• De très nombreuses Traditions de part le monde font état d'entités invisibles, mais présentes à nos côtés et dans le monde qui nous entoure, sur des plans d'existence parallèles, des dimensions vibratoires différentes.


    Ces entités apparaissent cependant parfois, ou se laissent capter par nos sens dans certaines circonstances. On les décrit alors souvent comme étant translucides, auréolés de lumière, ou parés d'ailes immaculées...


    On les retrouve ainsi dans la Bible, dans le Nouveau Testament et chez les Esséniens sous le nom d'Anges, mais également dans la Tradition Hindoue sous la dénomination de Dévas, dans le Coran, et chez les Amérindiens...


    Cette notion d'êtres invisibles est donc présente chez l'homme depuis la nuit des temps, et en dehors de tous les dogmes ou religions, même si celles-ci les ont souvent intégrés à leurs crédos.


    De nos jours, force est de constater un nouvel engouement et un regain d'intérêt pour les anges, véhiculé initialement par le courant "Nouvel Age".





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    En effet les anges sont partout :


    - ils s'affichent sur nos écrans de cinéma, au cœur même du sujet de nombreux films

    - ils envahissent les publicités, les magasines;

    - ils sont le sujets de très nombreux livres, jeux de cartes, cartes postales...

    - on les retrouve également en pendentifs, en statuettes, en parfums...



    Et enfin aujourd'hui, ils sont partout sur le Web.


    Ce sont les intermédiaires entre les sphères célestes et terrestre, les anges possèdent, au regard de l'au-delà, un grands nombre d'attributs. Gardiens, examinateurs, messagers, porteurs d'âmes, ils amènent les âmes au paradis et les damnés en enfer. Certains, d'ailleurs, s'occupent d'alimenter le feu, et dans le Coran ils sont 19 " ministres du feu " et Thabekh, encore un ange, les gouverne de la part de Satan, qui lui-même est un ange.


    Les Différents Anges


    Les trois religions majeures du monde occidental, le christianisme, le judaïsme et l'islam, de même que pratiquement tous les autres systèmes de croyance du monde, incluent des êtres célestes dans leurs cosmologies. Leurs Ecritures font toutes mentions d'interventions angéliques.



    Les ordres des êtres angéliques


    La première Sphère comprend les Anges qui œuvrent en tant que conseillers célestes:


    1- Les Séraphins,

    2- Les Chérubins,

    3- Les Trônes




    La Seconde Sphère comprend les Anges œuvrant comme gouverneurs célestes:


    4- Les Dominations,

    5- Les Vertus,

    6- Les Puissances




    La troisième Sphère comprend les Anges ayant la fonction de messagers célestes:


    7- Les Principautés,

    8- Les Archanges,

    9- Les Anges



    Les Anges: Les anges qui vous sont le plus familier font partie du dernier ordre. Ils sont les plus proches de l'humanité, les plus concernés par les affaires humaines. Dans la catégorie des Anges, il en existe de nombreux types avec des fonctions différentes. Ceux que vous connaissez le mieux sont les Anges gardiens. Du fait de changements dans leurs fonctions et dans vos consciences, il est préférable de les considérer comme des Anges-compagnons. Alors que vous entrez dans une période d'accroissement de la lumière et de l'amour sur la planète, ils n'auront plus besoin de veiller sur vous. Il s seront plutôt les guides qui vous ouvriront à une conscience sans cesse plus étendue.


    Les Archanges: Au-dessus des Anges se trouvent des êtres que vous avez l'habitude d'appeler les Archanges. Mais nous devrions les appeler les Anges "Super lumineux", puisqu'ils veillent sur les plus grandes réalisations des efforts humains. Ces êtres appartiennent à une famille différente des Anges. Il existe de nombreuses variétés d'Anges "Super lumineux" au sein de cette famille. Les quatre qui vous sont les plus familiers sont Gabriel, Michael, Raphaël et Uriel.


    Les Principautés: Au-dessus des Archanges se trouvent les Principautés, ce sont les Anges gardiens de toutes les grandes communautés, telles que les villes et les nations ainsi que des créations humaines récentes comme les sociétés multinationales. Aujourd'hui, pour être plus précis, on devrait les désigner comme les Anges unificateurs. Un grand nombre d'entre eux se trouvent intimement liés à notre planète.


    Les Puissances: Ils sont les porteurs de la conscience de toute l'humanité, les gardiens de votre histoire collective. Les Anges de la naissance et de la mort sont dans cette catégorie. Ils sont capable de s'imprégner et de conserver l'énergie du plan divin, tout comme les arbres attirent l'énergie du soleil. Les Puissances peuvent offrir à tous une vision du réseau spirituel mondial.





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    Les Vertus: Au-dessus des Puissances, se trouve un autre groupe d'êtres, les Vertus. Ils revêtent aujourd'hui une importance particulière parce qu'ils sont capables de diffuser massivement l'énergie divine. Au fur et à mesure que des groupes toujours plus nombreux parmi vous apprendront à travailler avec les Vertus, une quantité accrue d'énergie spirituelle sera distillée sur votre planète.


    Les Dominations: Les Dominations sont les êtres célestes qui gouvernent les activités de tous les groupes angéliques qui leur sont inférieurs. Divins bureaucrates, ils œuvrent aussi à l'intégration des mondes spirituel et matériel. Bien qu'ils reçoivent leurs ordres de Dieu et contactent rarement les individus, leur travail est cependant lié à votre réalité.


    Les Trônes: Les Trônes constituent le premier ordre de la troisième sphère. Ils sont les Anges-compagnons des planètes. A ce stade de votre histoire, il est important pour vous de prendre conscience d'un trône particulier, l'Ange du cœur, qui est le gardien de votre monde.


    Les Chérubins: Au-dessus des Trônes se trouvent les Chérubins. Ils sont les gardiens de la lumière et des étoiles. Loin de votre plan de réalité, leur lumière atteint toutefois vos vies, la lumière Divine qu'ils filtrent à travers les Cieux.


    Les Séraphins: L'ordre le plus élevé de la plus haute hiérarchie est celui des Séraphins, ces êtres célestes dont on dit qu'ils entourent le trône de Dieu, chantant la musique des sphères, et régulant le mouvement des cieux au moment où il émane de Dieu.



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  • Ces divinités, fluviales à l'origine, étaient très fières de leur voix et défièrent les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne. Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d'Italie méridionale. Il se pourrait que l'origine des sirènes se trouve dans les récits des navigateurs, qui les confondaient avec des animaux rares. Leur équivalent masculin est le triton.

