anciens ceux-ci ont pu transporter ces sphères jusque leur position actuelle.


    On a localisé des sphères aux USA dans le Tennessee, l’Arizona, la Californie et l’Ohio, le professeur Marcel Homet archéologue et auteur du livre "Les fils du soleil" a découvert en 1940 dans la partie supérieure du Rio Branco au nord de l'Amazonie, une pierre ovoïde gigantesque de 100 mètres de long et 30 mètres de haut. Elle est couverte de symboles solaires qui ne sont pas un caprice de la nature, mais qui ont nécessités un travail de sculpture s’étendant sur des dizaines d'années et exécuté par un nombre incalculable d'artistes.


    Dans le petit Etat du Costa Rica, en Amérique Centrale, au milieu d'une jungle inextricable, sur de hautes montagnes, dans les deltas des fleuves et sur des collines, on découvre dispersées de manière aléatoire, des centaines de boules artificielles de granit ou de lave. Leur diamètre va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Actuellement la boule la plus lourde qu'on ait déterrée pèse environ 30 tonnes !


    Le célèbre explorateur suisse Erich von Däniken nous rapporte en avoir découvert éparpillées sur un terrain plat, et placées en groupes au sommet de diverses collines. Certaines boules étaient toujours placées au centre de l'axe de la colline. Il en a aussi trouvé réunies et groupées selon un ordre étrange, dans la vase d'un fleuve, et dans la plaine de Diquis où règne une chaleur accablante, il découvrit 45 de ces sphères qui cuisent sous le soleil.


    Ces boules admirables sont-elles un caprice de la Nature ? Certaines d'entre elles sont-elles des boules de lave qui se seraient formées naturellement en dévalant les flancs d'un volcan ? S'agit-il de galets géants qui auraient roulés dans le lit d'une rivière durant des siècles et à qui la puissance de l'eau aurait donné cette forme sphérique parfaite ?


    Erich von Däniken précise qu'il a dû parcourir, dans la région de Piedras Blanca, au sud-est, près de 100 km en Land-Rover, dans une jungle hostile où il fallait soulever la voiture au levier pour lui faire traverser certains virages et finalement elle refusa à un certain moment d'aller plus loin.


    Ensuite après une heure de marche, assisté d'un guide expérimenté, il réussit à se trouver en face de deux énormes boules parfaitement sphériques et tout à fait impressionnantes par leurs masses au milieu de cette forêt. C'était justement parce que ces boules de Piedras Blanca "se trouvaient au plus profond de la jungle que cela valait la peine d'aller les filmer". Effectivement, il faut bien se poser la question de savoir comment ces objets sphériques de la forêt, qui vu leur perfection, ne peuvent qu'être qu'artificiels et remontent à n'en pas douter à une époque très reculée, se sont trouvés projetés inexplicablement, en pleine jungle.



    Plusieurs possibilités


    Soit ces boules ont été taillées (avec une habileté ahurissante qui reste à définir), il y a seulement quelques centaines d'années dans une carrière lointaine ( puisqu'il n'en existe aucune à moins de 100 km dans la région ) dans des blocs forcément plus lourds et dépassant au moins 24 tonnes pour les boules de 2,5 mètres de diamètre, pesant on le sait, près de 16 tonnes (une telle carrière ne manquerait pas d'être aperçue, vu le chantier qu'elle entraînerait ). Puis, on doit penser que ces boules ont été transportées par un moyen inconnu qui dépasse largement notre entendement au travers de toutes les embûches de la forêt et abandonnées là, pour une raison incompréhensible.


    Soit que, et cela dépasse de loin les thèses officielles, que ces boules été placées là, avant l'arrivée de cette forêt ce qui nous plonge, dans des temps plus que préhistoriques où les hommes étaient incapables d'élaborer des objets d'une géométrie aussi parfaite qu'une sphère.


    Soit encore plus fort, ce sont les dieux cités par les mythologies qui avec leur technologie supérieure ont élaboré ces blocs sphériques pour des raisons que nous ne pouvons évidemment pas encore comprendre, puisque l'existence réelle même de ces dieux est sujette à caution. L'un des précurseurs ayant préconisé cette thèse en France a été Jean Sendy auteur de l'ouvrage surprenant : "La Lune clé de La Bible" paru chez l'éditeur "Julliard" en 1968 et en collection de poche "J'ai lu" (n°208) en 1974 et on peut dire ainsi qu'il a initialisé une nouvelle discipline (non encore officielle) que l'on appelle l'Astroarchéologie.



    Explications


    Aujourd'hui, on n'a aucune explication de la part des archéologues sur les habiles sculpteurs et sur les techniques qu'ils ont utilisées pour réaliser ces superbes boules du Costa Rica dont ont a constaté, que quel que soit leur diamètre aucune d'entre elles ne présente la moindre irrégularité. La perfection de ces objets prouve effectivement que les artisans qui les ont fabriqués, connaissaient bien la géométrie spatiale et avaient à leur disposition des instruments techniquement bien conçus. A notre époque, nous ne pourrions réaliser une boule parfaite de 2,5 mètres de diamètre qui représente environ une aire de 5 mètres carrés et un volume de 8 mètres cubes, dans une roche aussi dure que le granit, qu'à l'aide de machines-outils programmables perfectionnées.


    Il nous reste à découvrir comment ces extraordinaires artisans sont parvenus à réaliser ces objets avec une telle maîtrise, comment certaines boules ont été transportées jusqu'au sommet d'une montagne ou encore, on l'a déjà évoqué en pleine forêt vierge et dans quel but. Une légende locale raconte que chaque boule appelée Indians-ball ou Sky-ball par les indigènes représente le symbole de l'astre du jour notre Soleil.


    Les archéologues réfutent cette interprétation, d'après eux à ce degré de latitude, le soleil a toujours été représenté par un cylindre, une roue ou un disque doré mais jamais par une forme sphérique, pas plus chez les Incas que chez les Mayas ou les Aztèques. D'ailleurs les indigènes eux-mêmes rechignent à conduire les visiteurs sur les sites recelant ces boules parfaites, ils les considèrent comme des objets sacrés et les emplacements sont des sanctuaires interdits.



    Conclusion


    En 1940, l'United fruit Company défricha les marais et les bois au pied de la Cordillera Brunquera, dans le territoire du Rio Diquis et à cette occasion l'archéologue Doris Z. Stone découvrit de nombreuses boules parfaitement sphériques artificielles. Elle rédigea un rapport détaillé se terminant par cette constatation tout à fait résignée : "Nous devons classer les boules parfaites du Costa Rica parmi les énigmes mégalithiques indéchiffrables."


    Voilà donc encore un élément insolite qui nous invite une fois de plus, à nous interroger sur l'extraordinaire passé des civilisations disparues, dont les seuls vestiges en pierre découverts de nos jours, sont déjà pour nous un inconcevable mystère.





    MAISONS ABANDONNEES


    Il y a des lieux étranges un peu partout dans le monde. Ainsi, certaines maisons abandonnées dans des parcs fermés ont un aspect fané, un peu irréel. Lorsque des enfants s’amusent à jeter des pierres sur les volets de ces demeures, elles ne rebondissent pas, mais au contraire s’enfoncent dans le bois comme dans une matière molle où elles restent parfois bloquées à l’endroit de l’impact.


    Exercer une poussée sur les portes de ces maisons procure la désagréable sensation d’entrer dans une matière vivante : le bois n’oppose pas de résistance et garde l’empreinte de la main.


    Ce phénomène est en fait naturel, mais il laisse dans la mémoire de ceux qui l’ont rencontré sans être avertis un souvenir inconfortable. Il est l’oeuvre d’un champignon, le serpula lacrymans, qui se nourrit des boiseries par l’intérieur et finit par tout consommer. Un seul champignon -à l’origine minuscule mais aux ramifications innombrables- suffit pour envahir une maison.


    Les maisons penchées, plus rares, peuvent procurer un véritable malaise. J’ai passé une nuit dans une maison semblable à Amsterdam -qui en compte plusieurs. Les planchers ayant été depuis longtemps remis à l’horizontale, je ne m’en suis pas porté plus mal. Lorsqu’ils sont eux aussi en pente, l’impression est difficilement supportable. Je connais deux maisons de ce genre en France. La plus petite, très sombre, comporte un escalier étroit et sans rampe qui accentue l’atmosphère de cauchemar.


    Mais, aussi fortes qu’elles puissent être ressenties par des personnes sensibles, ces perceptions ne sont rien comparées à celles que l’on peut connaître dans des lieux authentiquement «habités».


    Les USA comptent de si nombreux cas qu’en 1980 l’Office Général du Tourisme a publié le premier Guide des Maisons hantées. Chaque nuit, à New York, Chicago, Alamo City, San Antonio, etc. sont organisées des visites de lieux insolites.