    ORIGINES DES SIRENES


    L'origine des sirènes n’est pas claire, selon la mythologie, elles étaient filles du fleuve Acheloos et de la nymphe Calliope ( ou de Terpischore, la Muse de la danse ), elles auraient été les compagnes de Koré, devenue par la suite " Perséphone ", et auraient laissé " Hadès " l'emmener. Les sirènes auraient reçu leur forme comme punition pour ce crime et, par la suite, les Sirènes, chantaient prophéties et chansons relatives au royaume d'Hadès. Les premières sirènes de la mythologie grecque étaient représentées comme des créatures mi-femme, mi-oiseau ; pour expliquer ces formes étranges, on dit qu’Aphrodite leur mit des pattes et des plumes tout en conservant leur visage de jeunes filles parce qu’elles avaient refusé de donner leur virginité à un Dieu ou à un mortel.


    Ces divinités, fluviales à l'origine, étaient très fières de leur voix et défièrent les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses remportèrent le défi et exigèrent une couronne faite des plumes des sirènes, ce qui les priva du don de voler.

    Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d'Italie méridionale. Au nombre de trois, quatre ou huit, selon l’auteur, elles vivaient sur une ou plusieurs petites îles vertes situées à l’ouest de la Sicile : Anthemusa et les îles des Sirènes (selon les Siciliens, près du Cap Péloros, aujourd’hui Faros, tandis que les latins les situent à Capri), se montrant particulièrement redoutables à l’heure de la sieste, par temps calme.


    Il se peut que l'origine des sirènes se trouve dans les récits des navigateurs, qui les confondaient avec des animaux rares. D'autres descriptions mettent en scène des sirènes à tête et à buste de femme, avec une queue de poisson : ce sont les nymphes de la mer, filles du dieu de la mer Phorcys. Elles seraient alors aperçues à la surface de l'eau ou bien, assises sur un rocher, elles peigneraient leurs longs cheveux et tiendraient un miroir dans leur main.


    Musiciennes dotées d’un talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques, de leurs lyres et flûtes et perdaient le sens de l’orientation, fracassant leur bateau sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses. On leur attribue divers noms : Aglaopé ( celle au beau visage ), Agalophonos (celle qui a une belle voix), Leucosia ( la blanche ), Ligéia ( celle au cri perçant ), Molpé ( la musicienne ), Parthénopé ( celle qui a un visage de jeune fille ), Raidné ( l’amie du progrès ), Télès ( la parfaite ), Thelxépéia ( l’enchanteresse ), Thelxiopé ( celle qui persuade ).




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    SIRENES DANS LA MYTHOLOGIE


    Les sirènes vivent sur leur île, tout près des détroits où sévissent Charybde et Scylla. Leur chant est si mélodieux que le marin qui les entend s'arrête sans pouvoir repartir. Le sol de l'île est jonché des os blanchis des marins : ce sont leurs victimes, qui ont fait naufrage sur les rochers. Selon une prophétie, si un navire réussissait à longer leur île sans succomber, les Sirènes se précipiteraient dans la mer pour s'y noyer. Ce qui arriva en deux occasions.


    La première fois, Jason et les Argonautes, à la recherche de la Toison d’Or, échappèrent au pouvoir des sirènes grâce à Orphée, qui à bord de l'Argo triompha de ces créatures maléfiques en chantant tellement bien qu'il couvrit leurs propres chants ! La conclusion de cette légende varie, il se pourrait que suite à cet échec, les sirènes se soient changées en rochers, ou bien que, vexées par la ruse d'Orphée, elles se soient jetées dans les flots et soient mortes noyées ; seul Boutès les entendit et sauta par-dessus bord. Aphrodite, qui l'aimait, lui sauva la vie. On raconte que l’une d’elle, Parthénopé, se jeta dans la mer de rage et que son corps fut ramené sur la côte par les vagues et que , plus tard, on éleva un monument à l’endroit où fut bâti la ville de Naples.


    Dans un passage de l'Odyssée, Homère raconte comment Ulysse arriva à passer sans dommage l'île des sirènes, en suivant les conseils de la magicienne Circé : il dit à ses compagnons de se boucher les oreilles avec de la cire, tandis que lui se faisait attacher au mât de son bateau, mais sans se boucher les oreilles.


    Ulysse ordonna à ses hommes de ne pas le détacher même s’il les menaçait de mort. Le chant envoûtant éleva : " Viens ici, viens à nous ! Ulysse tant vanté. Arrête ton navire ; viens écouter nos voix. Jamais un noir vaisseau n'a doublé notre cap sans ouïr les doux airs qui sortent de nos lèvres ; puis on s'en va content et plus riche en savoir. " et lorsque Ulysse suppliait ses hommes de le détacher, ceux-ci, au contraire, resserraient ses liens, lui permettant ainsi de passer l’épreuve.


    Cette forme composite existait déjà en Egypte où l’âme était symbolisée par un oiseau à tête et pieds humains. Les Germains avaient aussi leurs sirènes engendrées par le malfaisant, les Nixinnes qui enjôlaient les hommes pour les attirer dans les flots afin de satisfaire l’appétit de leur père.


    La divinité sumerienne puis babylonienne "Oannès" est un être de sexe masculin, un animal devenu divinité qui émergeait de la mer d'Erythrée pour enseigner aux simples mortels les grandes valeurs spirituelles. Un être symbolisant pour les hommes de cette époque les mystères de la guérison et de la fertilité, ainsi que le pouvoir merveilleux du soleil dispensateur de toute vie.


    Ce personnage apparaît dans l'un des rares fragments parvenus jusqu'à nous de l'Histoire de Chaldée, ouvrage de Bérose, prêtre et astronome babylonien qui vivait au IIIe siècle avant J.-C. : " Le corps entier de l'animal, écrit-il, était celui d'un poisson; cependant, il avait sous sa tête de poisson une seconde tête, humaine celle-là, et, joints à la queue, des pieds également humains. Doué de raison, il avait une voix d'homme, et il s'exprimait dans notre langue. Il introduisait ceux qui l'écoutaient dans la connaissance des arts, des lettres, de la science; bref; dans tout ce qui peut contribuer à adoucir les mœurs et à conduire le genre humain à une vraies civilisation. "


    Le dieu-poisson de Babylone émergeait de la mer le matin pour retourner dans les flots au coucher du soleil. Sur les premières images connues, Oannès apparaît comme un homme portant une tête de poisson en guise de casquette. La peau du poisson est drapée sur ses épaules à la façon d'une cape, la nageoire caudale descendant jusqu'aux jarrets et parfais jusqu'aux chevilles.