    Dans ce contexte, la plus célèbre maison d’Amérique du Nord est le manoir Winchester (Californie), dans lequel vécut la veuve du fils du fameux armurier. A la mort de sa propriétaire, cette bâtisse vaguement victorienne comptait cent soixante pièces, mais on estime que plus de sept cents furent successivement bâties et défaites. Cette entreprise de construction titanesque et anarchique dépendait des suggestions que de nombreux et capricieux «esprits» inspiraient à Sarah Winchester. Certaines pièces sont exiguës et les couloirs qui en partent minuscules. Quelques portes s’ouvrent sur des murs, plusieurs escaliers ne mènent nulle part. Mais la maison Winchester (que l’on peut aujourd’hui visiter) n’a en fait jamais été hantée. Le seul être étrange qui ait circulé dans ses innombrables pièces fut sa propriétaire.


    Un cas authentique de hantise, situé lui aussi en Californie, dans une fabrique de jouets, présente un contraste inattendu. Les objets destinés à l’amusement des enfants sont en effet, dans leur ensemble, crédités d’une certaine innocence, alors qu’une intention maligne est presque toujours attribuée aux phénomènes de hantise. Comme il fallait s’y attendre, ce sont les jouets les plus innocents qui sont la cible des phénomènes paranormaux. Des objets tombent, se déplacent tout seuls et viennent frapper les employés ; des étagères se salissent et se désorganisent en quelques heures. L’anecdote la plus frappante date de quelques années et concerne une poupée parlante dont le mécanisme était normal, mais qui, dit-on, criait «maman» si l’on fermait sa boîte.


    Une sorte de fantômanie s’est développée en quelques années en Occident. Des citoyens du Texas se sont dernièrement opposés à l’abattage d’un bois situé non loin de la ville de Saratoga pour ne pas perdre le caractère original d’une route ombragée et hantée depuis plusieurs décennies par des sphères lumineuses.


    Des originaux, convaincus que leur maison est hantée par une présence inconnue, installent des caméras de surveillance de la cave au grenier pour tenter de découvrir la cause de certaines nuisances. Quelques vues peu séduisantes de la maison d’une jeune femme du nom de June Houston sont ainsi visibles en permanence sur l’Internet.


    Le mythe du château délabré tenu par des propriétaire excentriques appartient de plus en plus au folklore : je connais une maison hantée située à vingt kilomètres de Paris (Sceaux-les-Chartreux), qui est une grande bâtisse moderne, occupée par une famille saine et lucide.


    Malgré tout, de nombreux lieux «habités» correspondent encore au mythe. Pays de traditions, l’Angleterre compte quelques pubs et plusieurs auberges hantées. Les mauvaises langues insinuent que les fantômes font marcher le commerce... Il n’est pas totalement faux de croire qu’une bonne légende attire le touriste. Il y a malgré tout des lieux authentiquement hantés en Angleterre. Il est vrai que le pays a de qui tenir : lors des travaux entrepris au 19ème siècle dans les grandes maisons du sud-ouest, il n’était pas rare de découvrir des restes humains (de sexe féminin pour la plupart) oubliés derrière des faux murs ou dans des pièces cachées. Ces macabres trouvailles étaient aussitôt enterrées au pied d’une pierre sans nom dans le cimetière le plus proche. On découvrit ainsi, lors de la réfection d’un manoir, dans une chambre dont la porte avait été adroitement dissimulée, un lit à baldaquin et tentures contenant les restes d’une jeune femme dont le squelette était couvert de toiles d’araignées...


    On dit -puisque nous sommes en Angleterre- que le paquebot Queen Mary est hanté depuis qu’il a été transformé en hôtel. Une silhouette insolite est vue de temps à autre à bord et des bruits de baignade seraient entendus dans la piscine en l’absence de baigneurs.


    Les bateaux sont des lieux de hantise exceptionnels puisqu’ils constituent, tout comme le caveau de la famille Chase, des endroits parfaitement clos. J’ai tendance à leur porter crédit, connaissant le degré de sérieux et de rigueur avec lequel les journaux de bord sont tenus, aussi bien dans la marine marchande que sur les bateaux de guerre (1). Les archives du monde entier conservent des livres de bord mentionnant d’innombrables affaires de hantise. Certaines sont bénéfiques, d’autres pas. A ce titre, un sous-marin constitue le huis-clos absolu. On connaît le cas d’un submersible allemand, le UB 65, où pendant près d’un an trente cinq hommes d’équipage et cinq officiers ont été terrorisés par la présence d’un étrange chien noir. Ce sous-marin n’est d’ailleurs pas rentré de son dernier voyage.


    J’étais présent sur les sables de Goodwins, au large des côtes du Kent, pour la dernière apparition prévue de la goélette fantôme Lady Luvibund en février 1998. Le bateau n’est malheureusement pas revenu hanter le célèbre cimetière marin. Cette chasse au bateau fantôme un peu puérile m’a physiquement épuisé, mais je ne suis pas mécontent de ma quête, ayant pu constater une chose très intéressante en restant quelques jours de plus sur les côtes du Kent : le Lady Luvibund n’est effectivement pas venu à son dernier rendez-vous, mais personne n’a prétendu l’avoir vu, ni même vaguement aperçu...


    Certaines affaires de fantômes ont le privilège de rester fantastiques même lorsqu’elles sont élucidées. Ainsi, vers 1850, une région du Texas fut hantée par un spectre assez épouvantable. De nombreuses personnes se plaignaient en effet d’avoir rencontré un cavalier d’apparence mexicaine qui apparaissait soudainement et qu’on ne pouvait approcher. Il était en loques, montait un cheval noir et n’avait pas de tête. Une équipe de têtes-brûlées s’organisa qui finit par abattre le cheval (le cavalier semblait indifférent aux balles). On découvrit alors que ce fantôme n’était autre qu’un vaquero voleur de chevaux à qui un vétéran de la guerre du Mexique avait réglé son compte. Pour l’exemple, il l’avait décapité et solidement fixé en selle. Le cheval était vite retourné à l’état sauvage avec son sinistre fardeau sur le dos...


    Les hantises remontent à l’antiquité. L’un des plus anciens cas connus concerne une villa d’Athènes citée par l’écrivain latin Pline le Jeune.


    Toute maison peut paraître étrange aux tempéraments sensibles ; à cause des bruits nocturnes consécutifs aux changements de température, mais aussi parce qu’une grande majorité des bruits diurnes sont occultés par la rumeur des activités humaines.


    Certaines personnes habitant des maisons authentiquement hantées ne s’en portent pas mal et n’ont pas envie de quitter les lieux. Tout dépend de la hantise et des habitants. Je connais une famille bien partagée : la mère supporte sans peine les phénomènes, le mari et le fils moins bien ; la fille, qui ne vit plus chez ses parents mais les visite régulièrement, n’accepte plus de passer la nuit dans la maison familiale qui est grande et confortable mais où des bruits de pas s’entendent au grenier et où des lampes s’allument et s’éteignent toutes seules.


    Une affaire aujourd’hui oubliée attira l’attention sur une modeste famille belge dans les années soixante-dix. Elle eut pour théâtre la petite ville de Fontaine l'Evêque (près de Charleroi). Chaque soir, au coucher des enfants, des chocs sourds et violents se faisaient entendre dans un mur de leur chambre. Ces coups s’entendant de loin dans la rue, on fit venir des géologues et des ingénieurs qui ne trouvèrent rien d’anormal. La maison fut sondée, puis gardée jour et nuit par la police (qui fit des enregistrements sur bande) mais on ne put jamais donner l’explication de ce désagrément qui sévit plusieurs mois. Le plus étonnant est que les trois enfants n’avaient pas peur de l’esprit frappeur et s’amusaient à lui poser des questions par le biais du système «un coup pour oui, deux coups pour non». La source mystérieuse et bruyante répondait à leurs questions...


    Certains faits pourraient être considérés comme des preuves de la réalité des hantises. Par exemple, le procès que viennent d’intenter en Angleterre les nouveaux propriétaires d’un appartement aux précédents qui ne leur avaient pas signalé les phénomènes insupportables qui s’y manifestent. Les affaires de ce genre révèlent souvent des fraudes, mais lors d’un procès semblable qui a eu lieu dans l’état de New York le 18 décembre 1990, la Cour Suprême a condamné les précédents propriétaires pour dissimulation grave et reconnu à cette occasion l’existence de faits anormaux et inexplicables.


    Mais la preuve la plus évidente que je connaisse est sans conteste celle-ci : dans la prison de Fresnes (banlieue de Paris) une cellule a été fermée le 21 juin 1984 pour cause de hantise. Lorsque l’on connaît la pénurie d’espace et l’absence de fantaisie des prisons françaises, on peut supposer que cette cellule n’a pas été condamnée sans raison.


    En 1846, deux affaires firent grand bruit à Paris ; l’une dans une rue sordide du quartier des Halles, l’autre derrière la célèbre université de la Sorbonne. En avril --c’est le premier cas-- une jeune fille simplette du nom d’Angélique Cottin se fit connaître, bien malgré elle, en renversant tables et chaises et en faisant voler les bibelots sur son passage (le savant François Arago assista à ces fantasmagories).


    En novembre, c’est une maison isolée au milieu d’un chantier qui mit les parisiens en émoi. Elle devint chaque nuit pendant vingt jours la cible d’un tireur aussi acharné qu’invisible. Contrairement à la grande majorité des cas de poltergeist, cette bâtisse d’un étage fut bombardée avec des projectiles de grandes dimensions. Parmi les matériaux de construction qui fracassèrent ses boiseries -et jusqu’aux meubles des locataires- on remarqua des moellons. Les poltergeists étant d’ordinaire plus raisonnables, il parut évident aux enquêteurs qu’aucun tireur normalement constitué ne pouvait être l’auteur de cette agression. Comme dans la plupart des cas de poltergeist, personne ne fut blessé. En dehors du poids anormal des projectiles et de l’étonnante précision de leur impact on observa deux caractéristiques particulièrement insolites :


    1 - Les projectiles n’étaient visibles que lorsqu’ils arrivaient sur leur cible, comme s’ils naissaient spontanément dans l’atmosphère.


    2 - Les morceaux de tuiles plates qui passaient à travers la fente étroite d’un volet semblaient être sélectionnés pour cette cible particulière.




    Les parisiens avaient connu, quelques années auparavant, une pluie inexplicable de menue monnaie rue Montesquieu. Lors de ces providentiels «dons du ciel», une seule pièce de poids modeste peut parfois briser une vitre. Ce détail significatif révèle qu’une énergie relativement importante est à certains moments mise en jeu (jeter de loin une petite pièce de monnaie contre une vitre ne la brise pas).


    Il arrive que les témoins d’une lapidation se comptent par centaines. Certains d’entre eux, pris au jeu, ajoutent des projectiles à ceux venus de nulle part. Ces objets-là sont les plus dangereux car ils tombent où ça leur chante. On a l’impression bizarre que ceux-là ne sont pas guidés.


    Dans de très rares cas, on assiste au départ d’un projectile. Ainsi, un policier, nouveau pensionnaire d’une clinique qui fut bombardée entre mai et septembre 1963 dans le sud de la France, vit distinctement un caillou partir du carreau brisé d’une fenêtre de l’établissement. La chambre désignée se trouvant dans un bâtiment désaffecté on s’y précipita, persuadés de tenir enfin un coupable. Mais cette pièce était vide et sa porte fermée à clé. Ce qui, bien sûr, ajouta encore au malaise.


    Certains détails semblent apporter la preuve de la nature anormale de ces phénomènes :


    1 - Les projectiles semblent dans certains cas tomber au ralenti (en tout cas moins vite que la chute normale d’un objet).


    2 - Des cris ou des protestations peuvent suspendre le bombardement pendant un temps assez long (des farceurs ordinaires n’en tiendraient sûrement pas compte).




    Le lien entre phénomène ovni et hantises me semble évident : des anomalies atmosphériques typiques ont accompagné certains cas de hantise et inversement des pierres sont tombées pendant des observations d’ovni.


    Les manifestations des hantises sont quelques fois effrayantes : par exemple du sang humain suinte des murs (un constat a été établi par la gendarmerie française).


    Elles peuvent atteindre les plus hauts degrés du fantastique : des témoins ont affirmé avoir vu des objets passer à travers des portes fermées.


    Une ferme algérienne rattachée au village de Oullen-Sidi Bard a été -est peut-être encore- le lieu d’une hantise particulièrement insolite. Il s’agit d’une grande et belle ferme de type colonial entourée par 150 hectares de terres cultivables et qui appartient depuis longtemps à la famille M (2). Une entité fantomatique y a pris pendant plusieurs décennies, de jour comme de nuit, diverses apparences étrangement réalistes. Elle imita à la perfection plusieurs femmes de la famille. Lorsque la femme imitée mourrait, une autre était simulée. Des bébés, des chiens et des chats n’appartenant pas à la ferme y furent également vus. La femme contrefaite était la plupart du temps endormie lorsque son double apparaissait. Cette femme virtuelle adressait la parole aux personnes normales et n’était discernable qu’à son comportement absurde, par exemple elle renversait le café dans le feu au moment de le servir (3) .


    Le point névralgique de la hantise était une grange où les phénomènes semblaient prendre leur source.


    Au début des années cinquante, les fils de la maison, Abdelhamid et Mohamed el Hedi, tous deux militaires de carrière, décidèrent de tenter une action armée contre ce phénomène perturbateur. Ils n’attendirent pas longtemps. Deux jours après leur décision, l’occasion se présenta : on entendait des pleurs de jeunes enfants derrière la porte de la grange. Le fils aîné, décidé à en découdre, fit glisser en grand la porte et entra. Plusieurs bébés inconnus gisaient sur le dos, criant et pleurant. Surpris par ce spectacle inattendu, il sortit, décontenancé : «Je ne peux pas tirer sur des bébés !»


    Le cadet entra en action à son tour, pistolet à la main, sûr de lui : «Moi je vais tirer !»


    A peine eut-il mis un pied dans la grange qu’un gros chat noir -inconnu à la ferme- lui sauta au visage et le griffa durement. Le jeune homme battit en retraite en tirant au hasard... Ses yeux ne furent pas blessés ; détail qui a son importance : je ne connais pas d’exemple d’entités fantomatiques ayant exercé une violence physique grave contre un être humain. Cette constatation est très troublante : elle suppose l’idée d’une éthique.


    Jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingt quatre ans, le grand-père fit quotidiennement le tour du domaine à cheval en récitant à haute voix des versets du Coran. Cette attitude pieuse n’eut pas de succès, comme demeurèrent sans effet les exorcismes effectués en respectant les procédures des trois principales religions du Maghreb.


    En 1969, Ouarda M, de laquelle je tiens ces informations (ainsi que de sa mère), est revenue sur les lieux de son enfance. Elle était alors âgée de vingt-deux ans. La nuit venue, elle s’endormit sans difficulté. Mais, à deux heures du matin, un cliquetis de machine à écrire se fit entendre qui dura jusqu’à 4 heures. Tous les membres de la famille se levèrent et se réunirent dans un salon. On tenta de tranquilliser Ouarda : il n’y a avait pas de machine à écrire dans la ferme, il n’y en avait jamais eu. Mais la jeune-femme ne fut pas rassurée pour autant : elle exerçait la profession de dactylo et se demandait si son tour n’était pas arrivé d’être contrefaite. Elle écourta son passage à la ferme.


    Ouarda m’a également signalé des pluies de cailloux à l’intérieur de certaines pièces.


    A la même époque, à 125 kilomètres de là, une villa construite par les Français à Bône - au lieu dit «l’Usine à gaz»- reçut pendant plusieurs mois des pierres si grosses qu’on dut se résoudre à la raser.







    EMI


    Le Dr. Raymond Moody a rassemblé dans son livre de 1976, (La vie après la vie, Robert Laffont, 1977) 150 récits d'Américains ayant échappés à la mort et rapportant des souvenirs similaires d'un voyage qu'ils auraient fait pendant leur coma. Ce livre a été une révélation pour bien des personnes qui avaient vécu une expérience similaire et que l'on nomme Témoins.


    On en a tiré un modèle-type (ou syndrome), appelé É.M.I. Expérience de mort imminente (en anglais N.D.E. Near Death Experience ) et qui comprend : le danger de mort (DM), la sortie hors du corps (SHC), la traversée du tunnel débouchant sur une Lumière-Amour (TLA), le panorama de vie (PV), la connaissance totale (CT), la rencontre d'entités, d'éléments paradisiaques ou de messages (EPM), la frontière non-franchie et le retour accepté ou subi, (FR), puis un changement de vie positif (CV). Cette vie désormais vouée à l'amour inconditionnel et au service est la caractéristique de l'ÉMI.


    Des récits similaires avaient déjà été rapportés par Platon, Plutarque, Bède, le pape Saint Grégoire le Grand, Heim, etc. De plus ils correspondent à ce qu'enseigne le Bouddhisme tibétain dans ses livres sur le Bardo-Thödol (intervalle entre les réincarnations).


    L'étude des ÉMI provoque déjà des transformations considérables (individuelles, scientifiques, médicales, sociales) et la recherche va faire reconnaître cette possibilité et son importance.


    On doit rapprocher les expériences de NDE des récits du "voyage" des initiés au Bwiti, abstraction faite des éléments d'origine purement culturelle, les visions et les changements qui s'opèrent dans la vie de la personne sont similaires.