    Déesse de la lune, "Atergatis" fut dotée d’une queue de poisson parce qu’elle représentait le pendant féminin d’Oannès. Tout comme lui, elle émergeait de l’océan pour y retourner au terme de son long voyage à travers le ciel nocturne.


    Elle devait donc avoir une nature amphibie, moitié humaine, moitié poisson, avec cette différence qu'étant femme elle devait être à la fois moins vigoureuse et plus mystérieuse qu'Oannès. Ce fut sans doute ainsi que naquit la première déesse à corps de poisson. Bientôt ses vertus prirent de l'ampleur et les légendes à son sujet se mirent à prolifèrent. Peu à peu, elle allait accaparer les nombreux traits que les hommes prêtent toujours aux femmes: beauté, vanité, orgueil, cruauté, charme... et bien entendu une tendance inavouée à l'amour impossible. Si bien qu'Atergatis a créee des " doubles " que l'on rencontre dans d'autres mythologies sous d'autres noms.


    En Indes, on trouve les "Apsaras", qui étaient de belles nymphes des eaux. Musiciennes (Luth), elles avaient, comme les sirènes, la faculté de prédire l'avenir.


    Celles-ci par contre, étaient bonnes pour les hommes. Nous avons ci-dessous un exemple de bas-relief représentant une Aspara. Avec l'avènement du christianisme, la légende de la sirène prit une nouvelle dimension, la sirène désirait ardemment avoir une âme. Selon la pensée chrétienne, elle ne pouvait l'obtenir que si elle promettait de vivre sur terre et d'abandonner tout espoir de retourner à la mer.


    La première histoire en ce sens vient du folklore écossais, au VI iem siècle après JC, ou une sirène, passionnément tombée amoureuse d'un moine de la communauté sainte d'Iona lui avait demandé une âme, mais elle ne pu quitter la mer et ses larmes devinrent des galets que l'on connaît de nos jours sur les rivages d'Iona sous le nom des larmes de sirène.


    Le prestige dont jouissaient les grandes divinités à corps de poisson dans la majeure partie du monde antique (prestige qui n'allait disparaître qu'avec l'avènement de l'ère chrétienne) donna naissance à plusieurs êtres moins surnaturels, d'un aspect plus ou moins similaire. Ainsi, Aphrodite sortant des flots, considérée par certains auteurs comme, une variante d'Atergatis, avait à son service deux ou plusieurs demi-dieux dont le corps humain se terminait par une queue de poisson.


    Ces tritons, adorateurs attitrés et chevaliers servants d'Aphrodite, avaient des pouvoirs limités dans le domaine maritime; ils pouvaient notamment apaiser la fureur des vagues et imposer leur volonté à la tempête. D’autres divinités mineures, de sexe féminin, étaient pourvues, à l'origine, de vastes ailes d'oiseaux. Ces créatures que redouta Ulysse ont certainement joué un rôle important dans la formation du mythe des sirènes ; elles furent les premières " beautés fatales " à attirer dans le piège mortel de leur charme, tantôt par leur chant, si enivrant que les malheureux se précipitaient dans la mer, tantôt. en les rendant fous, si bien qu’ils jetaient leur navire sur les récifs. Par suite, cette terrible fascination fut transférée aux sirènes à corps de poisson.





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    SIRENES DANS L'IMAGINAIRE


    Le mythe des sirènes est quasi indestructible, l’iconographie antique les représente comme des femmes à queue de poisson tenant des instruments de musique ou des oiseaux à visage et seins de femme. Sur les monuments funéraires, elles figuraient des anges de la mort chantant au son de la lyre tout en ayant des intentions érotiques à l’égard du héros décédé. Plusieurs auteurs anciens les ont citées : Aristote, Pline, Ovide, etc. et les bestiaires médiévaux les décrivent comme des femmes " de la tête aux cuisses " et poissons de " là jusqu’en bas avec des griffes et des ailes ". Elles ont laissé à la postérité leur image gravée dans la pierre des stèles, tombeaux ou des églises romanes où elles personnifient l’âme des morts comme dans l’Egypte ancienne, on les invoquait au moment de la mort.


    Il reste quelques vases grecs qui racontent les aventures d'Ulysse : sur ceux qui sont antérieurs au IIIe siècle avant Jésus Christ, les sirènes apparaissent comme des oiseaux à tête de femme. Par la suite, elles acquièrent des bras, puis une poitrine humaine, attributs peut-être seulement esthétiques, même s'ils constituent des éléments supplémentaires de séduction, puisque les sirènes sont désormais représentées jouant d'un instrument, flûte ou cithare. Ainsi, elles s'humanisent au cours de l'Antiquité pour devenir des femmes ailées chez les Romains et les Etrusques, comme en témoigne la magnifique mosaïque représentant le bateau d'Ulysse, trouvée à Dougga.


    Pour les Scandinaves, elle est un monstre redoutable appelé "Margygr", la " géante de mer ". L’œuvre norvégienne le " Miroir royal " la décrit comme une avenante créature ressemblant à " une femme en haut de la ceinture, car ce monstre avait de gros mamelons sur la poitrine, comme une femme, de longs bras et une longue chevelure, et son cou et sa tête étaient en tout formés comme un être humain ".


    Ce monstre paraissait grand, avec un visage terrible, un front pointu, des yeux larges, une grande bouche et des joues ridées. Au VIIIe siècle, le moine anglais Aldhelm de Malmesbury les décrit comme des vierges à queue de poisson couverte d'écailles. Ces deux représentations vont cohabiter jusqu'au XVe siècle où les sirènes volantes laissent définitivement la place à une jolie femme aux longs cheveux et à queue de poisson. A cette époque, le naturaliste allemand Johannes de Cuba les fait vivre dans des gouffres au fond des mers ; " on les trouve souvent dans les mers et parfois dans les rivières ", dit de son côté l'écrivain flamand Jacob Van Maerlant ; en revanche, dans la mythologie grecque, ces démons habitent une île du Ponant près de l'île de la magicienne Circée. Ces filles de la mer traînent une triste réputation de dévoreuses d'homme, attirant leurs victimes par des chants mélodieux ou une apparence séduisante, voire les deux. Ces redoutables séductrices peuvent même être de simples jeunes femmes sans queue de poisson vivant dans la mer. Les Anglais les appellent alors Siren plutôt que Mairmaid.


    D'illustres navigateurs ont dit avoir rencontré des sirènes : Christophe Colomb, en 1493, en aurait vu trois près des côtes de Saint- Domingue, " mais elles n'étaient pas aussi belles qu'on les décrit... " Un avis qui n'est pas partagé par les marins d'un navire américain qui ont observé, vers 1850, près des îles Sandwich ( Hawaii ), une sirène " d'une grande beauté qui ne cédait en rien aux plus belles femmes ". Ces sirènes sont certainement des mammifères marins, tels les lamantins et les dugongs, qui vivent dans les eaux peu profondes des archipels, des lagunes et estuaires.


    En 1403, près d'Edam en Hollande, un " spécimen " a été capturé par deux jeunes filles. Il s'agissait d'une femme, trouvée nue dans l'eau et ne parlant aucune langue connue, qui fut surnommée la " sirène d'Edam ".


    Des pastiches de sirène " desséchées " ont été fabriqués dès le XVIe siècle, et exposés dans les foires et les musées. Mais c'est surtout au XIXe siècle qu'ils ont attiré les foules. Ces monstres hideux étaient fabriqués au Japon, en Inde ou en Chine. Le haut du corps est constitué d'un buste d'orang-outan ou de guenon. La queue est celle d'un gros poisson. Quand au XVIIe siècle, à Leyde, un certain Pavio disséqua une sirène en présence du célèbre médecin Joannes de Laet, apportant un certain crédit scientifique à l'animal fabuleux. La tête et la poitrine étaient humaines mais, du nombril au pied, l'être était informe et sans queue.


    Créée en 1835, par l'écrivain danois Hans Christian Andersen, la légende moderne de la sirène continue de faire des vagues, elle n’est plus la terrible tentatrice mais devient une héroïne romantique, qui cherche l’amour, telle Ondine qui offre son âme à l’homme qui voudra bien l’épouser. Le dessin animé de Walt Disney, la Petite Sirène (1989), reprend des éléments issus de la culture populaire et du conte d'Andersen.


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  • Poulpe d'eau douce


    Dans les fleuves et les rivières du Kentucky, de l'Indiana, et de la Virginie de l'ouest on a souvent vu des animaux ressemblant à des poulpes. Les céphalopodes en principe ne vivent qu'en eau de mer et si il y a des individus qui ont évolué pour s'adapter à des conditions d'eau douce alors il faut s'attendre à en trouver dans les zones d'estuaires.



    Le skookum de la vallée de Williamette


    Dans l'ouest de l'Amérique du nord on croit généralement à l'existence du skookum qui est décrit comme un grand animal à tentacules qui vit dans les lacs. Dans le lac de Williamette en Orégon on a observé un qui avait un corps orangé à l'apparence de sac d'air avec de longs et fins tentacules noirs. Cela pourait etre un céphalopode mais comme ils ne vivent pas ne eau douce ou peut soupsonner un mollusque apparenté peut etre à l'escargot qui a développé des tentacules.




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    Les crustacés géants d'eau douce


    Les récits des premiers colons arrivant en Orégon font fortement mention de la présence dans la région du lac Wallowa de crabes et de homards géants. Seul des langoustes sont connues pour vivre sur la cote Pacifique ainsi que des crabes de grande taille. Mais ceux ci étaient encore plus grands dépasant la taille du genre Godzillius. Malheureusement on mentionne que ces créatures ont disparue, exterminées ou déplacées autre part on ne sait pas.



    Mouches sous marines


    Les indigènes de l'intérieur de la Colombie Britannique ont connaissance d'une espèce venimeuse de crabe qu'ils nomment Xwixwiya. Ils seraient de la taille d'une main d'homme et se comportent beaucoup et ressemble comme des mouches d'ou leur surnom. Ils ont des griffes et des pinces et si on se fait pincer, on meurt rapidement. Ils vivent dans les fonds. C'est manifestement une nouvelle espèce de crabe d'eau douce.



    Les mouches noires de l'ile Dundass


    La majorité des indien de la région de l'ile Dundass en Colombie Britannique refusent d'accoster sur son rivage parce que selon eux, cette ile serait habitée par des grosse mouches venimeuses hématophage et carnivores. Elles feraient de 5 à 6 pouces de long, de couleur noir, elles ont la tète et l'extrémité de l'abdomen rouge et des bandes jaunes barrent le milieu de leurs dos. Elles tuent leurs victimes avec leur venin et en consomme ensuite le sang et la chaire. Elles attaquent en nuées.



    Mille-pattes géants des Ozarks


    Dans la région des Ozarks on signale la présence de milles-pattes atteignant 18 pouces de long, Les plus grnads mille-pattes reconnus dans les Ozarks font 7 pouces de long. Il n'est pas difficile de penser qu'il existe des individus d'une espèce connue mais d'une taille anormale.



    Le mulilo


    Dans la foret humide du Congo et dans les région voisines de la Zambie et du Zaire on a rapporté l'existence d'un animal géant ressemblant à une limace. On a peut etre affaire à un gastéropode lié aux limaces normales ou un nouveau philum dérivé d'une autre lignée de gastéropode. Ce peut etre un animal entièrement différent ayant l'apparence d'une limace.



    Papillon de nuit malgache


    A chaque espèce ou famille de fleure correspond un insecte destiné à la polinisé. Charle Darwin avait découvert une fleure avec une corolle très profonde et il avait supposer l'existence d'un papillon de nuit au pédoncule suffisamment long pour la poliniser. Un tel insecte fut découvert ensuite. Des années plus tard un fleure encore plus rare avec une corolle encore plus profonde a été découverte, mais l'insecte devant avoir un pédoncule entre 14 et 18 pouces de long pour la poliniser n'a pas encore été découvert, mais il existe théoriquement. Comme la fleure n'est plus vue à l'heure actuelle on peut supposer que l'insecte s'est éteint.



    Araignée géante du Congo


    Dans les marécages du Congo on soupsonne l'existence d'une araignée ayant la grandeur d'un pygmé ce qui supposerait une surface de sustentation de quatre pieds de large. La plus grande araignée fossile connue était la Megarachne qui vivait il y a 300 millions d'années et sa surfacece de sustentation ne faisait que 20 pouces de large.



    Les insectes fantomes


    Il y a eu deux observation d'insectes en Angleterre ressemblant à des mille-pattes filant à toute allure dans l'air; l'un a percuté le visage d'une femme et l'autre a été vu planant d'un appartement en hauteur à l'aube. Des que la luminosité augmente la vitesse de déplacement de ces insectes s'accélère pour ne plus etre perceptible à l'oeil. Il faudrait apparenter ces observations à celles des fameus rods vus un peu partout dans le monde.