    De très nombreuses personnes ayant frôlé la mort à la suite d'accident grave ou d'une noyade, des personnes sous anesthésie à la Kétamine décrivent une expérience extraordinaire qui les marquera pour le restant de leur vie.


    "Je quitte mon corps, je flotte au dessus de lui, je le vois, je vois les secours (les chirurgiens) autour de lui.


    Puis je suis happé par un tunnel très sombre, au bout, il y a une lumière éclatante. Je ressens une émotion intense.


    Je vois défiler toute ma vie. J'en revois des événements très précis, je découvre leur vrai sens.


    Des gens (des saints, Dieu) me parlent, me posent des questions sur ma vie, je discute avec eux...


    Enfin, je décide de revenir.


    Depuis que j'ai vu l'autre côté, (que je suis revenu du royaume des morts), je suis changé, j'ai compris le sens de ma vie. Je n'agis plus comme avant."


    Cette expérience revêt, suivant les personnes, un caractère plus ou moins mystique, mais les grandes lignes restent les mêmes.


    Philippe Chambon dans l'article "COMA, aux portes de la mort... Ce qu'ils ont vu". (Science et vie N° 962. Novembre 97) précise:


    "Les chercheurs ont établi une liste de critères permettant de caractériser les NDE:


    - Sensation de quitter son corps

    - Passage à travers un tunnel ou un espace obscur

    - Emotions intenses

    - Perception d'une lumière mystérieuse

    - Perception d'un discours du type "ton heure n'est pas encore arrivée"

    - Rencontre de personnages familiers ou de figures religieuses

    - Impression de clairvoyance

    - Défilement de la vie en accéléré

    - Atteinte d'une frontière

    - Décision de retourner dans son corps

    - Réintégration corporelle.


    Cinq de ces sensations réunies suffisent à caractériser une authentique NDE."




    Ces visions intervenaient fréquemment sous anesthésie à la Kétamine (qui n'est plus utilisée depuis la fin des années 80) or l'étude de son action (Karl Jansen) montre qu'elle se fixe sur les récepteurs neuronaux NMDA: N-méthyl-D-aspartate et les bloque. Les récepteurs NMDA sont normalement activés par une molécule naturelle: le glutamate.


    "Or le glutamate est le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central. Les neurones à glutamate sont essentiellement situés dans le cortex et dans l'hippocampe, formation cérébrale impliquée dans les processus de mémoire et dans les émotions, qui intègre les signaux en provenance de nombreuses parties du cerveau. Le glutamate joue un rôle vital dans tous les processus cognitifs auxquels participe le cortex: la pensée, la mémoire et la perception. Ce récepteur est notamment impliqué dans ce que l'on appelle la potentialisation à long terme, phénomène lié à la mémoire.


    D'autres neurotransmetteurs ont été longtemps soupçonnés d'être à l'origine des NDE: les endorphines. Ces molécules proches de l'opium sont sécrétées en abondance dans les états de mort imminente. Mais elles ne provoquent ni hallucination ni dissociation. Sans être directement à l'origine des NDE, les endorphines sont plus probablement impliquées dans la félicité qui les accompagne généralement. De plus les endorphines semblent bloquer les cellules inhibitrices de l'activité de l'hippocampe. Dans la mesure où cette formation joue un rôle fondamental dans les processus de mémorisation, sa désinhibassions pourrait expliquer l'actualisation simultanée de nombreux souvenirs." (Chambon)


    Au delà des considérations "chimiques", l'essentiel dans les NDE reste le changement psychique de la personne.


    Celui qui revient n'est plus exactement celui qui est parti: il a vu, il sait, il construit désormais sa vie sur de nouvelles certitudes.


    Exactement comme l'initiation qui fait naître un homme nouveau.




    Quand le KGB assassina Tsotnié Grigorievich Rodonaya, un dissident géorgien, l'opération fut menée avec soin. La voiture qui l'écrasa roula une seconde fois sur son corps afin de parachever le travail. Ce corps malmené -fracture du crâne et de la colonne vertébrale- fut ensuite transportée à la morgue, et congelé en attendant l'autopsie. Trois jours plus tard, au premier coup de scalpel, Rodonaya ouvrit les yeux. Le médecin légiste les lui referma avant de poursuivre sa tâche. De nouveau, le cadavre rétif ouvrit les yeux : contre toute attente, Rodonaya était encore en vie.


    Stupéfiante en soi, sa survie est bien moins étonnante que ce qu'il raconta plus tard au sujet de son expérience. Alors qu'il était o mort ", il fut attiré dans un monde de lumière où les lois de la science n'avaient plus cours : il pouvait se déplacer partout dans ce monde, voir à travers les murs, lire dans la pensée des gens et explorer le temps.


    Aucun médecin n'aurait pris ses propos au sérieux si Rodonaya n'avait apporté des preuves concrètes : au cours de ses "voyages~>, il avait entendu les cris d'un nouveau-né provenant d'un hôpital voisin. Grâce à sa vision pénétrante et à sa perception accrue, il vit que l'enfant avait une fracture de la hanche, non décelée à la naissance. Dès qu'il retrouva la parole -trois jours après la tentative d'autopsie-, il informa le personnel hospitalier de l'état réel de cet enfant.


    Normalement, Rodonaya n'aurait même pas dû connaître l'existence de ce bébé et moins encore la lésion dont il souffrait. Une radiographie de l'enfant lui donna raison. Aujourd'hui encore, la seule explication à ce mystère reste celle fournie par Rodonaya lui-même.




    ÉLÉMENTS DE PREUVE


    Tsotnié Grigorievich Rodonaya, mort cliniquement en 1976, est aujourd'hui prédicateur méthodiste au Texas. Il fait partie d'un nombre croissant de personnes qui affirment avoir connu une expérience de mort imminente (EMI). Schématiquement, on considère être en présence d'une EMI lorsqu'une personne en état de mort clinique recueille des visions de l'au-delà avant d'être ramenée à la vie. Le phénomène a toutes les caractéristiques d'un mensonge bien ficelé car il est impossible à prouver et, de plus, tout le monde a envie d'y croire. Mais s'agit-il vraiment d'un mensonge?


    Le nombre de témoignages concordants semble indiquer que non. Une étude effectuée en 1992 démontre que, sur le seul territoire des États-Unis, 13 millions de personnes ont expérimenté une forme d'EMI. Et d'autres études soulignent que de telles expériences se recensent par millions dans des pays comme l'Inde, la Chine, le Zaïre et même en France. Quelles que soient leur religion ou leurs croyances, les sujets d'EMI décrivent leur expérience de manière identique : leurs visions et sensations sont très semblables.




    DANS LA LUMIÈRE


    Au cours d'une EMI classique, le mourant quitte son corps et survole le monde comme s'il était un oiseau. Il pénètre ensuite dans un tunnel sombre au bout duquel se trouve une lumière blanche. Il entre dans cette zone de lumière et est alors enveloppé d'une sensation de paix, souvent associée à l'apparition d'une représentation de "Dieu " -dans certains cas, cette image est remplacée par une vision de l'Enfer. Une fois dans la zone de lumière, une voix questionne le sujet : qu'a-t-il appris ? Qu'a-t-il fait de mal?


    Puis la voix lui explique, ou il le comprend de lui-même, qu'il lui reste encore des choses à accomplir et qu'il doit réintégrer son enveloppe corporelle. II obéit, à regret, et retourne à une vie terrestre où désormais toute peur de la mort a disparu et où le sens matérialiste est remplacé par une attitude spirituelle de grande ouverture vers autrui.


    La similitude existant entre toutes ces expériences donne une certaine réalité au phénomène. Mais une question subsiste


    s'agit-il uniquement d'une transformation spirituelle ou bien de la résultante d'altérations physiologiques?




    UNE MORT CÉRÉBRALE


    Pour Susan Blackmore, parapsychologue à l'Université West of England, nombre d'EMI peuvent s'expliquer par les effets de l'anoxie, c'est-à-dire l'insuffisante oxygénation du cerveau.


    Lorsque le cerveau se meurt, dit Susan Blackmore, il continue à modéliser des environnements, mais en utilisant la mémoire et l'imagination -et non les sens. S'apparentant aux rêves ou aux souvenirs, ces perceptions peuvent très bien être effectuées "à vol d'oiseau". "


    Selon Bruno Duroux, neurochirurgien, " l'hypothèse neurophysiologique la plus probable à propos des EMI est celle d'une libération finale de neuropeptides, molécules servant à la circulation des informations dans le cerveau. Sorte de réaction programmée du cerveau face â l'ultime épreuve. " Mais cette hypothèse n'a pu être vérifiée car " aucune équipe scientifique n'accepterait de poser des capteurs d'électro-encéphalogramme sur le crâne d'une personne à l'agonie. De plus, nul ne peut prévoir qui reviendra à la vie après avoir frôlé la mort, ce qui rend l'étude systématique des EMI impossible. "


    Toutefois, la thèse de Susan Blackmore a été fortement contestée. Le professeur David Fontana fait remarquer qu'au cours de nombreuses EMI, les sujets parlent de faits qu'ils ne peuvent pas connaître (notamment des techniques médicales), impossibles à construire à partir de la mémoire ou de l'imagination. " Plusieurs expériences effectuées sur des volontaires viennent cependant étayer et confirmer l'argumentation de Fontana. Lorsqu'ils sont placés dans une pièce faiblement alimentée en oxygène, les facultés physiques et mentales des sujets se trouvent diminuées-y compris la mémoire. Et si certains d'entre eux ont signalé des hallucinations, aucune n'avait la clarté des EMI.


    Susan Blackmore avance que l'anoxie n'est certainement pas l'unique cause des EMI. Le même phénomène peut résulter d'une sécrétion d'endorphines. Substances proches de la morphine, naturellement sécrétées par le cerveau en période de s stress, les endorphines provoquent notamment l'euphorie des coureurs de fond et masquent la douleur immédiate quand, par exemple, nous nous brisons un os dans un accident. Selon cette thèse, lorsque l'on est au seuil de la mort, les endorphines constitueraient une sorte d'oreiller fourni par la Nature pour le "long sommeil".




    VISIONS DE L'ENFER


    L'explication fondée sur les endorphines comporte des failles. Si le cerveau cherchait à nous protéger de la douleur, il le ferait avec des images agréables. Or toutes les EMI ne sont pas agréables: certaines de ces expériences sont en effet associées à d'affreuses visions.


    Tout comme pour les o paradis EMI••, les e enfers EMI " sont décrits par les sujets avec une remarquable uniformité. Le Dr Maurice Mawlings, cardiologue, a noté que plusieurs de ses patients cardiaques signalaient avoir eu des visions épouvantables lors de leur EMI.


    "Je me suis trouvé au-dessus de la table d'opération", témoigne un de ses patients. (Tétais ensuite irrésistiblement poussé vers un endroit sombre, rempli d'un air chaud et chargé de particules. J'étais terrifié. J'avais le sentiment que des choses me regardaient -peut-être des démons ou des monstres. Je criais pour qu'on me laisse sortir. Je me suis alors retrouvé dans mon corps. Maintenant, je suis terrorisé à l'idée de mourir, et je dors avec la lumière allumée. J'ai pourtant dépassé la cinquantaine"




    EUPHORIE DE L'EFFORT


    La thèse des endorphines devient encore moins convaincante lorsqu'on examine le phénomène de l'euphorie du coureur. Comme le fait remarquer le professeur Fontana, très peu d'athlètes connaissant cette euphorie, que ce soit pendant des matchs de rugbv ou lors de marathons. Relatent avoir vécu des EMI au cours de cette expérience.


    D'autres sportifs, des alpinistes ou des navigateurs en solitaire, ont signalé effectivement des épisodes similaires à des EMI, mais il ressort que ces perceptions sont davantage liées à un réel danger de mort plutôt qu'à l'euphorie du coureur de fond.


    Prenons le cas de Jacqui Greaves, une alpiniste qui, en 1994, fit une chute dans les Cairngorms, en Écosse, et passa quelque 16 heures dans une crevasse. r• Je suis entrée dans un état vraiment très étrange" raconte Jacqui. (J'avais quitté mon corps et je marchais dans un paysage très beau, tout bleu. C'était merveilleux et je n'avais plus la sensation du froid. a Cette expérience semble également avoir donné à Jacqui l'énergie nécessaire pour construire un igloo de fortune, ce qui lui a permis de rester en vie le temps que les secours l'atteignent.


    Les EMI peuvent également être présentées comme une hallucination déclenchée par la réaction du cerveau à certains produits pharmaceutiques, voire à un empoisonnement du sang résultant d'une insuffisance rénale. La morphine et d'autres hallucinogènes étant administrés pour soulager la douleur d'un mourant, il serait logique de penser que ces produits sont à l'origine des phénomènes


    Cependant, dans la plupart des EMI, la pharmacologie ne joue aucun rôle. Selon Steven Ridenhour, un toxicomane qui a tenté de revivre son EMI avec toutes les substances illégales possibles et imaginables : aucune de ces drogues n'a donné le même résultat. J'étais très loin de retrouver ce que j'avais connu lors de mon EMI. •>


    Dans presque toutes les EMI, les sujets sont profondément changés, physiquement et mentalement, après leur expérience. Et quoi qu'en disent les sceptiques, il y a là des constatations dont il est difficile de ne pas tenir compte.




    GUÉRISON MIRACLE


    En 1982, Mellen-Thomas Benedict, caméraman de cinéma, était atteint, selon le diagnostic médical, d'un cancer incurable. À son c. décès", il connut une EMI qui dura 90 minutes, pendant lesquelles il expérimenta les effets classiques des EMI avant de retourner à la vie. Cet épisode pourrait être explique de façon scientifique, excepté un détail: lorsqu'il revint à la vie, son cancer o incurable " avait totalement disparu.


    La guérison de Benedict met en évidence le fait que les EMI, censées être un phénomène purement mental, peuvent avoir une incidence physique. Deux études indépendantes recensent une gamme d'effets secondaires apparus après la survenance d'une EMI chez 80 à 90 des sujets: intensification de certaines allergies, baisse de la tension artérielle et apparition d'une intolérance aux bruits forts, à des lumières intenses ainsi qu'à certains produits ménagers.


    Une de ces études signale également une certaine sensibilité à l'électricité. Les sujets rapportent qu'en leur présence les ampoules électriques ont tendance à sauter (35 %), les ordinateurs à présenter des défaillances (20 %), les télévisions à mal fonctionner (54 %)... sans parler des montres qui s'arrêtent toutes seules et des liaisons téléphoniques interrompues.



    QUE CONCLURE


    Alors, où se trouve la vérité sur les EMI? Sommes-nous d'ailleurs certains d'avoir la réponse le jour de notre mort?


    Dans ce débat, la science apporte sa contribution jusqu'à un certain point. L'anoxie, les drogues et les endorphines peuvent expliquer beaucoup de choses, mais éludent l'approche des phénomènes paranormaux étudiés.


    Comment Rodonaya a-t-il pu affirmer l'existence d'une fracture de la hanche chez un nouveau-né qu'il n'avait jamais vu auparavant? Qu'est devenu le cancer au stade terminal diagnostiqué chez MellenThomas Benedict? Il est difficile, dans de tels cas, d'avancer une explication simple et convaincante.


    Il ne fait aucun doute que ces expériences sont réelles, mais quelles conclusions pouvons-nous en tirer? Tout indique que les sujets d'EMI ont des visions semblables, indépendantes de leurs croyances religieuses. Sont-elles dues au fait que l'esprit se détache du corps à l'approche de la mort? Cet état de perception accrue correspondrait-il alors à des capacités psychiques inexploitées?




    UNE NOUVELLE VISION DE LA VIE


    Dans son livre Mort et conscience, le parapsychologue David Lund suggère que "la perception extrasensorielle pourrait apparaître avec une vigueur accrue lorsque (influence du cerveau diminue, pour ensuite disparaître totalement. C'est ce qui se produit au cours d'une EMI: l'état de conscience perdure après que le corps (y compris le cerveau) a été déclaré en état de "mort clinique").


    Il est par conséquent possible, si les EMI résultent d'une "mort cérébrale => libérant nos capacités psychiques, que les expériences de mort imminente fournissent au sujet non pas un aperçu de l'Au-delà, mais bien de leurs propres capacités ou sensibilités psychiques jusqu'alors en sommeil.


    Pour cette raison, alors que les EMI ne nous apprennent rien de définitif sur la vie après la mort, elles nous révèlent quelque chose d'encore plus fascinant sur nous même.





    LA MAISON DU DIABLE


    Etait-elle vraiment hantée?


    C'est ce que se demandent encore les gens à propos de cette maison de style colonial à trois étages, situés dans les quartiers aisés d'Amityville, Long Island, non loin de NewYork.


    Bien que les propriétaires suivants n'aient pas été gênés par des incidents inhabituels, les Lutz, eux, avaient déménagé au bout de vingt-huit jours. Ils auraient été chassés par des événements surnaturels, sous forme d'activité poltergeist et d'apparitions démoniaques.




    L'HISTOIRE ....