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    Araignée géante


    En Nouvelle Guinée on a rapporté l'observation d'une immense araignée qui faisait la taille d'un petit chien qui vivait dans un endroit recouvert d'une membrane de soie, comme celle faite par les migales. Il existe en Australie plusieurs espèce de migales dont la célèbre Atrax robustus qui font jusqu'à 8 pouces de diamètre. Il se peut qu'on ait une espèce apparentée de taille supérieure en Nouvelle Guinée.



    Les créatures du Kon Tiki


    Le capitaine du navire le Kon Tiki, Thor Heyerdahl, lors de la traversée du Pacifique déclare avoir observé d'étranges créatures phosphorescentes dans l'eau. Il existe dans les océans d'innombrables espèces émettant de la lumière, vertébrés, bactéries, zooplancton et une telle observation n'a rien d'extraordinaire.



    Le Lusca


    Dans les trous bleus de l'ile Andros aux Caraibes résideraient les crabes les plus gros au monde du genre Godzillius; les plongeurs pécheurs de perle de la régions parle aussi du " lusca ", une pieuvre pouvant atteindre plus de 100 pieds de long qui vivrait aussi dans ces trous bleus et dont l'alimentation serait les crabes.



    L'écoutille géante


    Les cueilleurs de perle et autres professionnels de la mer dans les iles Bahamas et les iles Caraibes parlent d'une pieuvre géante qu'ils nomment " écoutille "; contrairement au " Lusca " de l'île Andros elle ne réside pas dans des grottes mais vogues dans les zones libres plus profondes.



    La peau


    Au large des cotes du Chili existerait une pieuvre géante brune soit disant couverte d'yeux. Comme le Chili est sur le coté Pacifique on peut supposer que ce poulpe n'a pas de rapport avec le Lusca ou l'écoutille géante et rien à voir avec la pieuvre géante de Hawaii car ces dernières ont des organes sensoriels à l'extrémité de leurs tentacules au lieu de ventouses. La peau qui n'a que des ventouses pourait etre liée à la pieuvre géante de l'Atlantique.



    Pieuvre géante de Hawaii


    Des pieuvres géantes semblant posséder des organes sensoriels à l'extrémité de leurs tentacules avaient été signalées dans les eaux de Hawaii avant la seconde guerre mondiale. A cette époque l'animal avait fait l'objet d'études intensives et il existe une photo d'un individu capturé; mais avec la guerre l'intéret pour ce poulpe s'est calmé et on l'a oublié. L'exhumation des articles de journaux et de la photo a permis de ramener à flot le sujet de cet animal.



    La méduse géante


    Il existe des espèces de grande taille de méduses mais des individus vraiment gigantesques pouvant aller jusqu'à 200 pieds de long auraient été vus. Plusieurs espèce pouraient se cacher la derrière, mais de toute façon on aurait affaire en fait a d'énormes représentants des espèces connues les plus grandes qui vivent dans les eaux de l'Arctique et qu'on nomme "crinières de lion".



    Ver de Sainte Lucie


    Au large des cotes de Sainte Lucie on a rapporté la présence d'un ver polychaète géant. Les vers polychète sont des vers marins qui ont le corps longés de parapodes munis de soies. On a probablement ici une forme géante d'une espèce déja connue.





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    Le scorpion de mer


    Un grand animal ressemblant à un scorpion a été vu au large des cotes de Miami Beach en Californie. On pourait avoir ici un eurypteride relique, le scorpion de mer qui a dominé les mers avant que les premiers cordés marins aient évolué, mais il est fort plus probable aue ce soit une espèce inconnue similaire au homard.



    Les rods


    Dans le ciel de divers partie du monde on observe et on photographie des insectes se présentant à l'image sous la forme de tubes entouré d'une membrane ondulatoire qui filent à grande vitesse dans l'air. Certaine photo pouraient montrer en fait des insecte prenant cet aspect parce qu'ils se déplacent trop vites avec une vitesse d'obturation trop lente. D'autres photos présenteraient des taches, mais beaucoup montrent en toute authenticité ce qui pourait etre en fait une nouvelle classe d'arthropodes semblable aux mille-pattes, munis le long de leurs flancs d'un alignement de petites ailes ou d'une membrane unique ondulatoire qui leur permet de planer dans le ciel.


    Rods  Meduse


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  • Le dragon est un animal imaginaire inventé par les hommes pour symboliser leurs ignorances et leurs peurs. Les hommes se sont servis du dragon pour expliquer les phénomènes naturels. Maléfique et ravisseur de princesses occidentales au Moyen Âge, symbole de vie et de puissance en Chine, protecteur en Indonésie, gardien des sabres au Japon... Le dragon est une créature fantastique.
     


    ORIGINES DES DRAGONS


    La plus ancienne mention connue du dragon, datant de 5000 ans avant notre ère, est sumérienne : le dragon Asag déroba des tables de la Loi gravé par le puissant dieu Enlil. Ce dernier chargea le dieu solaire Ninurta de pourchasser le dragon. A l' issue d' un combat titanesque, le dragon fut vaincu et l' Ordre sauvé. Ce récit semble avoir posé pour l' éternité le mythe du dragon. Une hypothèse sur l'origine des dragons rsumeriens explique que les habitants auraient trouvés des ossements de dinosaures et ce serait comme cela que les légendes sur les dragons seraient apparues.


    Le dragon n' est pas au départ une créature de notre monde. Il est pré-existant à notre monde, en marge, voire à l' origine de celui-ci. Pour les Babyloniens, c' est un couple de dragons qui engendra les dieux et les autres dragons. Apsou et sa compagne Tiamat surgirent eux-même de l' océan primordial.


    Le monde a été créé avec la dépouille de Tiamat tuée par la dieu Mardouk, lors du conflit entre les dieux et les dragons. Certaines légendes celtiques et amérindiennes parlent également d' un monde créé à partir de la dépouille d' un dragon. Un légende veut ainsi que la Bretagne soit en fait le corps du dragon terrassé par l' archange Michel (les saints tueurs de dragons comme Michel ou Georges) sont qualifiés de saints sauroctones).


    Parmi les dragons cosmiques il y a le Midgardorm, scandinave dont le corps fait le tour de la Terre et Quetzalcoatl, le célèbre serpent à plumes des Toltèques et des Aztèques.