    En 1977, dans son best-seller TheAmity-ville Horror: A True Story (Amityville, la maison du diable, livre épuisé en France), Jay Anson, depuis lors décédé, relate l'histoire terrifiante des Lutz. Tiré du livre, le film du même nom sort en 1979 et a un succès retentissant au box-office. Selon la publicité qui accompagne sa sortie, le film serait "beaucoup plus angoissant que L'Exorciste, car il s'agit d'une histoire vraie " lequel était pourtant aussi basé sur un fait véridique


    S'agissait-il réellement d'une histoire vraie? Les sceptiques affirment aujourd'hui que toute l'affaire n'était qu'un canular, une escroquerie perpétrée par les Lutz pour gagner de l'argent.


    Ceux qui croient à l'histoire disent au contraire que la thèse du canular n'a été élaborée que dans le but de décourager les hordes de curieux qui, après la sortie du livre et du film, sont venus en masse à Amityville pour jeter un coup d'œil sur l'attraction locale: la désormais célèbre "maison du diable" qui se dresse au numéro 112 d'Océan Avenue.


    En dépit de la controverse, c'est une histoire effectivement terrible qui est à l'origine des affirmations selon lesquelles la maison d'Océan Avenue serait hantée.


    Le 13 novembre 1974, Ronald DeFeo, vingt-quatre ans, abat dans la maison ses parents, ses deux frères et ses deux sœurs.


    N'ayant pas réussi à convaincre les jurés qu'il avait obéi à l'injonction de voix lui intimant l'ordre de tuer, DeFeo est déclaré responsable de ses actes; inculpé d'homicide sous six chefs d'accusation et il est condamné à vingt-cinq ans de prison pour chacun d'entre eux.


    Après cet épisode sanglant, la grande maison d'Océan Avenue est mise en vente à un prix dérisoire, George Lutz, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathy. Malgré le passé macabre de la grande demeure, ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs...




    UNE VOIX DE L'AU-DELÀ ?


    Quand les Lutz emménagent avec leurs trois enfants le 18 décembre 1975, une des premières choses qu'ils font, est de demander à un prêtre de bénir la maison.


    Au cours de la bénédiction, le prêtre aurait entendu une voix forte, venue de nulle part, lui disant simplement : "Allez-vous en ! "


    Mais cet épisode troublant n'était, pour les Lutz, que le début d'une série d'événements bizarres.


    Selon le livre de Jay Anson Amityville, la maison du diable, la maison fut remplie d'une puanteur irrespirable et la porcelaine de la salle de bains fut tachée d'un dépôt noir résistant à tous les détergents. La maison fût également infestée de centaines de mouches, alors qu'on était au cœur de l'hiver.




    UNE MAISON INFERNALE


    Et il ne se passa pas longtemps avant que des manifestations plus graves encore ne se produisent.


    Un lion de céramique de plus d'un mètre de haut se mit à bouger tout seul.


    On trouva des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces menaient tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, "une force au-delà de celle d'un être humain".


    Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la "maison de leurs rêves" était en fait un endroit cauchemardesque hanté.


    Kathy Lutz fut la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantaient la maison. Des bras invisibles l'enlaçaient; des êtres tentaient de la posséder. «Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir. »


    Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant.


    A la même période, George Lutz vécut à son tour des événements étranges. Il entendit une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son des instruments à vent. Il ne vit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée.


    Par-dessus le marché, les Lutz affirment qu'ils eurent plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestaient sous des formes très variées: «immense silhouette encapuchonnée de blanc», «démon cornu» ou encore «cochon diabolique» avec «deux yeux ardents ».




    TROP, C'EST TROP !


    Puis, l'événement le plus extraordinaire, la goutte d'eau qui fit déborder le vase, eut lieu une nuit de début janvier.


    Cette nuit-là, George n'arrivait pas à trouver le sommeil, et après avoir décidé de sortir boire un verre, il se tourna vers sa femme pour la prévenir. A sa grande stupéfaction, elle ne se trouvait plus à ses côtés ; il leva les yeux : elle lévitait dans les airs !


    Pire encore, lorsqu'il la tira par la manche pour la faire redescendre dans son lit, elle se rida et prit un instant l'apparence d'une vieille femme.


    C'en était trop pour les Lutz. Ils quittèrent la maison le 14 janvier 1976.


    L'histoire d'Amityville allait être la source d'inspiration de nombreux auteurs de livres d'horreur dans les années 1980. La plupart se réclament de la pure fiction, mais quelques-uns prétendent raconter la «vraie» histoire, Toutefois, dans leur grande majorité, les spécialistes du paranormal affirment qu'il n'y a jamais eu d'histoire «vraie». Selon eux, l’affaire des Lutz serait une pure fiction d'un bout à l'autre.




    DE LA SCIENCE FICTION?


    Le docteur Stephen Kaplan, par exemple, directeur du Parapsychology Institute of America, a enquêté sur le cas pendant presque vingt ans avant d'écrire en 1995 Thé Amityville Horror Conspiracy (« La conspiration d'Amityville »,). Il en a conclu que l'histoire était «en grande partie imaginaire». Beaucoup d'autres spécialistes du paranormal n'ont pas mieux réussi dans la vérification des éléments de l'histoire.


    Questionné, le prêtre qui était censé avoir «béni» la maison répondit qu'il n'était pas entré à l'intérieur.


    De plus, aucun ouvrier des environs ne se rappelait avoir réparé les dommages occasionnés au bâtiment par les «démons». Et aucune tempête de neige n'avait eu lieu à la date indiquée dans le livre, fait qui rendait improbables les traces de sabots fourchus inscrites «dans la neige».



    UNE MANIPULATION


    Bien qu'on ne mette pas en doute la sincérité des Lutz, leur première relation des événements était beaucoup moins impressionnante : ils y parlaient de sentiments et de sensations plus que de phénomènes physiques.


    De plus, on s'aperçut plus tard que l'avocat de Ronald DeFeo, William Weber, avait basé sa défense en appel sur «c'est la faute au diable» pour faire acquitter son client.


    Weber reconnut même qu'il avait aidé les Lutz à faire de leur histoire une histoire à sensation, pour prouver que n'importe qui vivant dans la maison d'Amityville pouvait subir l'influence de forces surnaturelles.


    Malgré les preuves écrasantes en faveur d'une supercherie, Ed et Lorraine Warren, de la Société pour la recherche psychique de Nouvelle-Angleterre, soutiennent que le récit des Lutz est authentique.


    Ils ont enquêté dans la maison avec un groupe de chercheurs après que les Lutz l'eurent abandonnée; tous furent remplis d'un sentiment d'«horreur absolue» en explorant la propriété.


    Quand Ed Warren descendit à la cave, il dit avoir vu des «milliers de points lumineux», ainsi que des formes sombres qui essayèrent de le précipiter à terre. Et quand Lorraine Warren, qui est médium, tenta d'entrer en communication directe avec les êtres hantant la maison, un membre de l'équipe s'évanouit, deux eurent des palpitations et un autre se sentit tellement mal qu'on dut le faire sortir d'urgence de la maison.




    DES ESPRITS INHUMAINS


    Pour les Warren, le «mal» associé à la maison est bien antérieur à la tuerie perpétrée par DeFeo.


    La propriété aurait été autrefois un asile de fous pour les Amérindiens malades et mourants : «Les esprits inhumains se délectent d'une telle souffrance, affirment les Warren; ils infestent les tombes de ceux qui n'ont pas été enterrés en terre consacrée.»


    On ne saura probablement jamais ce qui s'est passé au 112 Océan Avenue.


    Les Cromarty, qui ont emménagé juste après les Lutz, affirment qu'aucun phénomène bizarre ne s'est produit.


    Ils ont même intentés un procès aux Lutz parce qu'ils étaient assaillis de curieux réclamant des visites guidées. Ils sont parvenus à un règlement à l'amiable... Son montant n'a pas été dévoilé.






    LA LUNE


    Le 20 juillet 1969, en étant les premiers hommes à marcher sur la Lune, Neil Armstrong et Buzz Aldrin participaient à l'événement le plus important de l'histoire du XXe siècle. Outre le fait que beaucoup y ont vu un moment déterminant de la conquête de l'espace et l'apothéose de la révolution scientifique, la science l'emportait enfin sur les superstitions en prouvant que la Lune, ce corps céleste synonyme de mystère et de magie depuis des millénaires, n'était somme toute qu'un énorme caillou dépourvu de vie.




    Mythes anciens


    C'est dans la culture occidentale, où on associe depuis longtemps la Lune à certains comportements irrationnels, et surtout à la folie, que ces idées sont les plus fortes. Sans prétendre que le "coup de lune" serait une affection infiniment plus sournoise que le classique coup de soleil, l'astre nocturne est néanmoins suspecté d'affecter l'humeur au sens premier du terme. En témoignent, dans la terminologie, le mot anglais lunatic (fou) et son faux-ami français "lunatique" (d'humeur changeante), tous deux issus du latin. Cet aspect instable est renforcé par sa perpétuelle transformation au fil de son cycle mensuel.