    Dans les légendes de l'Inde et de tout le Sud-Est asiatique, des dragons à tête humaine surmontée d'un capuchon à tête de cobra, les nagas, sont les habitants du domaine souterrain où ils gardent jalousement les trésors de la Terre. Ils ont pour ennemis naturels des vautours mythiques appelée Garudas, dragons aériens opposés aux Nagas, dragons des eaux et de la terre. Mais Naga et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnou, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.


    Et ce n'est pas un hasard si le Dragon est tant vénéré en Chine, pays du Tao ou voie du milieu. Céleste et chtonien, gardien des eaux, crachant le feu, à la fois Yin et Yang, le Dragon chinois réunit les principes opposés de l'univers : le feu et l'eau, le ciel et la terre.
     


    LES TROIS ÂGES DU DRAGON


    On peut distinguer trois grandes étapes dans l'histoire des croyances liées au Dragon, trois "âges du Dragon" dans l'histoire des hommes, correspondant aux stades successifs de Dragon cosmique, c'est-à-dire Dragon, force de la nature et par là même Dragon-Dieu ; de Dragon-gardien, principe qui veille et qui protège ; et de Dragon maléfique, force du mal.


    Dragon cosmique, à la fois ange ou démon, serpent et oiseau... conflit mythique qui a toujours hanté l'imagination des hommes. Certaines légendes s'arrêtent à cette opposition. Ainsi il a été découvert une gravure préhistorique représentant le combat de l'Oiseau et du Serpent se disputant l'Œuf du Monde. On retrouve en Egypte le combat entre Horus, le soleil mais aussi le faucon, et Typhon (ou Seth), le Dieu Serpent. En Inde, le serpent Kaliya combat Krishna. De même le soleil aztèque s'oppose au serpent. Dans la mythologie égyptienne, Apophis, le dragon des Ténèbres, était vaincu chaque matin par Rê, le dieu du Soleil.


    En revanche, d'autres mythes réunissent ces deux forces, primitivement antagonistes, en un être hybride, appelé "serpent à plumes", comme Quetzalcoatl, ou "dragon".
     



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    LA PUISSANCE DU CIEL EN CHINE


    Le dragon cosmique est la puissance de la nature et symbole de la régence


    Les dragons font partie des mythes fondateurs de la civilisation chinoise, et ils sont souvent à l'origine des Dynasties. Le cycle des exploits de Yu montre par exemple comment cet empereur mythique organise son empire avec l'aide décisive d'un dragon ailé. Tous les empereurs de Chine ont régné sous le signe du Dragon, et ils étaient même considérés comme « Fils du Dragon » ayant reçu le « mandat du ciel » : leurs vêtements de parade, comme les murs de leurs palais, étaient abondemment décorés de Dragons à 5 griffes, (les hauts dignitaires devant se contenter de dragons à 3 ou 4 griffes), et il n'était pas rare qu'un empereur envoie en présent à un chef rebelle qu'il n'avait pu vaincre par la force, une somptueuse robe brodée de dragons.


    Ce dragon est la manifestation de la toute-puissance impériale : la "Face de Dragon" désigne l'empereur, la "Perle du Dragon" la sagesse du chef, la perfection de sa pensée et de ses ordres. En 1894, le gouverneur de la Province de Moukden aurait interdit la construction d'un chemin de fer : on croyait en effet qu'un dragon vivait sous terre à cet endroit, et l'on craignait que les trains ne lui brisent la colonne vertébrale... De nombreux dragons hantent le ciel de la Chine. Certains poursuivent inlassablement le Soleil et la Lune, provoquant les éclipses. (Il est intéressant de noter qu'astronomiquement, la tête et la queue de la constellation du Dragon sont les nœuds de la lune, les points où ont lieu les éclipses). Un grand dragon de feu conditionne de ses humeurs la vie en Chine : il ouvre les yeux et c'est le jour, il les ferme et c'est la nuit. Son souffle provoque les tempêtes. Le tonnerre est une manifestation de sa colère, ou de ses combats avec d'autres dragons. Les dragons jouent également un rôle essentiel dans l'agriculture en chine. Gardiens des eaux, ils sont plutôt bienfaisants, mais ils peuvent être maladroits, se tromper de tâche, s'endormir, voire même s'enivrer, et c'est alors la catastrophe : le fleuve déborde, la tempête ravage les côtes, ou bien, au contraire, les sources tarissent, la sécheresse menace. Il faut alors les rappeler à l'ordre, ou même les punir : si la pluie tarde trop malgré les prières, on sort la statue du Dragon hors de son temple pour l'exposer au grand soleil : car il est bien connu que les Dragons n'aiment pas trop le soleil.


    Le Dragon représente aussi le cycle de la végétation. Il est figuré par l'hexagramme K'ien, principe du ciel et de la création, et dont les 6 traits pleins représentent les 6 étapes de la manifestation :


     - La première de ces manifestations est le "dragon invisible", à l'image de la semence enterrée, le pouvoir de la création non encore exprimée.
     - La deuxième est nommée "dragon des champs", à l'image du germe qui croît, mais n'est pas encore visible.
     - La troisième se nomme "dragon visible", et symbolise le germe apparaissant hors de terre.
     - La quatrième est le "dragon bondissant" : la plante croît et donne ses fruits.
     - La cinquième est dite "dragon volant", à l'image des graines et pollen qui essaiment.
     - La sixième enfin est le "dragon planant", c'est l'esprit qui ordonne le tout, le roi-dragon céleste.


    On retrouve cette association du dragon avec l'élément eau et le cycle végétal dans le festival des bateaux dragons, qui se déroule sur les lacs de certaines provinces chinoises, en souvenir du suicide en 290 avant J.-C., du poète Qu Yuan, désespéré de ce que ses talents ne soient pas reconnus par le roi. Cette cérémonie-souvenir est également liée au temps du repiquage des pousses vertes du riz, qui a lieu à la même époque, après les grandes pluies de printemps.
     


    LA LEGENDE ARTURIENNE


    Dans la légende arthurienne on retrouve cette assimilation du dragon à la toute-puissance du Chef en Bretagne, avec le Roi Uther (père d'Arthur) surnommé "Pendragon", ou "tête de dragon".


    En Bretagne un instant, pour évoquer Merlin l'Enchanteur, dont la sagesse était légendaire dès l'enfance. Le tyran Vortigern, celui-là même qui avait exilé Uther Pandragon et ses frères, pour usurper leur trône, voulait bâtir une forteresse imprenable. Or, malgré tous les efforts de ses ouvriers, et les invocations de ses mages, l'édifice s'écroulait à peine sorti de terre, et de ses fondations s'élevait une clameur terrifiante. Un sacrifice humain s'imposait pour conjurer les mauvais esprits, et Vortigern allait condamner le jeune Merlin, que sa naissance illégitime désignait comme victime idéale, lorsque celui-ci lui donna la solution : "il y a dessous le sol, juste au point où la construction doit prendre appui, deux dragons énormes. Lorsqu'ils commencent à éprouver sur eux le poids de la bâtisse, ils s'agitent, et les murs s'écroulent. » Le tyran fit creuser plus profond, et l'on découvrit deux dragons, l'un rouge et l'autre blanc, qui, sitôt mis à jour, s'affrontèrent en un terrible combat, que gagna finalement le Dragon Blanc. Merlin donna alors la signification de ce combat : « Roi, je te dirai que ces dragons représentent, le blanc, la nation Bretonne, le rouge, toi, Vortigern. Ce pays, tu le possèdes indûment. Mais le Dragon blanc est en route, malheur au Dragon rouge, car il court sa perte."


    Nous retrouvons ces dragons habitant la terre dans les légendes concernant Mélusine, et, plus généralement, la Vouivre. La terre, elle-même, a longtemps été comparée à un dragon, et les anciens nommaient Veines du Dragon ces courants telluriques qu'ils essayaient de concentrer en y élevant pierres levées et monuments.
     



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    LE GARDIEN DES TRESORS


    Le rude combat qui mettait en lice dragon et soleil, serpent et oiseau, retraçant sans doute le combat que livraient nos premiers ancêtres contre les éléments, cède peu à peu la place aux grands exploits mythiques peuplés de dragons gardiens de trésors, et dont les demi-dieux ou héros deviennent les acteurs.


    Du Proche-Orient à la Chine, de l'Irlande à la Méditerranée, le monde des traditions et légendes est peuplé de veilleurs et gardiens mono- ou multicéphales, munis d'écailles, de griffes et d'ailes, crachant le feu ou les vapeurs mortelles, et montrant la garde des trésors que seuls les plus courageux essaieraient de leur ravir.


    Dans l'Antiquité, au Proche-Orient, le dragon symbolisait le mal et la destruction. Cette conception se retrouve, par exemple, dans l'Enuma Elisha, œuvre épique de la littérature mésopotamienne (v. 2000 av. J.-C.). Incarnation des océans sous forme de dragon, la déesse Tiamat, l'un des principaux personnages de cette légende, commande aux hordes du chaos et son anéantissement précède l'apparition de l'univers ordonné.


    La mythologie grecque nous dresse un arbre généalogique particulièrement fourni en dragons. Échidna engendra d'une première union avec Typhon aux cent têtes de dragon, l'Hydre de Lerne, Chimère et Cerbère, le chien aux trois têtes des Enfers. Puis elle s'unit à Orthros, et enfanta, entre autres monstres le Sphinx, le Lion de Némée, Ladon, gardien du Jardin des Hespérides, et l'Aigle de Prométhée. Le héros présentant le plus beau tableau de chasse est sans doute Hercule qui, au cours des 12 travaux que lui imposa Héra, rencontra, entre autres, plusieurs de ces monstres que je vins de citer.


    Ces dragons qu'affrontent les héros personnifient parfois des dangers naturels, tels Charybde et Scylla (autre fille d'Echydna), gouffre et rocher bien réels près du détroit de Messine, ou le dragon gardant le jardin des Hespérides, qui personnifie le Gulf-stream entourant ces îles, ce grand serpent de la mer, ou grand dragon des océans, tels que le connaissaient toutes les traditions de navigateurs, Vikings, Danois, Saxons, Celtes.


    Ce trésor que gardent les dragons, quel est-il ? Souvent enfoui au fond d'une caverne, symbole du cœur caché de la Terre, de la matrice où le héros, tel le récipiendaire des anciens Mystères d'Éleusis, doit mourir pour renaître, ou caché au fond des mers, le trésor (qu'il soit, selon les légendes, or, pierres précieuses ou Pierre du dragon, perle ou autres joyaux, Œuf de serpent ou oursin des mers) représente la vie intérieure, et les dragons qui gardent ces trésors, gardiens féroces d'un lieu interdit au profane, ne sont que les images de nos désirs et de nos passions qui nous empêchent d'accéder à ce qu'il y a au plus profond de nous. Descendre dans l'antre du Dragon, c'est sans doute descendre au fond de nous même pour nous préparer à recevoir la lumière. L'or, métal réputé inaltérable et pur, symbolise souvent sous différentes formes cette lumière, ce trésor à découvrir en nous-même. Dans la mythologie grecque, il apparaît sous la forme des pommes d'or du Jardin des Hespérides que parvient à dérober Héraklès. Les pierres précieuses, autre forme de trésor enfoui au fond de l'antre du dragon, ne seraient-elles pas le pâle reflet de cette pierre symbolique : "pierre cachée des Sages", ou "pierre brute" ?


    Dans la tradition chinoise, le dragon veille sur la perle miraculeuse qui renferme la sagesse et la connaissance, pure comme l'or, symbole de perfection spirituelle et d'immortalité. Ce trésor est associé à la vie, à l'énergie vitale, à la lumière, au bonheur, à la vertu, à tout ce qui est positif et digne d'être recherché.


    Dans l'Évangile de saint Matthieu, la perle figure le Royaume des Cieux. Elle "ne doit pas être jetée aux pourceaux" : une autre manière de dire que la connaissance ne doit pas être livrée inconsidérément à ceux qui n'en sont pas dignes, ou qui n'y sont pas préparés. Le christianisme a repris ici à son compte, comme tant d'autres choses, cette éternelle mise en garde à l'égard de celui qui accède à une connaissance sans y avoir droit ( y être préparé), ainsi qu'à l'égard de celui qui, tel Prométhée, dévoile sans permission cette connaissance aux profanes.


    La perle du dragon rappelle aussi l'escarboucle que porte au front la Vouivre, et qui lui permet de voir et de se diriger.


    La mission essentielle du Dragon-gardien de trésor est de tuer tous ceux qui convoitent celui-ci, et qui ne possèdent pas un cœur assez pur. Seul le héros, celui qui a été élu par les Dieux, du fait même de sa sincérité et de la pureté de son cœur, pourra, grâce à des artifices, et souvent grâce à l'aide d'une femme, s'emparer du trésor et accéder à l'immortalité de l'âme et à la Connaissance suprême.