    Terrain de jeux du rêveur et chasse gardée du romantique, l'astre de Tanit si cher au poète est pourtant privé de lumière propre et n'existe, à nos yeux, que comme le reflet du Soleil. C'est probablement la raison pour laquelle la première expédition sur la Lune fut nommée Apollo, en référence au dieu grec du soleil Apollon. Peut-être aussi fut-ce pour conjurer l'opposition récurrente du rationalisme et de la logique solaire d'une part, à la folie et à l'intuition associée à la Lune d’autres parts...


    Il est en effet fréquent de mettre en lice ces deux corps célestes en un combat symbolique censés représenter les côtés rationnels et irrationnels de la nature humaine. Étymologiquement, les anciens dissociaient le Soleil et la Lune, attribuant au premier, des caractéristiques masculines et à la seconde, des caractéristiques féminines. Dans le mode de pensées occidentale, l'homme étant toujours dépeint comme rationnel, et la femme comme plus intuitive ou irrationnelle, beaucoup ont vu dans ce lien un prélude à l'association qui est faite aujourd'hui entre la Lune et l'irrationalité.




    La porte des enfers


    Outre Lilith, la première femme d'Adam, représentée comme une Lune noire, symbole des territoires de l'occulte et du vide, la Lune est féminisée dans toutes les représentation.


    Ainsi, dans la tradition grecque, plusieurs déesses avaient un aspect lunaire. Hécate, sans doute la divinité la plus sinistre du panthéon grec, symbole du côté sombre de la Lune, était associée au sang, à la sorcellerie et aux enfers. Une autre déesse grecque associée à la Lune, moins angoissante mais non moins meurtrière, était Artémis. Baptisée Diane chez les romains, cette déesse de la chasse et des animaux sauvages s'intéressait surtout au bien être des jeunes filles. Hécate et Artémis sont encore vénérées aujourd'hui en Occident comme des aspects de la "Grande déesse", surtout par ceux qui se font appeler les Wiccas. Ils affirment être les héritiers d'une ancienne religion primitive que les Chrétiens considéraient comme de la sorcellerie. Dans le calendrier et la cosmologie Wiccas, la Lune occupe toujours une place prépondérante.


    Certains penseurs Wiccas insistent sur le lien qu'il existe entre le cycle lunaire (la pleine Lune apparaît tous les 29,53 jours) et le cycle menstruel (environ 28 jours) pour justifier de la prédominance des déesses dans le culte de cette croyance païenne moderne, que certains qualifie de délibérément féministe.


    De tendance New Age, le mouvement Wicca insiste sur les aspects positifs de la déesse Artémis, tout en glissant sur ces caractéristiques plus sinistres : toute féminine qu'elle ait été, Artémis n'en fut pas moins une chasseresse sanguinaire sas pitié pour ses proies. De la même façon, Hécate, personnification de la sagesse féminine, réclamait des sacrifices sanglants. Aussi, malgré les louables efforts des Wiccas, le côté enchanteur et mystérieux de la Lune reste indissociable de sa face ténébreuse.


    La nuit de pleine Lune qui suit l'équinoxe d'automne est encore considérée dans de nombreuses traditions nordiques comme la nuit du chasseur.


    A cette époque de l'année, la Lune irradie et éclaire la Terre d'une lumière particulière. C'était, pour nos ancêtres, le signal d'une nouvelle période de chasse. Certains auteurs s'étant efforcés d'imaginer le style de vie des premiers hommes, ont établi des liens intrinsèques entre la fécondité, la soif de sang et les cycles lunaire. Pourtant, quelques zoologues invitent à la prudence de jugement en rappelant que les femelles chimpanzés, grands mammifères qui partagent 99% de leurs gènes avec l'espèce humaine, ont un cycle de 32 jours...


    Mais l'association la plus connue entre soif de sang et cycle lunaires parvenue jusqu'à nous est la légende du loup garou. Notons que, si la conception de la transformation de l'homme en loup sanguinaire remonte à la nuit des temps, l'idée que la métamorphose soit provoquée par la pleine Lune est une invention récente.


    Répondant à l'attente du public américain pour des films d'angoisse, les Studios Universal sortirent avec succès Dracula en 1931, puis The Mummy (La Momie). Bien inspirée, c'est au même cinéaste, Tod Browing, que la production confia la réalisation du film The Wolf Man (Le Loup garou) qui, en 1941, a mondialement popularisé la mutation de l'homme en loup durant la pleine Lune.


    C'est également grâce (ou à cause) de ce film que le loup-garou s'est vu affublé de la capacité à transmettre sa maladie par morsure et qu'il fut associé à la symbolique magique du pentagramme.




    Légende de la lune


    On peut s'interroger sur le fait que l'association entre loup-garou et la Lune (symbole de chasse et du mystère) ne soit pas plus ancienne. Mais, au XVIIe siècle, lorsque l'on prétendait que les loups-garous envahissaient l'Europe, on préféra certainement croire qu'ils étaient les signataires de pactes avec Satan et le fruit d'obscures incantations de magie noire plutôt que les victimes involontaires de cycle lunaire.


    Aujourd'hui, les loups-garous ont bien entendu rejoint le peuple des lutins dans les contes et légendes mais il faut croire que le mythe est tenace dans l'inconscient collectif puisque l'on croit encore que la pleine Lune modifie le comportement humain.


    Cette conviction s'est révélée suffisamment forte pour pousser certains chercheurs à tenter de trouver une corrélation entre les cycles lunaires et les suicides, les meurtres ou les dépressions nerveuses. Certains intellectuels fantastiques ont même été jusqu'à nommer ce phénomène "l'effet Transylvanie".




    Du psychologique au physique


    Mais les résultats de ces études, certes passionnantes, ont été jusqu'à présent peu convaincants. En 1978, un article paru dans The Journal of Clinical Psychiatry (Le Journal de la Psychiatrie clinique) intitulé Agressivité chez l'homme et cycle lunaire synodique a provoqué une volée de réactions en affirmant que "Statistiquement, il y a une augmentation des cas d'homicides et d'agressions au moment de la pleine Lune... On soupçonne l'existence d'un rythme biologique de l'agressivité humaine en résonance avec le cycle lunaire".


    Pour les scientifiques américains James Rotton, Roger Culver et Ivan Kelly, une simple "méta analyse" de la littérature parue sur le sujet les a amené à démentire cette idée toute faite. En 1996, ils ont publié un article dans la revue canadienne Skeptical Inquirer, titré The Moon Was Full and Nothing Happened (La Lune était pleine et il ne s'est rien passé). Selon les auteurs : "Les phases de la Lune ne représenteraient pas plus de trois centièmes de 1 % de la variabilité des comportements qualifiés de "folie", un chiffre trop minime pour être d'une valeur ou d'une signification réelles."


    Une réserve confirmée par le spécialiste français en chronobiologie (science de l'étude des rythmes biologiques touchant les processus vitaux d'un organisme vivant), Marc Schwob. Pour l'auteur de l'ouvrage Être au top à chaque heure (Éditions Hachette, 1998), aucune enquête n'a pu clairement confirmer un effet de la Lune et les recherches les plus sérieuses rendent des résultats contradictoires. Il rapporte ainsi les résultats d'une étude américaine paris en 1967 : le suivi des maternités de New York entre 1948 et 1957 a démontré une recrudescence des naissances dans les jours précédents et suivants la pleine Lune. Uns seconde étude menée par le même auteur sur autant de nouveau-nées entre 1961 et 1963 montra une diminution des naissances durant la période de pleine Lune ! Bref, rien de bien concluant.


    Concernant le nombre de crimes et le taux de suicides imputables à la pleine Lune, "il y a, selon Marc Schwob, une évidente contradiction entre les statistiques et ce qui est constaté chaque mois à cette période par les professionnels, notamment les policiers et les infirmières d'asiles psychiatriques".


    Mais si les nuits de pleines Lune sont redoutées dans les urgences et chez les personnels en charge de psychotiques, comment peut-on expliquer un décalage entre l'observation empirique et les données statistiques officielles ?


    Pour la plupart des médecins, les statistiques sont menées sur des périodes trop courtes et sur des éventails de populations insuffisants. Ils assurent qu'il est inconcevable qu'un astre si proche ayant une incidence directe sur les marées ne puisse pas avoir d'influence sur la physiologie de l'être humain.


    Quoi qu'il en soit, depuis des temps immémoriaux, en admirant cette splendeur d'argent par une nuit sans nuages, le cartésien même le plus ardent devra reconnaître que la Lune semble nourrir de sombres mystères qui ne se dissiperont peut-être pas au grand jour.


    Profitons d'elle car la Lune réclame son indépendance. Des mesures effectuées au laser sur la distance Terre-Lune révèlent que le satellite s'éloigne progressivement de notre planète à raison de 3,8cm par an (soit un éloignement de 10 % de sa distance actuelle au bout d'un milliard d'années). Se sentirait-elle mal-aimée de la Terre ? Certainement pas puisque des milliers d'yeux se sont tournés vers elle lorsque, le 11 août 1999, elle s'est placée dans l'alignement du Soleil pour l'éclipser. La lumière était lunaire et il faisait froid. Effrayante Lune, non ?





    COMBUSTION SPONTANEE


    On retrouve dans une pièce un corps humain réduit complètement en cendre. Les autres objets de la pièce ne sont pas touchés. L'auto combustion est l'un des nombreux mystères de la science. Il y a plein de cas qui prouvent que ce phénomène existe bien. Ce qui fait défaut, ce sont les explications scientifiques du phénomène.


    L'auto combustion réduit en cendre la chair et les os en quelques instants. Comment ce phénomène peut se produire, alors que l'on sait parfaitement qu'il faut de longues heures à un feu intensif d'un crématorium pour calciner la chair d'un corps humain. Même après l'incinération on doit broyer les os qui sont restés quasiment intacts.




    Premier cas recensé


    Le premier cas qui a été dévoilé est celui de la comtesse Cornelia Bandi, qui date du 4 avril 1731. Le tout s'est passé en Italie, près de Vérone.


    La comtesse était âgée de 62 ans et elle n'a jamais eu de maladie de sa vie. Ce soir-là, elle dîne avec des amis. Elle se retire assez tôt sous prétexte qu'elle est fatiguée. Elle s'endort après avoir discuté avec sa femme de chambre. Le lendemain matin, vers huit heures, comme à l'habitude sa femme de chambre vient réveiller sa maîtresse. Il y a un affreux spectacle qui s'offre aux yeux de la jeune femme. "Le plancher de la chambre, rapporte une gazette de l'époque, était parsemé de grosses taches d'apparence humide et gluante, tandis qu'un liquide gras, jaunâtre, écœurant, coulait le long de la fenêtre, emplissant la pièce d'une odeur répugnante". Tout était littéralement couvert de suie. Cependant, le lit n'avait pas été brûlé et les draps dépareillés indiquaient que la Comtesse Bandi avait eu le temps de se lever.


    Elle gisait à 1 mètre du lit. Tout ce qui restait d'elle c'était un petit tas de cendre. Elle était en position assise, l'avant-corps couché sur ces jambes. Ses deux jambes sont restées intactes et une moitié de boîte crânienne. Le reste avait brûlé.


    Les policiers, les médecins ainsi que ses amis qui se sont rendus sur les lieux ont été incapables d'expliquer ce qui était arrivé à la comtesse. Un coroner a écrit dans son rapport : "un feu mystérieux semble s'être allumé spontanément dans la poitrine de la comtesse". C'était la seule conclusion qu'il put déduire et il ferma le dossier.



    Il y a naturellement d'autres cas plus récents qui sont similaires à celle de la comtesse. Par exemple :




    En 1725, à Reims, un aubergiste du nom de Jean Millet passe en jugement. On l'accuse d'avoir tué sa femme en la brûlant dans la cheminée. Il n'en restait plus qu'une partie de la tête et quelques vertèbres, à une trentaine de centimètres du foyer. Quarante-cinq centimètres de plancher avaient brûlé à l'emplacement du corps, mais un pétrin et un saloir, placés à proximité, étaient intacts.


    Lecat, un jeune docteur, réussit à convaincre les juges qu'il ne s'agit pas là d'un décès ordinaire. Les juges admettent l'existence d'une sorte de "feu justicier " lancé par Dieu pour châtier la femme de l'aubergiste, qui passait pour boire plus que de raison.


    Un médecin légiste américain, le docteur Dixon Mann, émit l'hypothèse que ces cas de combustion humaine spontanée s'expliqueraient par l'état d'imbibition alcoolique particulièrement prononcée des victimes. Une étincelle suffirait à enflammer les victimes. Il admit cependant que de nombreux cas de combustions spontanés ne concernent pas cette théorie puisque les victimes ne buvaient pas d'alcool.


    Une théorie est établie par certains scientifiques. Ils émettent l'hypothèse une sorte de dissolution physique due à la prise de certains médicaments. Cette théorie est facilement réfutée. Les enquêtes relatives aux cas de combustions humaines spontanées ont souvent montré que les victimes ne suivaient aucun traitement au moment des faits.


    Il y a aussi certaines interrogations à propos des cas. Par exemple, les victimes sont en général retrouvées dans une position naturelle. Comme si tout c'était passé en une fraction de seconde ! Un autre problème est l'intensité de la chaleur dégagée et l'étendue des brûlures fait à l'environnement. Il faut une température d'au moins l.650 C pour consumer un corps humain. Une telle chaleur réduirait tout en flammes dans un rayon considérable et mettrait le feu à une maison. Cependant dans tous les cas de combustion, l'environnement à été épargné ou a simplement disparut. Citons le cas de la comtesse qui avait encore son collant de soie. Il y a aussi le cas de l'aubergiste ou le plancher était un peu calciné mais pas brûler jusqu'à se réduire en cendre. Parfois, les corps ne sont pas tous consumés et il reste des parties complètement intactes.


    Un autre problème est celui de l'étrange silence des victimes. Celles-ci sont incapables d'appeler à l'aide. Il existe quelques cas ou la victime est vivante mais cela aide peu les scientifiques car la plupart du temps elles sont incapables de raconter leur mésaventure.


    Certains prétendent que les cas de combustions spontanés sont reliés au vouloir de suicide des victimes. Il y a deux cas qui confirment cette théorie. Le 13 décembre 1959, Billy Peterson, vingt-sept ans, décide d'en finir avec la vie en s'asphyxiant au gaz d'échappement, qu'il détourne du moteur vers l'intérieur de sa voiture. Retrouvé un peu plus tard, son état physique inquiétera les enquêteurs : alors qu'il était brûlé au troisième degré, ses vêtements et ses sous-vêtements étaient presque intacts. Le 18 septembre 1952, Glen Denney, quarante-six ans, se suicide en se tranchant les poignets. On l'a retrouvé carbonisé, alors que rien n'avait brûlé dans la pièce. " Le corps a prit feu pour une raison inconnu, alors qu'il tentait de se suicider ", a conclu le rapport des policiers.


    Le cas Uruffe


    Nous sommes à Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l'instituteur du village.


    Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l'appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est plaine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d'entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d'épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d'entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l'abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat.


    Fait étrange : seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d'incendie. Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d'autre n'a brûlé dans l'appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d'allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L'électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d'élément matériel pouvant les étayer.


    Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d'une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d'une bombe aérosol ou d'un gaz (mais l'embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l'appartement était fermée de l'intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L'expert doit admettre qu'il s'agit bien là d'un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.




    Scepticisme


    Malheureusement, aujourd'hui encore de nombreux médecins refusent d'admettre l'existence de ces cas. Au XIXème siècle on a d'abord avancé la théorie que le cas de la combustion spontané ne touchait que les alcooliques et que c'était une punition divine. Explication tout à fait farfelue. Certaines expérimentations ont prouvé que la chair imbibée d'alcool cesse de brûler quand il ne reste plus d'alcool. On a également prétendu que les victimes avaient pris feu tout naturellement, en s'approchant trop d'une cheminée. Ce qui n'explique pas la moitié des cas du passé et encore moins ceux d'aujourd'hui.


    Une théorie intéressante est apparue. Les cas de combustions humaines spontanés se produiraient lorsque la courbe géomagnétique de la Terre est à son maximum. Cette courbe varie considérablement en fonction de l'activité solaire. Cela semblerait indiquer que les combustions humaines spontanées sont le résultat d'une interaction entre des conditions astronomiques bien spécifiques et l'état physique de la victime.


    Ces conditions pourraient être, à leur tour, des prés requis, à l'apparition des "boules de feu ". On a envisagé cette hypothèse à propos du cas de Mme Reeser, retrouvée brûlée sur un tapis intact, tandis qu'une étrange boule de feu tournoyait au-dessus de son cadavre.


    Selon plusieurs physiciens, ces "boules de feu " pourraient dégager une énergie immense, qui produirait des ondes radio identiques à celles d'un four à micro-ondes. Dans cette hypothèse, les combustions spontanées à l'intérieur de vêtements intacts deviennent possibles. Elles seraient dues à la présence de boules de feu à proximité du corps (ou bien dans le corps). Ou bien à l'action d'un gigantesque champ d'ondes radioactives, qui aurait formé une boule de feu s'il n'y avait pas eu un corps à consumer.


    Ce mystère ne sera peut-être jamais résolu. Il y a une certitude, c'est que ces cas existent et qu'il y a de plus en plus de gens qui s'y intéressent.



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