    On retrouve ce thème dans l'Ancien Testament lorsque Dieu, après avoir chassé Adam et Ève du Paradis Terrestre, fait garder l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal par des Chérubins, autrement dit, d'après leur étymologie grecque, des Griffons. L'effigie de ces griffons gardait l'Arche d'Alliance renfermant les Tables de la Loi.


    En tant que gardien de trésor, le dragon préserve ce qui est essentiel dans les êtres et les choses. Le secret qui ne peut être révélé qu'à l'issue d'un affrontement entre celui qui le recherche et celui qui le garde caché aux regards des hommes ordinaires.


    Et en fait, étymologiquement, le dragon est lui-même « regard » : le mot grec Drakon vient de derkomai, regarder ou fixer du regard. Certains dragons sont caractérisés par leur regard. Le serpent, le plus « simple » des dragons, celui du Jardin d'Eden et qui a survécu jusqu'à nos jours, fixe sa proie du regard et la rend incapable de fuir. Le regard de la gorgone Méduse tue (ou pétrifie, selon la tradition) ceux qui le rencontrent (Persée parviendra à la tuer grâce au miroir qu'il utilisera pour ne pas rencontrer directement son regard).


    Celui qui regarde, qui voit tout (Argos aux cent yeux, par exemple), possède la puissance, et peut surveiller, garder, le royaume ou le trésor qui lui est confié. Les Parthes, au IIIè siècle avant J.C., avaient donné à leurs troupes de cavaliers-archers chargés de surveiller les frontières le nom de dragons, et ce nom fut repris en France par des troupes royales, dont les expéditions punitives en pays protestant, sous le règne de Louis XIV, sont restées tristement célèbres sous le nom de dragonnades.
     


    LE GARDIEN DES CONNAISSANCES


    L'image du Dragon comme « voyant universel » nous renvoie à la connaissance mystique. Celui qui regarde révèle celui qui est regardé. Le regard du Dragon devient le symbole de la révélation. Le dragon est le miroir qui renvoie à l'homme l'image de sa nature cachée.


    Il est difficile de ne pas évoquer aussi Python, cet autre dragon qui ne dévoile la connaissance à celui qui vient l'interroger à Delphes que par les révélations "hermétiques" de sa prêtresse.
     



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    L'INCARNATION DU MAL


    Le dragon possède différentes significations selons les cultures.


    L'évolution dans le temps du dragon cosmique au dragon gardien se prolonge dans une véritable escalade. Le gardien devient actif, il rançonne les passants, exige des sacrifices, terrorise et ravage des pays entiers. Devenu méchant, destructeur, maléfique, le dragon-serpent peuple les contes. Certains évènements historiques alimentèrent cette image : l'arrivée de dragons envahisseurs. Ils arrivèrent par la mer, (ce qui n'étonna personne, à une époque où les navigateurs pouvaient lire sur leurs cartes marines : « au-delà de cette limite, habitent les dragons... »), Vikings venus du Nord sur leurs Drakkars et Snekkars à têtes de dragons ou de serpents ; mais aussi par la terre, Mongols et Tatares venus de l'Est, avec leurs étendards décorés de dragons.


    Le christianisme a intégré cette peur du dragon, en transformant sa signification. Il devint le symbole de tout ce qui est opposé au christianisme, le symbole de la barbarie, de la Bête maléfique, incarnation de Satan et du paganisme. Déjà illustré depuis des millénaires, en Mésopotamie, et en Egypte, en Chine (où le dragon est, au même titre que les fleurs de cerisier ou les bambous, un sujet favori pour les peintres chinois, dont certains, comme Ch'en Jung, lui ont consacré leur œuvre), le dragon deviendra, avec le thème de l'Apocalypse, une source inépuisable d'inspiration pour les artistes. L'art qui s'en inspire fait du dragon l'image du péché et du paganisme, dont triomphent avec éclat les saints et les martyrs. Les personnages apocalyptiques sont surtout illustrés dans les sculptures des chapiteaux et des porches d'églises. Les dragons ornent souvent les majuscules et les fins de lignes des Psautiers enluminés. On ne compte plus les tableaux représentant saint Michel ou saint Georges terrassant le Dragon.


    L'Apocalypse de Jean décrit le combat du Dragon, et de la Bête de la Terre contre l'Agneau divin. Le dragon est enchaîné pour mille ans, puis revient le temps de l'ultime combat, et le dragon vaincu cède sa place au règne définitif de Dieu. Ce combat entre l'Agneau, Verbe triomphant, sauveur, et le dragon qui incarne Satan, symbolise le combat livré par l'homme à lui-même afin de maîtriser ses tendances destructrices et régressives.


    Sa puissance demeure, mais il n'est plus invincible : il n'est plus que l'adversaire du bien, destiné à être détruit. Le devoir des Chevaliers est de le terrasser.


    Champion de la foi chrétienne, le chevalier doit être un preux, courageux et au cœur pur. Indifférent aux biens matériels, il ne possède que son cheval et ses armes, qu'il conquiert grâce à ses victoires. Les vertus acquises résident dans l'être, non dans l'avoir. En ce sens, le combat contre le dragon représente une épreuve initiatique. Le dragon symbolise l'adversaire le plus fort, le plus merveilleux que l'on puisse combattre. De même, l'enjeu du combat est souvent capital pour le héros : délivrance d'une princesse inaccessible, acquisition d'un objet au pouvoir puissant, reconnaissance éternelle des populations délivrées. Cet enjeu incarne le but de la vie du chevalier où priment l'absolu et les vertus cardinales (courage, maîtrise de soi, etc.) qui doivent lui permettre d'arriver à cette liberté intérieure qui résume l'idéal chevaleresque : valeur et pureté absolues. La valeur établit la dignité de l'homme nouveau, de l'initié. La pureté est indispensable, elle seule lui donne accès au trésor, à la connaissance de sa propre nature. Ainsi, celui qui affronte le dragon avec succès devient-il ce qu'il est, atteint-il sa réalisation pleine et entière. Dans un registre semblable, l'hagiographie chrétienne rapporte des histoires où des religieux (ermites, moines, saints, etc.) arrivent à dominer des dragons souvent par la seule force de leur prière et l'aide d'un simple objet (corde, écharpe) : en-dehors de l'aspect pédagogique présentant la victoire du Bien sur le Mal, cette action n'est possible que grâce à l'intégrité des saints, qui montrent ainsi par leur vie exemplaire qu'il est possible de combattre aussi bien les forces naturelles que surnaturelles.
     


        


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